Agir pour sa Santé - logo
        
Agir pour sa Santé               

 

Consultation

 

Annuaire

 

Agenda

 

Forum

 

Partenaires

 

Réservation

 

Contact

 

30. Les effets d’émotions positives et négatives sur l'immunité

 

 

La majorité des recherches internationales menées sur ce thème révèlent que la stimulation d’émotions positives renforce le bien-être, l’immunité et l’espérance de vie. Triste constat : la France continue à feindre d’ignorer l’évidence, refuse de réaliser des recherches sur ce thème et prive les personnes malades de l’aide indispensable dont elles ont besoin.

“ Le chaînon manquant entre le singe et l’homme... c’est nous ! ” Konrad Lorentz

 

Stimulez en vous toute la gamme d’émotions positives. Focalisez-vous sur l’espoir, la joie, le partage et la solidarité. Bref sur tout ce qui peut renforcer votre énergie vitale.


Malgré tous les résultats de ces recherches que nous avons passées en revue, il est à déplorer qu'aucune recherche sur ce thème n'ait pu être conduite en France jusqu'à ce jour. Voici quelques éléments d’explication autobiographique.

Cet ouvrage est le fruit de sept années de réflexions et de recherches réalisées dans le cadre de mon Doctorat de psychologie clinique. L'étude que je projetais alors d'effectuer portait sur les effets de la pratique de l'auto-hypnose sur la qualité de vie et l’espérance de vie de femmes atteintes de cancer du sein métastasé.

En 1989, je rencontrai le Docteur Léon Chertok, qui était l'un des plus éminents spécialistes de l'hypnose en France. Après un entretien passionnant, il m'accorda la possibilité de photocopier à son domicile l'ensemble des documents dont j'avais besoin pour réaliser un projet de DEA (235) sur ce thème. Je découvris grâce à lui, que plus de trente années de recherche expérimentale réalisée aux États-Unis ont montré l'efficacité de cette pratique pour soulager les nombreuses difficultés psychologiques et physiologiques liées au cancer et à ses traitements.

Étonnamment, en France ces études restaient méconnues. Après en avoir effectué la synthèse, j'entrepris de contacter les spécialistes de la cancérologie afin d'élaborer ensemble la première recherche scientifique française portant sur ce thème. En l'espace d'un an, je rencontrai plus d'une centaine de spécialistes travaillant dans cette voie. Il s'agissait de cancérologues, de psychologues, de psychanalystes, de statisticiens, d'épidémiologistes dont certains étaient investis dans la recherche à l'INSERM ou au CNRS.

Force est de constater que l'accueil qui me fut réservé était emprunt de scepticisme sinon de méfiance à l'égard de mon projet. Quelques spécialistes furent toutefois très intéressés et m'apportèrent une aide appréciable me permettant d'avancer dans l'élaboration de mon travail. Une dizaine de cancérologues acceptèrent de participer à l'étude.

Les choses se gâtèrent lorsque mon directeur de thèse, par souci de rigueur scientifique, m'enjoignit de rencontrer les psychologues travaillant dans leur service afin de leur proposer de comparer nos résultats. Ceux-ci, issus le plus souvent de formations psychanalytiques, jugèrent le projet incompatible avec leurs interventions.

 

Une collègue tout-à-fait intéressée par mon projet m’apprit une nouvelle qui me plongea dans la consternation. L'une des plus « éminentes » psychologues spécialisées dans la cancérologie en France, alla jusqu'à téléphoner à l'ensemble des psychologues et des cancérologues que j'avais rencontrés afin de leur déconseiller vivement d'entreprendre une recherche “ aussi dangereuse ” qui risquait de les couvrir d’opprobre et de discrédit. Ainsi, de nombreuses portes qui m'avaient été ouvertes se sont refermées presque aussitôt sans la moindre explication. Inutile de dire que je fus bouleversé par ce revirement.

