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38. Agir pour sa santé

 

 

Être animé de la volonté de se réaliser offre la chance de réaliser sa volonté.

 

Donnez-vous les moyens de concrétiser ce qui vous tient le plus à cœur.


Toutes ces études, ces recherches, tous ces faits scientifiques ne sont pas encore admis dans les hôpitaux, à l’exception de quelques rares services. Je connais de nombreuses personnes atteintes de cancers qui auraient apprécié de profiter de toutes ces techniques.

Après quelques mois de travail, je proposai à la direction d’Arc-en-ciel de les inviter. J’essuyais un refus poli, courtois et quelque peu embarrassé : “ Hélas, on ne peut recevoir que des personnes concernées par le V.I.H. Aides c’est le sida, pas le cancer. Que vont penser les donateurs qui donnent pour le sida ? ”

Cette réponse me fit bouillir intérieurement et me motiva à trouver une solution.

Elle vit le jour neuf mois plus tard.

 

Je créais l’association « Agir pour sa Santé », afin de faire profiter de ces techniques toute personne atteinte de maladie chronique, quelles que soient ses difficultés et ses problèmes de santé, mais aussi quels que soient ses revenus. L’objectif étant de responsabiliser et d’autonomiser chacun à l’égard de sa santé, bien sûr, en complément des soins médicaux; offrir à chacun les moyens de :

- prendre de la distance par rapport à ses difficultés pour mieux les analyser,
- s’investir dans des activités de création,
- élaborer de nouveaux liens sociaux,
- gérer son stress, se relaxer, se ressourcer, se redynamiser,
- pouvoir élaborer des stratégies actives de réalisation de soi.

 

Une autre association nous offrit généreusement son hospitalité : Parsifal, dont l’objectif était de venir en aide aux personnes séropositives ou atteintes de sida. Jusqu’en juin 1998, notre association fut accueillie dans cette structure, fondée par Tino Harikiopoulo le 7 juillet 1991. Je tiens à exprimer ma gratitude à son fondateur, ainsi qu’au Docteur Hugues Gouzenne, et à Raphaël Bozio-Made de nous avoir reçus et de nous avoir permis d’apporter notre aide, pendant ces neufs mois, à 682 participants.

Au cours de la première année de fonctionnement, trente ateliers différents y ont vu le jour dans le cadre de cinq thèmes complémentaires : relaxation, dynamique corporelle, création (peinture et argile), conférences et redynamisation.
Notre action se développa également en faveur des personnes économiquement défavorisées et demandeurs d’emploi.

 

Une instructive recherche anglaise (254) a été réalisée sur 244 personnes au chômage depuis deux ans en moyenne. Ces personnes ont été réparties en deux groupes.

Celles qui ont suivi un programme de thérapie de groupe (7 séances) trouvent deux fois plus de travail que les personnes ayant participé à un programme d’accompagnement social (apprendre à se présenter, à nouer des contacts...) : 41 % contre 24,5 %.

 

Dans la même optique, les quarante ateliers que proposait l’association avaient pour objectif de permettre à chacun d’acquérir une nouvelle confiance en soi, une capacité à faire face à ses difficultés.
L’association y a offert un lieu privilégié d’échanges, de partage, de libération des tensions... Dans ce contexte nous favorisions les échanges constructifs, authentiques, humains, la parole (ou le silence) et l’attitude positive de chacun.

Une attention particulière a été portée à l’attitude de chacun, aux interactions et à la notion de responsabilité (travailler à se comprendre, à se connaître, à s’accepter et à utiliser ses potentialités). La responsabilité de chaque participant, c’est fut tout sa capacité à se prendre en charge, à s’assumer et à mettre en pratique les techniques acquises afin de réaliser ses projets personnels et professionnels.

Grâce à la mobilisation de ses propres ressources, chacun parvenait à sa façon, à relativiser et à gérer ses difficultés, ce qui a augmenté l’estime de soi et a facilité la reprise d’une activité professionnelle.

Nous avons constaté que faire l’apprentissage de techniques efficaces permet de reprendre confiance en soi et de retrouver une nouvelle énergie pour faire face à l’exclusion tout en renforçant son état de santé.

 

Après la première année d’exercice, sur l’ensemble de la population accueillie, près de la moitié, soit 307 participants étaient des personnes en grande précarité, avec des revenus inférieurs à 5000 francs par mois. Cela est toujours vrai lorsque j’écris ces lignes. En d’autres termes, près de la moitié du nombre total de participants souffrent de difficultés sociales et vivent en deçà du seuil de pauvreté.

