S’adapter c’est trouver des solutions
aux difficultés du quotidien.
Vos capacités d’adaptation vous permettent de vous réaliser
et de vivre en bonne santé. Il vous suffit de les utiliser pour
en récolter les fruits.
Analyser les rouages de vos réactions
au stress. Intéressez-vous à la façon
dont vous réagissez. Écrivez ou dessinez la
façon idéale dont vous aimeriez fonctionner.
Laissez votre créativité s’exprimer pour
trouver les meilleures solutions pour vous. Concentrez-vous
sur leur réalisation. Et puis, lâchez prise,
pensez à autre chose, profitez de ce que l’existence
vous offre. Faites confiance à la vie et faites-vous
confiance. Le souhait que vous avez formé se réalisera
avec d’autant plus de facilité.
Une étude réalisée grâce à l’aide
de 2400 personnes aboutit aux conclusions suivantes : la perception
du stress des événements de la vie quotidienne
et du passé récent est déterminante. Elle
constitue l'élément le plus prédictif de
l'apparition des pathologies physiques et psychiques. (76)
En fait, c'est la façon dont
vous percevez le problème qui est fondamentale, plus
que le problème lui-même.
Dans le même ordre d’idée “ si
le contrôle de l’événement est efficace,
peu de perturbations biologiques, physiologiques ou comportementales
en résultent... ” (77)
Ce contrôle est bien évidemment
lié à la perception du problème.
Une adaptation inadéquate au stress constitue l'une des causes
principales des déficiences immunitaires. (78)
Là encore, elle apparaît liée à une
diminution significative des cellules NK. (79)
Or l'anxiété et la dépression
qui résultent fréquemment de l'impossibilité à s'adapter
aux situations de stress, majorent, comme nous l’avons
vu certaines carences lymphocytaires.
1°) Se sentir constamment agressé de
toutes parts et rester dans la passivité est une attitude
préjudiciable à la santé. À l’inverse,
il est possible de prendre les choses avec philosophie et détachement
pour mieux comprendre la situation. L’écriture et
la relaxation pourront vous y aider.
Tout est très relatif, disait Einstein. Exercez-vous activement à relativiser
les stress que vous vivez. Resituez l’importance de l’événement
dans un contexte plus vaste, dans l’espace et le temps. Notez vos
observations sur votre journal de bord.
2°) “ Tout accès au problème
entraîne un recadrage. ” (80)
Recadrer c’est regarder la situation sous un autre angle, quitte
parfois à sortir du cadre de référence.
Le fait de considérer un événement,
plutôt que de vivre l’émotion qu’il
procure, permet de prendre de la distance par rapport au stress.
Recadrer la façon dont vous percevez les choses vous autorise à changer
de point de vue et de trouver le meilleur moyen de vous adapter.
Vous pouvez choisir un point de vue confortable et en accord
avec vous-même.
3°) Fixez-vous de petits objectifs. Acceptez
d’être aidé.
Lorsqu’une attitude psychologique s’avère
nocive à l’état de santé des symptômes
apparaissent fréquemment. Ces symptômes ont pour
fonction de vous dire : “ Il faut changer d’attitude
par rapport à telle ou telle dimension de ma vie. ”
Pour changer, déterminez les objectifs
prioritaires, les tout premiers éléments qui sont à modifier.
Vous pouvez, pour vous y aider, élaborer une hiérarchie
d’objectifs, du plus ambitieux au plus modeste. Et concentrer
votre attention sur les ressources dont vous avez besoin pour
passer du premier au second, du second au troisième, etc.
Les plus grands voyages commencent
par le premier pas.
Le chapitre suivant vous éclairera sur
des exercices complémentaires.
Si vous avez le sentiment de ne pas pouvoir
réaliser ce travail seul, il semble indispensable de consulter
un spécialiste formé à l’art de la
psychothérapie. Prenez le temps d’en contacter et
d’en rencontrer plusieurs avant de faire votre choix définitif.
Pour s’adapter au mieux aux situations
difficiles, les techniques de gestion
du stress s'avèrent
des plus utiles. Leurs pratiques témoignent d'une grande
efficacité pour diminuer les troubles psychologiques en
lien étroit avec le somatique.
________________________________________
(76) Cohen S., Kamarch T. & Mermelstein
R. (1983). A global measure of perceived stress, Journal
of Health and Social Behavior, 24, 385-396.
(77) Laborit H. (1979). L’inhibition
de l’action. Paris, Masson.
(78) Cohen S., Kamarch T. & Mermelstein
R. (1983). A global measure of perceived stress, Journal
of Health and Social Behavior, 24, 385-396.
(79) Locke S. E. & Kraus L. (1982).
Modulation of natural killer cell activity by life stress and
coping ability. In S. M. Levy (Ed.), Biological mediators
in behavior and disease : Neoplasia. New York : Elsevier
Biomedical.
(80) Rossi E. (1994). Psychobiologie
de la guérison. Seuil. 447 p. (p. 132)
: Hypnothérapie
en ligne
|