Je réfléchis longuement à une solution. C'est à ce moment que j'eus le privilège de rencontrer le directeur d'un laboratoire d'analyses biologiques particulièrement novateur : André Burkel. Il me donna un nouvel espoir de mener ma recherche à bien. Il me proposa d'effectuer gracieusement des analyses approfondies aux différents moments de l'intervention.

Chaque analyse, (dont le coût réel s'élevait à 1000 francs), permettrait de mettre en évidence l'influence de la pratique de ces techniques sur la biologie. Compte tenu du fait qu'aucune subvention ne m'était accordée pour réaliser ce projet, le cadeau qu’il me fit était inespéré. Il me proposa de réaliser un millier d'analyses, ce qui revenait à m'offrir un million de francs de subvention.

Je repris donc mon bâton de pèlerin et rencontrai à nouveau de nombreux cancérologues afin de les inviter à participer à cette nouvelle recherche intitulée : les effets de la pratique de l'auto-hypnose sur la qualité de vie, la biologie et la durée de survie de patientes atteintes de cancer du sein métastasé.

 

A cette époque fut élaborée en France une nouvelle réglementation de la recherche biomédicale. Les comités d'éthique chargés de statuer sur les recherches biologiques furent remplacés par des comités de protection de la personne pour la recherche biomédicale (CCPPRB). Le rôle de ces comités est d'examiner la faisabilité des projets qui leur sont présentés en fonction de paramètres éthiques et scientifiques. A l'issue de l'examen du dossier, le comité donne un avis favorable ou défavorable permettant ou non de réaliser la recherche. Ces comités garantissant la protection de la personne sont bien sûr indispensables à la recherche. Il est toutefois curieux de constater qu'un projet accepté par l'un d'eux peut être refusé par un autre et qu'aucune réglementation d'ensemble ne garantisse le chercheur de voir son projet aboutir ou être refusé unanimement.

Compte tenu du caractère biomédical de mon nouveau projet, je dus évidement le soumettre à l'un de ces comités. Un médecin de l'un des hôpitaux auquel j'avais présenté mon projet m'a chaleureusement encouragé à le soumettre au sein du C.C.P.P.R.B. auquel il participe.

Problème : je ne pouvais pas être l’investigateur de cette recherche. Seuls les médecins y ont droit. Aussi proposai-je à mon ami le Docteur Charles Jousselin, médecin généraliste et par ailleurs hypnothérapeute et secrétaire de l’Institut Milton H. Erickson de Paris de remplir cet office ; ce qu’il accepta, enthousiasmé. Le jour fatidique arriva.

Lors de mon passage avec Charles devant le comité nous apprîmes avec stupeur que la recherche était confrontée, entre autres, à un problème de faisabilité : le service du cancérologue qui m’avait invité avait décidé de s'exclure de l'étude. Bien sûr, je n’en avais pas été informé au préalable.

Un avis défavorable a été attribué à mon projet.
Je compris un peu tard que ma présence dans un service de cancérologie se posait hélas trop souvent en terme de rivalité. La phrase prononcée par le médecin qui m’invita dans son comité restera gravée dans mon esprit :

" Vous comprenez, nous autres cancérologues, nous avons un peu comme une relation de couple avec nos patientes, alors forcément, la présence d'un tiers..."

 

Ayant récolté les fruits de cette expérience, je décidai avec beaucoup de regret d’abandonner ce projet si fortement investi. Le deuil de cette aide que j’avais à cœur d’apporter fut long et difficile. Je pensai à ces trois cents personnes qui mourraient de cancers chaque jour dans notre beau pays. Un sentiment d’injustice mêlé de dégoût m’étreignait.

Dans la colère, je jurais de ne plus jamais donner l’illusion de m’immiscer dans cette relation thérapeutique, il est vrai privilégiée, qui unit le cancérologue à sa patiente. Après sept ans de recherche, je dus renoncer à apporter mon aide aux personnes atteintes de cancer et à en évaluer les bienfaits de façon rigoureuse.