Un tiers de la population était constitué de personnes atteintes de maladies chroniques de type cancers, sida, etc.

Près de 80 % de la population présentait des difficultés psychologiques de type anxiété, angoisse, dépression, insomnies, dépendance aux toxiques, etc.
Les 20 % restant souhaitaient, sans exprimer de difficultés particulières, développer leurs ressources personnelles dans un objectif d’épanouissement.

En août 1998, nous avons décidé de modifier les statuts de l’association. Offrir notre aide à toute personne en difficulté psychologique, somatique et sociale. Donner à chacun les moyens d’améliorer sa situation et ce, dans le cas de maladies chroniques (Sida, cancer, dépression, etc.), mais également dans une optique de prévention et de développement personnel.

Nous avons également orienté les personnes sur les activités d’un réseau d’associations partenaires.

 

Notre but devint : démocratiser les techniques de santé et les rendre accessibles à tous.

En effet, les techniques de santé se trouvent généralement à des tarifs pouvant être exorbitants. En consultation individuelle, les thérapeutes installés en libéral demandent de 30 à 60 euros de l’heure, et, à moins d’être médecins, ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.
En groupe, certaines associations proposent de s’acquitter d’une participation de 8 à 15 euros de l’heure, voire plus.

En conséquence, toute une partie de la population, demandeurs d’emploi, RMIstes, personnes malades ne recevant qu’une maigre allocation restait privée de toute démarche humaine de développement personnel.

Aussi avons-nous décidé de proposer une participation modulable en fonction des revenus de chacun : A l’époque et en francs, les ateliers étaient de 50 à 20 frs de l’heure, la cotisation annuelle de 50 à 200 frs. Pour les plus démunis, un coup de main suffisait.

Cependant, pour couvrir les frais de location, une subvention nous était indispensable. Cette entreprise tenait du pari, du défi. Ayant investi près de 100 000 francs en matériel informatique, voiture, communications, etc. mes économies personnelles étaient arrivées à leur terme. Les demandes de subvention effectuées n’ont pas été considérées prioritaires. C’était surtout un premier poste salarié qui nous faisait cruellement défaut.

N’ayant plus un sou et comme l’association était devenue SDF après neuf mois d’activité, j’écrivis à tous les politiques susceptibles de pouvoir nous aider.

Tout en nous félicitant parfois pour notre initiative, la majeure partie concluaient en synthèse par :

“ Hélas nous n’avons pas de local pour vos activités; quant aux demandes de subvention, elle seront examinées. ”

 

Heureusement, en septembre 1998, nous réalisâmes un partenariat avec “ La Maison du possible ”, association fondée par Antoine Vallabrègue ayant pour vocation de développer la création et l’éducation. Nous partageâmes une location transitoire à l’hôtel du Monde dans le 11ème arrondissement de Paris.

Dans la même période, je réitérais mes demandes de subvention afin d’embaucher un premier coordinateur salarié.

De nombreux magazines nous ont soutenu dans notre action en nous consacrant une ou plusieurs publications (Soins, l’Infirmière Magazine, Le Cicos Infos et Minitel, Médecins du sport, Expression Santé, Le Médecin Généraliste, Paris le Journal, La Vie Naturelle, Belle santé, Vous et votre Santé ainsi que Médecine Douce et Psychologies.)

Grâce à ce soutien, nous avons constitué une équipe de plus de 40 bénévoles permanents et diffusé l’information auprès d’un large public. L’association subsistait uniquement grâce aux cotisations et à la participation des personnes aux frais des ateliers, ainsi qu’aux occasionnelles journées “ portes ouvertes et vide-grenier ”. Bien que l’association s’autofinançât parfaitement, nous ne pouvions budgétiser avec nos seules ressources un premier poste de coordinateur.

Toutefois, une première subvention de 10 000 francs nous fût accordée par la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports en décembre 1998.

 

Dans le même temps un nouveau local nous fut proposé par Renato Ribeiro, metteur en scène argentin talentueux qui réalisait un atelier d’énergie théâtrale à Arc-en-ciel et dans notre association depuis peu. Il nous loua pour une somme raisonnable notre premier espace de création et de bien-être dans le centre multi-culturel « La Comédia » qu’il concevait non loin de Nation, au 8 de la rue Mont-Louis.

L’ensemble des volontaires et des participants se mobilisèrent pour réaliser les travaux du premier “ vrai ” local de l’association pendant le mois de janvier 1999.

Un partenariat avec le SEL de Paris (Système d’échange local) nous permit d’accélérer les travaux. Cette autre structure, basée sur l’échange permet d’offrir et de demander des services en échange d’une monnaie symbolique : le piaf, plus ou moins étalonné sur la base du franc.

