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12. L'attitude psychologique et le cancer

 

 

Les personnes ayant une attitude affable, une humeur égale et souffrant en silence d'une grande solitude intérieure ont 16 fois plus de cancer que les personnes connaissant des sautes d'humeur et une anxiété qui les amène à exprimer leurs émotions. C. B. Thomas (70)

“ Chaque personne a son propre chant à faire entendre, son propre rythme à observer dans sa manière d’être, de réagir, de communiquer et de créer. Lorsqu’elle chante son propre chant, elle est pleine d’enthousiasme pour la vie. Elle y trouve saveur et signification. ” Lawrence Leshan (71)

 

Apprenez à dire NON, à exprimer vos émotions. Acceptez de ne pas plaire à tout le monde. Écoutez vos besoins, vos envies et vos désirs. Dans la mesure du possible, donnez-vous les moyens de les satisfaire et faites-vous plaisir. Trouvez chaque jour quelque chose de satisfaisant à réaliser. Faites-vous des cadeaux et profitez de la vie au maximum de la façon la plus agréable pour vous. Soyez à l’écoute de vous-même et en accord avec vos convictions dans vos actes. Prenez votre vie en main.

 

Laurence Leshan, psychologue américain, a consacré sa vie à l'étude des liens entre psychologie et cancer.

Pour lui, le cancer est synonyme d’un dysfonctionnement psychologique dans son existence. En tant que psychothérapeute, il aide les personnes à renforcer leur désir de vivre, retrouver goût à l'existence. Il leur suggère des moyens pour réaliser des objectifs vitaux.

Dans son livre, intitulé “ Vous pouvez lutter pour votre vie ”, il développe l'idée que les désirs de vivre et de s'épanouir sont les signes d'un bien meilleur pronostic.

Il estime que l'attitude psychologique joue un rôle souvent déterminant dans l'évolution de la maladie.

Leshan a réalisé une étude dans laquelle il montre que certains facteurs se retrouvent très souvent à travers l'histoire de personnes atteintes de cancers.

Le plus souvent, ce sont des personnes qui ont perdu toute raison d'être, qui n’arrivent pas à faire le deuil d'une relation vitale qui les reliait au monde.

Cela peut être la mort d'une personne chère, le départ des enfants, un licenciement, la fin d'une histoire qui les conduisent à ressentir une intense solitude. Soudain, elles n'ont plus de but dans leur vie.

Dans l’impasse, ces personnes gardent le secret sur ce qui les tourmente. Elles semblent incapables d'exprimer leurs émotions et de trouver une clé pour résoudre leur difficulté. Généralement, ce sont des individus que les autres perçoivent comme des saints, plein de douceur et de bonté. Jamais un mot plus haut que l'autre, toujours dans la maîtrise de leurs sentiments.

Ce chercheur a observé un désespoir chronique préalable à l’apparition d’un cancer chez 68 personnes sur 71.

 

De nombreuses études vont dans le même sens, notamment celle de Grossarth-Maticek (1988).

Une population de 1353 Allemands et de Yougoslaves en bonne santé y a été suivie sur une période de 10 ans. Préalablement, chaque personne a été évaluée de façon approfondie d'un point de vue psychosocial.

À l'issue de cette recherche, trois types de traits de personnalité ont été constitués.
Voici les résultats portant sur l'échantillon de personnes yougoslaves.

Le type A se caractérise par un goût excessif pour la colère et l'agressivité.
29 % de cette population meurt de maladies cardio-vasculaires.

Le type C est lié à des cognitions dépressives, notamment une résignation apprise ainsi qu’un sentiment d'impuissance et de désespoir. Dans cette population, 46 % décèdent de cancer.

Enfin, le type B, caractérisé par une aptitude à jouer pour le plaisir et à se relaxer sans culpabilité apparaît un garant de bonne santé, de réussite et d'adaptation sociale. 90 % des personnes de ce groupe sont vivantes 10 ans après l'évaluation.

Bien qu’ayant connu des problèmes méthodologiques, cette recherche participe à une perspective d’ensemble dessinant l’espace des liens corps-esprit.