 

Je souhaite de tout cœur que cette réaction de rivalité ne constitue pas une loi implicite établie dans tous les services et qu'une équipe médicale se donnera les moyens de réaliser un travail sur ce sujet avec un psychothérapeute.

Hélas, depuis cette triste aventure, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui ont tenté, sans succès, de réaliser ce type de recherche. Un psychiatre et un psychanalyste, tous deux formés aux méthodes de visualisation de Carl Simonton. Un docteur en biologie et en psychologie formé à l’hypnothérapie. Un médecin homéopathe. Un autre docteur en psychologie clinique. Tous ont vu s’opposer à la réalisation de leur projet des résistances infranchissables de la part du corps médical. Tous ont été déboutés. Et jusqu’à ce jour, aucune recherche de ce type n’a pu être réalisée en France.

Afin de pouvoir entreprendre ces recherches en France, il semble primordial de créer des comités spécifiques de protection de la personne pour la recherche psychologique et biomédicale.

En attendant, j'ai élaboré la seule recherche expérimentale que je puisse réaliser à ce jour en France sans qu'un C.C.P.P.R.B. ne puisse m'interdire de la mener à bien : un protocole à cas unique portant sur 1 seul sujet, en l'occurrence moi-même.

Dans quelle mesure les émotions positives ou négatives, suggérées dans un état de conscience modifié, peuvent-elles moduler le nombre de cellules NK ?
Quelle est la rapidité de ces modifications ?

En fonction de l'histoire de l'individu, elle peut donner naissance à des scénarios diamétralement opposés : "je suis fichu", "je vais m'en tirer." Cette prophétie sera bien sûr modulée par la relation nouée avec le système de croyance alimenté par les autosuggestions.

Or, l'autosuggestion de souvenirs douloureux, associée à des émotions négatives, peut entraîner un état dépressif important dont les répercussions peuvent exercer un effet significatif sur les cellules NK, comme nous allons le voir.

 

 

Présentation de l'étude :


Protocole à cas unique (single case design) réalisé sur l'expérimentateur.
Des autosuggestions positives ou négatives furent enregistrées par l’expérimentateur dans le cadre de la création d'un état de conscience modifié de type relaxation approfondie.
Deux enregistrements spécifiques de trente minutes ont été écoutés :
Premier jour (J1) = autosuggestions négatives, écouté à 8h00, 12h00 et 23h00.
Second jour (J2) = autosuggestions positives, écouté à 8h00, 12h00 et 23h00.
Les autosuggestions négatives reposaient sur les souffrances endurées et sur l'absence totale d'espoir de réussir quoique ce soit d'intéressant dans l'existence.
Les autosuggestions positives consistaient à retrouver de très bons souvenirs, des moments privilégiés de joie, de bonheur et d'espoir et à en projeter l'émotion dans un avenir proche.
La constance des facteurs : Sommeil, alimentation et exercices physiques a été surveillée pendant toute la durée de ce protocole.
Je tiens à remercier André Burckel dont le laboratoire a réalisé les analyses biologiques approfondies dans le cadre de cette étude.

 

 

Chronologie du protocole :


J1 T1 : (8h00) Prélèvement sanguin témoin.
Début des autosuggestions négatives.
J1 T2 : (13h00) Prélèvement sanguin. Après 5h00 de suggestions négatives.
J2 T1 : (8h00) Prélèvement sanguin. Après 24h00 de suggestions négatives.
Début des autosuggestions positives.
J2 T2 : (13h00) Prélèvement sanguin. Après 5h00 de suggestions positives.
J3 T1 : (8h00) Prélèvement sanguin. Après 24h00 de suggestions positives.

 

 

Résultats

Les effets d'autosuggestions négatives et positives sur les cellules NK.

 
Témoin
Suggestions négatives Suggestions positives
J1 T1 J1 T2 J2 T1 J2 T2 J3 T1
NK 141 182 69 101 123

Ces résultats sont exprimés en pourcentage de NK par référence
à la population normale pour laquelle la moyenne est de 100.