Certains adhérents du SEL participèrent à l’aménagement du local ainsi qu’aux travaux administratifs. Rémunéré 60 piafs de l’heure, ils se constituèrent un pécule appréciable de piafs qu’ils avaient ensuite le loisir de dépenser à leur guise. En échange, les 700 adhérents du SEL pouvaient participer à toutes les séances que nous proposions en apportant une contribution de 50 piafs de l’heure et une cotisation en fonction de leur revenu.

Comme la moitié de nos participants vivaient avec moins de 5000 F par mois, je les orientai fréquemment sur le SEL. Grâce à ce partenariat, chacun a pu participer à toutes les activités qui l’intéressait en échange de services rendus aux adhérents, ce qui a permis de renforcer les liens sociaux en se rendant utile et sortir de l’assistanat.

 

Ainsi, nous avons pu recevoir toute personne, même la plus démunie. Chacun a pu faire l’apprentissage de techniques de gestion du stress et de santé en apportant des piafs, acquis dans le cadre d’un échange de service, et une cotisation annuelle minimale de cinquante francs. L’association a été ouverte à toute personne intéressée par son propre développement.

Depuis, notre structure a grandi, s’est enrichie de nombreux bénévoles formés à tout un ensemble de techniques passionnantes.

Depuis sa création jusqu’en juin 2000, nous avons dépassé les 2500 participations enregistrées sur plus de 800 séances d’activités. De plus en plus de personnes ont fait notre connaissance grâce au bouche à oreille et ont découvert avec enthousiasme nos activités. De plus, un nouveau partenariat s’est engagé avec des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) pour donner des cours de sophrologie et recevoir des stagiaires.

 

L’année 2000 constitua l’apogée de l’association. Nous avons réalisé 568 ateliers et enregistré 2497 participations. En effet, licencié économiquement fin 99, je m’investis avec espoir et détermination dans la direction de l’association. La difficulté majeure restait l’abence de moyens de laquelle découlait à terme l’impossibilité de pousuivre notre action.

Force était de constater que malgré un discours officiel du type : « Nous consommons trop de médicaments » aucune aide concrète nous permettant de poursuivre notre action ne nous a été accordée. Le champ de la santé, autre que médicamenteuse, et, de façon générale la prévention naturelle par une responsabilisation et une autonomisation de chacun n’était décidémment toujours pas bienvenue en France. Beaucoup trop d’argent et de pouvoir étaient en jeu dans le champ de la santé controllé par les surpuissants lobbies médico-pharmaceutiques.

Coluche l’avait noté avec ironie : « Le cancer fait vivre beaucoup plus de personnes qu’il n’en tue. »

 

C’est également pour cette raison qu’après discussion avec l’ensemble de l’équipe, nous avons décidé de créer une nouvelle association : « Espace Création Bien-Être. »

Cette nouvelle structure avait pour objectif de démocratiser les techniques de création et de bien-être et les rendre accessibles à tous.

Le terme santé disparut de nos statuts, ce qui devait, nous l’espérions ardemment, faciliter l’obtention d’indispensables subventions du ministère de la culture.

Cependant, malgré quarante demandes de subvention aucune aide ne nous a été accordée pour financer un premier poste salarié. Je dus me résoudre à trouver un emploi en dehors de l’association.

 

Grâce à une amie, j’appris l’existence d’une nouvelle structure mise en place par la Ville de Paris : L’agence Cancer, dont la vocation était de venir en aide aux personnes concernées par cette maladie, ainsi qu’à leur famille. Ma candidature fut acceptée et je commençai à exercer ma première activité de psychologue institutionnelle le 15 décembre 2000.

Après avoir activement médiatisé l’agence auprès de plus de trois cents médecins des environs, nous commençâmes à recevoir les bénéficiaires de cette action. Ils étaient souvent abattus après leur diagnostic, fortement déprimée lors de notre première rencontre.

C’était le cas de madame M. Elle ne voyait plus pour elle aucun avenir.
J’eus à coeur de l’accompagner dans son combat contre la maladie. L’écoute et la compassion, la découverte des recherches sur les liens existants entre l’esprit et le corps, associées aux techniques de gestion du stress et de relaxation lui ont permis de retrouver progressivement confiance en elle.
Elle arriva à notre septième séance, avec une bouteille de champagne pour remercier notre équipe de son aide. Elle m’a dit être en pleine forme, heureuse de sa nouvelle capacité à se sentir sereine et forte à quelques jours de sa seconde chimiothérapie. Elle évoqua son souhait de devenir bénévole dans une association de lutte contre le cancer après sa maladie et d’aider à son tour des personnes en difficultés.
« J’ai retrouvé une réelle tranquillité d’esprit. J’accepte ce qui vient et je fais avec...  » me confia-t-elle.