 

Il apparaît également à travers d'autres études que la répression émotionnelle, caractéristique de personnes atteintes de cancer, est associée à une moindre fréquence de survie. (72)

L'une d'elles, portant sur 1300 étudiants, corrèle la survenue du cancer avec le refoulement de ses émotions.

D’autres chercheurs estiment que l'incapacité à extérioriser ses émotions, l’alexithymie, amène l'individu à développer 5 fois plus de cancer des poumons. (73)

Ces personnes encaissent les coups sans mot dire, mais se maudissent intérieurement de ne rien dire. Il semblerait d'ailleurs que leur désintérêt de la vie soit proportionnel à la virulence du cancer. L'univers entier est perçu comme étant froid, sans affect, vide de sens ; leur avenir paraît sans espoir.

Il s'agit souvent de personnes qui manquent de confiance en elles, souffrent d'un complexe d'infériorité et vont parfois jusqu'à se mépriser. Face à leur désespoir, le cancer et la mort apparaissent être l'ultime planche de salut.

 

Une autre recherche montre avec éclat le rôle de l’attitude psychologique sur le cancer.

Pour des femmes atteintes de cancer du sein, une attitude de déni ou de combativité correspond à un taux de survie significativement supérieur par rapport à une attitude d'impuissance ou de fatalité : 45% au lieu de 17% (p < 0.037).

En d'autres termes, 10 ans après le bilan psychologique, ne survivent que 25 % de personnes qui acceptent stoïquement leur sort et 20 % de personnes impuissantes ou désespérées.

Par contre, vivent 50 % des personnes qui dénient leur maladie et 70 % des personnes combatives. (74)

 

Cette recherche, tout comme les précédentes, confirme le fait que l'attitude psychologique joue un rôle déterminant dans le processus de santé. Elle peut augmenter le pourcentage des cellules NK, corrélées, je le rappelle, avec la survie de l'individu.

 

Une autre étude aboutit à des conclusions instructives. Il est possible d'observer une corrélation directe entre l'activité du système immunitaire et l'impopularité des malades auprès des infirmières en chef.

En effet, plus les patients sont exigeants, en demandant des informations par rapport aux traitements et en posant leurs conditions, plus le système immunitaire s'avère actif. (75)

Se pourrait-il qu’apprendre à dire non, poser ses conditions, gérer son stress et devenir combatif, nous protège contre le cancer ? Retrouver la capacité de réagir serait-il un antidote ?


1°) Offrez-vous 20 minutes de répit. Choisissez une musique que vous aimez, installez-vous confortablement et créez en vous un état de relaxation.

Laissez venir à vous tous les désirs les plus satisfaisants que vous avez réalisé.

Laissez venir ensuite tous ceux que vous aimeriez réaliser.

 

2°) Après cette séance, notez tout ce qui vous vient à l’esprit.

 

3°) Utilisez cette bonne vieille technique de Socrate : Demandez-vous si ce que vous voulez réaliser est vrai, juste, et utile pour vous.

Notez toutes vos appréciations et cotez ces valeurs pour chaque désir sur une échelle de 0 à 10. Cela vous permettra de déterminer les objectifs prioritaires.

 

4°) Élaborez des stratégies pour réaliser ce qui vous tient à cœur. Faites des choix et déterminez des priorités. Donnez-vous les moyens de vous réaliser et de donner un sens nouveau à votre existence.

 

_______________________________________

(70) C. B. Thomas. (1974) cité par Siegel B. (1989). L'amour, la médecine et les miracles. Laffont. 245 p.

(71) Leshan L. (1977). Vous pouvez lutter pour votre vie. R. Laffont. 187 p. (p.113).

(72) Contrada R. J., Leventhal H. & O'Leary A. (1990). Personality and health, in : L. A. Pervin, Handbook of personality, London, Sage, 24, 638-669.

(73) Kissen, cité par Leshan L. (1977). Vous pouvez lutter pour votre vie. R. Laffont. 187 p. (p. 68.)

(74) Greer S., Morris T, Pettingale K. W. & Hatbittle J.L. (1990). Psychological response to breast cancer and 15-year outcome. The Lancet., 335, jan. 6, 49-50.

(75) Cité par Siegel B. (1991). Messages de vie. Laffont. 306 p. (p 149).

 

 

 

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: Hypnothérapie en ligne

 

Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2