 

Comment interpréter ces résultats ?

Comme l'indiquent ces résultats, le niveau initial de 141 est de 41 % au-dessus de la moyenne de la population normale.

 

À ce titre, deux hypothèses concurrentes peuvent être émises :

Certains chercheurs ont constaté qu'à un stress aigu, c’est-à-dire momentané, correspond parfois une augmentation de certaines défenses immunitaires. Aussi est-il possible de penser que le stress de cette expérimentation a pu jouer ce rôle, augmentant de façon ponctuelle le niveau de cellules NK.

Une autre hypothèse est toutefois envisageable :
Compte tenu de ma pratique régulière de ces techniques depuis de nombreuses années, j'ai pu constater qu'il m'était possible d'exercer un certain contrôle sur les infections ORL auxquelles j'étais abonné avant de connaître les pratiques de relaxation.

 

Depuis ma plus tendre enfance, j'ai collectionné otites, rhumes, bronchites, grippes ou autres sinusites à raison de 2 à 3 manifestations par an. Il est possible que la pratique régulière de cette technique ait eu pour effet d'augmenter de façon importante le niveau naturel de mes cellules NK.

En effet, depuis ma formation à l’hypnothérapie en 91, je mets quotidiennement en pratique l'enseignement de Milton Erickson. J’ai pu constater bien des fois que mes rechutes étaient directement liées au fait de vivre des émotions négatives liées aux : Déceptions, ruptures, tristesse, absence de projets existentiels, sentiments de lassitude de la vie... Immergé dans cet état d’esprit, c’est un peu comme si le processus de santé se retrouvait immobilisé dans le temps. Gelé par le glacial hiver de la séparation. Privé de l’étincelle de vie, de l’indispensable espoir. Un peu comme recroquevillé sur soi en position de survie.

Dans ces conditions, l’énergie vitale du processus de santé s’endigue. Le bien-être, le sens de l’humour et la capacité d’aimer s’éteignent au fur et à mesure. Un obscur sentiment de fragilité et de malaise étreint la conscience. Focalisé sur l’objet de leur perte, les pensées n’alimentent plus l’organisme qu’en émotions négatives. Le système immunitaire déprime. Les défenses se paralysent. Et les premiers signes apparaissent avant les premiers symptômes.

J’espère de tout cœur que ces quelques autres exercices vous seront utiles. Ce dont je suis sûr c’est que vous n’aurez de résultat que si vous mettez en pratique les techniques de santé et toutes celles que vous pourrez inventer et qui vous correspondent mieux.

 

1°) Pour éviter la glissade incontrôlée dans le syndrome, prenez la ferme décision de dire non à la maladie. Dès les premiers signes que vous adresse votre corps. Interrogez-vous.

En état de fragilité je ressens souvent la nécessité de respirer profondément. Je contracte mes muscles et me concentre sur la circulation de l’énergie vitale du corps. Et je me force à réinvestir de nouveaux projets de vie. L’analyse me l’a appris : Face à mes difficultés existentielles, je suis le seul à pouvoir y trouver remède. Personne ne le fera à ma place.

 

2°) Pour vous aider vous pouvez sortir simplement de chez vous pour marcher et faire le point de la situation. Sortir de votre contexte.

 

L’exercice physique s’associe souvent avec une défocalisation du problème. Tout en augmentant les défenses de votre immunité, il pourra vous permettre de prendre de la distance. Revenir aux sensations de votre corps en mouvement pour mieux vous distancier de votre problème. Pour accepter la réalité de la situation. La reconnaître et y introduire un processus de changement conforme à votre éthique et vos objectifs de réalisation.

Confronté à la perte d’un être cher, sachant que vous n’y pouvez rien changer, la seule solution réside dans le fait d’accepter de faire le deuil ; vivre avec l’absence de l’autre. Lorsque la relaxation ne suffit plus, la prière est toujours salvatrice.