Avec beaucoup de tristesse, je lui annonçai une révoltante nouvelle : Dans la matinée, ma hiérarchie m’avait formellement interdit de continuer à mener des séances de relaxation. Madame M. trouva cette interdiction absurde et aberrante. Elle écrivit son indignation à la direction, en vain.

Comme il est difficile d’être novateur dans l’administration ! Moins d’un mois après mon embauche, sous la pression de certains de mes collègues psychologues de formation psychanalytique, la sous-directrice dont je dépendais m’intima l’ordre de cesser toute activité de relaxation.
Il fallait selon elle « harmoniser le travail des équipes. » Malgré le soutien engagé du syndicat autonome, je ne pus rien faire pour continuer à aider de mon mieux les personnes que nous avons reçu. Invoquant le devoir de réserve, je ne pouvais qu’accepter en silence la sentence.

Je fus muté dans un service d’imagerie médicale pour venir en aide aux exclus, SDF et réfugiés politiques. Pendant deux mois et demi, je m’investis dans le soutien psychologique de ces nouveaux bénéficiaires. A la demande du chef de service, je créai un partenariat actif avec plus de cinquante associations. Malgré sa satisfaction manifeste, et les nombreuses lettres que j’adressai au directeur de la santé ainsi qu’au maire de la Ville de Paris, mon contrat ne fut pas renouvellé.

 

Début mai, je retournai m’inscrire à l’ASSEDIC. Au guichet une femme sympathique et souriante me reçut. « A la recherche d’un emploi de psychologue, psychothérapeute ? Bienvenu au club » me dit-elle. J’appris avec stupeur qu’elle en était au même point et qu’elle cherchait activement un emploi de ce type malgré la fonction « alimentaire » qu’elle exerçait auprès des demandeurs d’emplois. Il en va ainsi de même pour des milliers de psychologues qui ne parviennent pas à trouver une activité salarié, faute de buget et de volonté politique de faire changer les choses...

En ce funeste mois de mai, l’association perdit son local à cause du dépot de bilan de l’Espace la Comédia. Malgré des travaux gigantesques qui ont duré près de six mois et une activité en pleine expansion, cette ambitieuse structure a du fermer ses portes pour des questions de sécurité.

Maigre consolation, la mairie du vingtième arrondissement de Paris nous octroya une subvention de 30 000 F sur le budget de la culture. Les lettres et les trois dossiers de demande de subvention que j’apportai au maire de Paris pour ce poste salarié dont nous avions besoin sont restées sans réponse. Ces dossiers ont, parait-il, été égarés ! J’écrivis de nouveau à plusieurs reprises au Maire de Paris qui jamais ne m’a répondu. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pu continuer notre action sans un soutien concret.

 

Agir pour sa Santé (Paris) a apporté son aide aux personnes en difficultés psychologique, somatique et sociale pendant 53 mois. Grâce à l’aide de 70 bénévoles, depuis sa création (19/02/97) jusqu’à ce jour, l’association a réalisé 1434 ateliers et enregistré 5259 participations.

 

Malgré ces impondérables, je poursuis actuellement l’action entreprise par nos associations dans le cadre magnifique de la Corse.

Après une formation à la création de sites Internet, j’ai réalisé le site d’Agir pour sa Santé que vous pourrez trouver à l’adresse suivante : http://agirpoursasante.free.fr Un forum, des stages, des formations ainsi que des consultations y sont proposés, au même titre que la vente de ce livre. De plus, un nouveau site sur les rémissions spontanées est en cours de réalisation (http://remissions.free.fr).

Sur le site d’Espace Création Bien-être (http://espacecbe.free.fr) sont proposées des argiles, des peintures, des photographies ainsi que des stages et des formations.

Par le biais de cette structure, nous avons élaboré un nouveau projet pour venir en aide aux adolescents suicidaires (http://adosos.free.fr).

En effet, le suicide est la deuxième cause de mortalité des adolescents en France.

Toutefois, malgré une évaluation des plus positives, aucune subvention ne nous a été accordée par les pouvoirs publics. Après trois ans de travail, j'ai dû interrompre cette action qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Depuis, je me suis formé pour devenir conseiller en équilibre alimentaire afin d'aider chacun à améliorer son état de santé grâce à une alimentation de qualité.

