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13. L'adaptation au stress


S’adapter c’est trouver des solutions aux difficultés du quotidien.
Vos capacités d’adaptation vous permettent de vous réaliser et de vivre en bonne santé. Il vous suffit de les utiliser pour en récolter les fruits.

 

Analyser les rouages de vos réactions au stress. Intéressez-vous à la façon dont vous réagissez. Écrivez ou dessinez la façon idéale dont vous aimeriez fonctionner. Laissez votre créativité s’exprimer pour trouver les meilleures solutions pour vous. Concentrez-vous sur leur réalisation. Et puis, lâchez prise, pensez à autre chose, profitez de ce que l’existence vous offre. Faites confiance à la vie et faites-vous confiance. Le souhait que vous avez formé se réalisera avec d’autant plus de facilité.


Une étude réalisée grâce à l’aide de 2400 personnes aboutit aux conclusions suivantes : la perception du stress des événements de la vie quotidienne et du passé récent est déterminante. Elle constitue l'élément le plus prédictif de l'apparition des pathologies physiques et psychiques. (76)

En fait, c'est la façon dont vous percevez le problème qui est fondamentale, plus que le problème lui-même.

 

Dans le même ordre d’idée “ si le contrôle de l’événement est efficace, peu de perturbations biologiques, physiologiques ou comportementales en résultent... ” (77)

Ce contrôle est bien évidemment lié à la perception du problème.

Une adaptation inadéquate au stress constitue l'une des causes principales des déficiences immunitaires. (78)

Là encore, elle apparaît liée à une diminution significative des cellules NK. (79)

Or l'anxiété et la dépression qui résultent fréquemment de l'impossibilité à s'adapter aux situations de stress, majorent, comme nous l’avons vu certaines carences lymphocytaires.

 

1°) Se sentir constamment agressé de toutes parts et rester dans la passivité est une attitude préjudiciable à la santé. À l’inverse, il est possible de prendre les choses avec philosophie et détachement pour mieux comprendre la situation. L’écriture et la relaxation pourront vous y aider.

Tout est très relatif, disait Einstein. Exercez-vous activement à relativiser les stress que vous vivez. Resituez l’importance de l’événement dans un contexte plus vaste, dans l’espace et le temps. Notez vos observations sur votre journal de bord.

 

2°) “ Tout accès au problème entraîne un recadrage. ” (80)

Recadrer c’est regarder la situation sous un autre angle, quitte parfois à sortir du cadre de référence.

Le fait de considérer un événement, plutôt que de vivre l’émotion qu’il procure, permet de prendre de la distance par rapport au stress. Recadrer la façon dont vous percevez les choses vous autorise à changer de point de vue et de trouver le meilleur moyen de vous adapter. Vous pouvez choisir un point de vue confortable et en accord avec vous-même.

 

3°) Fixez-vous de petits objectifs. Acceptez d’être aidé.

Lorsqu’une attitude psychologique s’avère nocive à l’état de santé des symptômes apparaissent fréquemment. Ces symptômes ont pour fonction de vous dire : “ Il faut changer d’attitude par rapport à telle ou telle dimension de ma vie. ”

Pour changer, déterminez les objectifs prioritaires, les tout premiers éléments qui sont à modifier. Vous pouvez, pour vous y aider, élaborer une hiérarchie d’objectifs, du plus ambitieux au plus modeste. Et concentrer votre attention sur les ressources dont vous avez besoin pour passer du premier au second, du second au troisième, etc.

 

Les plus grands voyages commencent par le premier pas.

Le chapitre suivant vous éclairera sur des exercices complémentaires.

Si vous avez le sentiment de ne pas pouvoir réaliser ce travail seul, il semble indispensable de consulter un spécialiste formé à l’art de la psychothérapie. Prenez le temps d’en contacter et d’en rencontrer plusieurs avant de faire votre choix définitif.

Pour s’adapter au mieux aux situations difficiles, les techniques de gestion du stress s'avèrent des plus utiles. Leurs pratiques témoignent d'une grande efficacité pour diminuer les troubles psychologiques en lien étroit avec le somatique.

 

________________________________________

(76) Cohen S., Kamarch T. & Mermelstein R. (1983). A global measure of perceived stress, Journal of Health and Social Behavior, 24, 385-396.

(77) Laborit H. (1979). L’inhibition de l’action. Paris, Masson.

(78) Cohen S., Kamarch T. & Mermelstein R. (1983). A global measure of perceived stress, Journal of Health and Social Behavior, 24, 385-396.

(79) Locke S. E. & Kraus L. (1982). Modulation of natural killer cell activity by life stress and coping ability. In S. M. Levy (Ed.), Biological mediators in behavior and disease : Neoplasia. New York : Elsevier Biomedical.

(80) Rossi E. (1994). Psychobiologie de la guérison. Seuil. 447 p. (p. 132)

 

 

 

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Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2