 

J’ai perdu mon père alors que j’étais engagé dans cette passionnante formation à la psychothérapie éricksonienne réalisé par le Docteur Jean Godin. C’est là que j’ai fait la connaissance d’une femme remarquable, Marianne Gluge. Psychologue, depuis longtemps formée à l’art de l’hypnothérapie, elle fut le bras droit du Docteur Chertok et s’intéressait à l’approche de Milton Erickson.

J’appris à Marianne le décès de mon père juste avant un exercice de relaxation portant sur la métaphore. Avec une grande délicatesse et une subtile intelligence du cœur, elle me dit sa compassion pour moi quant à l’épreuve que je traversais.

Lors de cet exercice de quelques minutes, elle me proposa d’imaginer le chemin de l’hôpital que j’allais emprunter en moto pour voir une dernière fois mon père. De concentrer mon attention sur la route et de prendre tout mon temps pour rouler en toute sécurité. A l’arrêt aux feux rouges, de prêter attention aux nuages qui passent dans le ciel, ces merveilleux nuages toujours en mouvement. D’imaginer leur voyage, la traversée de continents entiers et d’océans. D’imaginer le spectacle de la planète qui tourne tranquillement au-dessous d’eux tout au long des saisons... De prendre conscience de ma capacité de circuler dans Paris de façon fluide. Aux arrêts de contempler les chefs d’œuvre d’architecture, laissé par d’illustres créateurs et qui embellissent les rues de la capitale. De regarder la nature. Les denses feuillages des arbres qui dansent dans le vent. De ressentir la vie éclore partout autour de moi. De m’immerger dans les émotions positives de vitalité que m’inspire la nature en éternelle évolution.

En l’espace de quelques secondes, je laissai mon corps se détendre et mon esprit s’absorber dans ces mots qui devenaient pensées, puis souvenirs par associations d’idées. Des films défilaient sur l’écran de mes souvenirs en écho à chaque phrase.

En fait, je recontactai une perception agréable de la réalité du monde extérieur en me focalisant sur sa beauté, sa paisible harmonie. Je réapprenais à m’extasier devant la prodigieuse complexité de la vie tout en ressentant des émotions simples : la joie de m’absorber dans l’espace, le ciel et les nuages, le bourgeonnement des plantes qui s’éveille à la sortie de l’hiver, l’éclosion des fleurs, la croissance d’un feuillage porté par un chêne vigoureux. Je pensai à l’impermanence des choses, au mouvement perpétuel de la vie. A ce que je désirais faire du laps de temps si court qui m’était offert dans cette existence. Ce que j’avais à cœur de réaliser.

Sur le chemin de l’hôpital tout cela me revenait en mémoire. Cette simple séance fut un de ces moments précieux que l’on n'oublie pas. Où l’on se sent accompagné, guidé, serein, confiant. Des nuages passaient dans le ciel et entraînaient mes pensées vers des prières pour mon père. Les arbres étendaient leurs ramures pour capter de toutes leurs forces les rayons de soleil. J’acceptai l’idée de ne plus le revoir vivant. Par contre les bons moments que nous avions partagés revenaient plus lumineux à mon esprit. Je le remerciais mentalement de me les avoir offerts et me sentais heureux de les avoir vécus.

Cette courte séance me permit de faciliter l’indispensable travail de deuil. C’est là que je compris à quel point les ressources de l’inconscient sont présentes et fortes en chaque être. Mais surtout, ce qui m’est apparu indispensable c’est de me relancer dans ma vie et d’agir.

Je le découvris par la suite, l’écriture, le développement de projets personnels et professionnels, la pratique de la relaxation approfondie et de la pensée positive constituent les moyens de faire face aux difficultés de vie et d’agir pour sa santé.

 

3°) Rédigez toutes les conséquences négatives de la maladie puis tous les bienfaits de l’état de santé. Mettez-les dans une balance imaginaire et demandez-vous pourquoi il faudrait vraiment que vous tombiez malade.

 

4°) Faites le point de votre situation par rapport :
- à vous-même
- aux autres
- au monde extérieur...