J’espère que toutes ces activités nous permettrons de financer enfin le premier poste salarié que se refusent à nous accorder les pouvoirs publics.

 

 

1°) “ Aide-toi et le ciel t’aidera. ”
Cette parole biblique, énoncée il y a deux millénaires, est plus que jamais d’actualité. Lors de toutes les séances que je réalise, ce fait m’apparaît comme une règle d’or.

 

Une pratique régulière des techniques de santé est l’élément déterminant du résultat obtenu.

Comme pour tout apprentissage, la pratique est la clé de voûte de l’utilisation de ses propres ressources.

Il semble assez impossible d’apprendre quoi que ce soit sans pratiquer.

La marche, les langues, la natation, la peinture, la musique ou l’informatique nécessitent que les éléments théoriques se nourrissent d’une pratique régulière.

En ce qui concerne le cerveau, on estimait, il n’y a pas si longtemps encore, que sa taille était l’élément primordial. Les croyances ont changé après l’autopsie d’un hydrocéphale. Son cerveau n’occupait que le quart de sa boite crânienne. Pourtant, le quotient intellectuel de cette personne était de 150, soit presque une fois et demie plus important que pour la moyenne de la population.

En fait depuis Piaget (255) il est avéré que l’apprentissage est l’élément essentiel de toute adaptation.

Imaginez que vous décidiez d’apprendre le chinois. Des phonèmes vont progressivement se lier au sens qui leur correspond. Après quelques mois de travail, de petits sentiers de compréhension vont se constituer. Année après année, les chemins se transforment en route puis en autoroute de l’information.

Ce même phénomène s’observe au niveau du cerveau. Plus on pratique et plus on acquiert la seconde nature de ce que l’on reconnaît. En d’autres termes, on intègre en soi un champ de connaissance utilisable spontanément et sans même réfléchir. L’acquis devient “ inné ”. La complexité initiale se transforme en simplicité concrète.

 

2°) Faites la liste de tous les apprentissages fondamentaux que vous avez collectionnés tout au long de votre vie, notamment ceux dont vous êtes le plus fier. Combien sont devenus pour vous tellement évidents que vous ne réfléchissez plus en les mettant en pratique ?

Ces apprentissages intégrés sont les ressources actives dont vous avez besoin pour vous réaliser. Adaptez-les à votre situation et vous obtiendrez de nouveaux apprentissages vous permettant de dépasser vos difficultés.

Par exemple, confronté à la peur de prendre la parole en public, vous pouvez utiliser le fait d’avoir parlé avec aisance à l’un de vos amis et relier cet apprentissage avec le fait de pratiquer le sport ou l’activité de votre choix devant des spectateurs.

En revivant ces expériences à l’occasion d’une séance de relaxation, vous pouvez alors plus aisément relier l’aisance d’une activité à une autre. Ce transfert d’apprentissage vous autorise à vous représenter le plaisir de parler avec aisance en public. Un sentier vient de naître en vous.

En vous exerçant par la suite avec régularité, en prenant la parole devant 2, puis 3, 4, 5 personnes, etc., vous gravez en vous un apprentissage auquel vous pourrez ensuite avoir recours de la façon la plus naturelle qui soit. En fait par des chemins de traverse, vous aurez appris à gérer le stress de cette situation.

Le transfert d’apprentissage peut vous permettre d’appliquer une connaissance acquise à d’autres contextes très différents .

Par le biais de la représentation mentale, vous pouvez transformer, par exemple, de la lumière en énergie, l’énergie en vitalité ou en paix intérieure, la paix en force, la force en motivation...

Un souvenir agréable de confiance peut se transmuter en confiance en vos potentialités et vos ressources personnelles...

Laissez s’exprimer votre créativité par écrit afin de graver l’apprentissage dont vous avez besoin par toutes les sources de connexions possibles.

Représentez-vous le sentiment positif de ces souvenirs. Imaginez ce sentiment vous venir en aide dans la situation qui vous pose problème. Concentrez-vous sur le plaisir de constater sa résolution. Vous programmerez ainsi votre chance de réussir.

 

3°) Vous pouvez, bien sûr, contacter les professionnels qualifiés dans la discipline qui vous intéresse pour vous former à leur pratique. De même, vous pouvez demander à enregistrer les séances en apportant le matériel adéquat. Cela facilitera votre acquisition des techniques de santé.

 

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(254) Publiée dans le N° 158 de Psychologies. (Nov. 97).

(255) Un célèbre psychologue généticien qui s’intéressa notamment au développement de l’intelligence.

 

 

 

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Revue de presse - page 2

 

: Hypnothérapie en ligne

 

Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2