 

Dans la recherche que j'expérimentai, après cinq heures de suggestions négatives, les cellules NK atteignent un pic important de 182.

Nous l'avons vu précédemment, cette augmentation peut être le produit d'un stress aigu lié à un épisode dépressif d'environ 5 heures. En situation de choc émotionnel, les défenses se mobilisent. L’organisme utilise toutes ses armes pour contrer l’agression. Le problème c’est lorsque toutes ces agressions viennent de l’intérieur, de son propre état d’esprit, de ses propres pensées en réaction avec les événements.



5°) Les exercices précédents peuvent être réalisés dès que vous êtes soumis à une situation de stress. Intervenez aux premiers signes. Soyez vigilant par rapport à ce que vous ressentez. Lorsque vous avez un différend avec une personne de votre entourage, verbalisez ce que vous vivez. Quand une personne vous manque de respect, métacommuniquez : dites-lui ce que vous ressentez par rapport à ce qu’elle vient de dire.

Exprimez vos émotions en adéquation avec vos objectifs. Avec nuance et mesure.
Une communication n’est vraiment réussie que lorsque le récepteur du message a compris ce que l’émetteur veut lui communiquer.

Lorsqu’il s’agit d’une situation indépendante de qui que ce soit (deuil, divorce,licenciement...) écrivez, faites le point et réalisez le travail d’acceptation qui vous est nécessaire.

Parlez-en à des proches pour recueillir leur sentiment et pour vous délivrer de la souffrance endurée.

 

Après vingt-quatre heures d'autosuggestions négatives, lorsque le stress de la dépression programmée tend à devenir chronique, le pourcentage de ces cellules immunitaires diminue d'environ un tiers et atteint son niveau le plus bas situé à 69.

Il équivaut alors à presque la moitié du pourcentage de référence. Le nombre et l’activité de ces cellules étant, je le rappelle, liés au développement tumoral ainsi qu’à l’espérance de vie, il est important d’agir rapidement.

 

6°) Lorsque vous percevez en vous le sentiment d’être au bout du rouleau, de ne plus pouvoir rien faire pour sortir de votre difficulté, faites-vous aider. Déterminez juste ce dont vous avez besoin ou envie : Prière, méditation, relaxation , création, dynamique corporelle, massage...
Allez-y et profitez de ce moment pour réintégrer l’énergie qui vous manque.
Laissez-vous aller à vous régénérer entre de bonnes mains.

 

Tout comme dans les études passées en revue, les autosuggestions positives doublent presque en 24 heures le nombre de cellules NK. Elles permettent à l'organisme de recouvrer un taux sensiblement identique à celui du prélèvement contrôle.

Bien évidemment, ces résultats ne constituent qu'un fait et ne sauraient en aucun cas tenir lieu de preuve scientifique, l'étude n'ayant été conduite que sur un seul sujet.

De plus, il est visiblement indispensable d’éviter de réaliser des études sur les suggestions négatives en raison de la diminution inquiétante de ces cellules vitales.

Cependant, cette expérimentation corrobore les résultats des précédentes et montre la rapidité avec laquelle certaines fonctions du système immunitaire peuvent être modifiées pour une personne entraînée. D’où l’importance d’une pratique quotidienne soutenue.

 

7°) Immergez-vous régulièrement dans des émotions positives bénéfiques pour la santé.

Par tous les moyens bons, justes et utiles pour vous, explorez ce dont vous avez le plus besoin. Goûtez à tout ce qui vous fait envie. Investissez-vous dans tous les moments précieux de l’existence.

Carpe diem. Cueillez le jour. Profitez intensément des meilleurs moments qu’offre l’existence.

Développez votre conscience de la responsabilité que vous avez à l’égard de votre bien-être, précieux allié de votre état de santé.

 

________________________________________

(235) Diplôme d'Études Approfondies.

 

 

Revue de presse - page 1
Revue de presse - page 2

 

: Hypnothérapie en ligne

 

Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2