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39. Contexte de vie, changement et guérison

 

 

Changer votre contexte de vie ou la façon de le percevoir peut stimuler votre vitalité.

 

Expulsez les émotions liées aux conflits grâce à l’écriture, la peinture, le mouvement... Prenez de la distance pour mieux analyser la situation. Développez une approche stratégique de modification de vos relations vis-à-vis de votre environnement. Si votre contexte de vie s’avère inchangeable, développez vos possibilités d’en changer.


Le contexte de vie lui aussi détermine, dans une certaine mesure, l’état de santé.

Combien de fois entend-on : “ Mon boulot, ma famille, ma relation, etc., me rendent malade. ”

Une fois de plus l’attitude psychologique que l’on entretient vis-à-vis du système d’interactions auquel nous participons apparaît fondamentale.

 

C’est l'approche systémique qui a permis de prendre la mesure de l’importance des systèmes (familiaux, psychosociaux, ethnologiques, culturels, géopolitiques) sur la santé.

Le père de cette approche est Gregory Bateson, ethnologue célèbre, qui, dans les années 1950 constitua un groupe de réflexion à Palo Alto en Californie. Des psys, des philosophes, sociologues, cybernéticiens, mathématiciens et autres spécialistes de diverses disciplines se réunirent afin de réfléchir ensemble sur le thème de la communication. Leur réflexion les amena à s'intéresser de très près à la notion de système d’interactions (d’échanges entre individus).

 

Une de leurs observations reste gravée dans ma mémoire. La scène se déroule dans la chambre où est enfermé un jeune schizoprène. La porte s'ouvre et la mère du patient apparaît. Fou de joie, le jeune patient se précipite sur elle pour l'embrasser. Sa mère prend peur et a un mouvement de recul. Son fils, percevant sa réaction, s'immobilise. La mère lui dit alors avec un ton de reproche :
" Alors mon chéri, tu ne viens pas m'embrasser ?"

Cette simple phrase semble avoir déclenché une réaction pathologique de la part du jeune homme. Pourtant les systémiciens, en y réfléchissant de plus près, ont découvert l'origine de la crise. Le jeune homme avait le désir manifeste d'embrasser sa mère mais le comportement de peur de cette dernière a réfréné son élan. Comme si rien ne s'était passé, la mère lui reproche son manque d'amour filial, d'où l'émergence de la crise.

Les spécialistes de l'école de Palo Alto ont défini cette transaction en terme de double contrainte schizophrénogène, c'est-à-dire une injonction immédiatement suivie de l'injonction contradictoire qui empêche l'individu d'exister dans son désir, d'une façon ou d'une autre. Face à ce paradoxe, lié à un enjeu vital, la crise est un moyen pathologique de trouver une nouvelle solution au problème posé.

 

Le fait de métacommuniquer, c'est-à-dire de s’exprimer au sujet de l’échange dysfonctionnel, est une manière saine d'envisager la communication. Une façon de créer les bases du respect et d’un partage authentique.

Une partie du travail thérapeutique consiste à apprendre à métacommuniquer au sein de la famille.

 

Cette observation met également en lumière le fait qu'il existe deux types de communication que les systémiciens ont appelés digital et analogique : La communication digitale est de l'ordre du verbal.
L'analogique recouvre tous les à-côtés qui participent à la communication et enrichissent son sens : volume et ton de la voix, expression du visage, attitude, gestuelle, etc.

Par exemple la formule “ c'est ça ” revêt un sens bien différent selon qu'elle est prononcée de façon affirmative, interrogative, agressive, ironique, accompagnée d'un petit mouvement de la main signifiant va voir ailleurs, ou encore le poing serré et le pouce tendu vers le haut avec un regard et un sourire de fierté.

Dans l'observation décrite plus haut, il est possible de repérer un décalage très net entre ces deux langages, digital et analogique. La crise du jeune homme devient alors plus compréhensible par référence au système de communication dysfonctionnelle dans lequel il est pris.

 

Les théoriciens de l'approche systémique ont élaboré trois axiomes fondamentaux :

1°) La communication est tissée par les réseaux enchevêtrés des processus d'interactions et de relations. En d'autres termes, l'échange que l'on a avec une personne détermine le type de relation, et réciproquement.

2°) Le deuxième axiome est que l'on ne peut pas ne pas communiquer. Le silence et l'immobilité sont déjà une forme de communication et peuvent être très signifiants dans un contexte donné.

3°) Enfin le troisième axiome concerne le fait qu'un système de communication dysfonctionnel peut entraîner une pathologie psychique ou physique.

 

Cette approche a donné naissance à la thérapie systémique. Les thérapeutes, après analyse de la situation, aident la famille, ou le système, à rétablir une communication souple, fluide et de qualité. La pathologie qui n'a alors plus de raison d'être tend à disparaître aussi vite qu'elle est venue.

Pour ceux que l'approche intéresse, je recommande l'excellent ouvrage d'Edmond Marc et Dominique Picard : L'école de Palo Alto. (256)

 

Dans le milieu professionnel, les dysfonctionnements du système peuvent aussi retentir sur l’état de santé.

Le chômage peut constituer un ensemble de facteurs de stress aboutissant à des troubles psychologiques, somatiques et sociaux. (257)

Dans le monde du travail, le syndrôme du « burn-out » qui correspond à un « épuisement physique, émotionnel et mental causé par un engagement prolongé dans des situations émotionnellement exigeantes » (258) peut aussi être à l’origine de troubles psychologiques et somatiques. (259)

Lors d’une précédente activité professionnelle, je suis intervenu dans une structure dans laquelle le directeur, particulièrement pervers, exerçait un harcèlement moral sur ses employés. Le système rigide qu’il avait conçu ne permettait aucun changement pourtant indispensable au bon fonctionnement de l’institution. Il fut nocif à l’état de santé des accueillis mais aussi à celui des intervenants.

Mes collègues tombaient malades les uns après les autres (insomnies, dépressions, infections diverses, problèmes allergiques et cutanés...). Beaucoup de ceux qui démissionnaient voyaient leurs symptômes se dissiper rapidement.

Une collègue ayant développé de l’eczéma depuis son embauche a vu celui-ci spontanément disparaître le jour où elle a appris son prochain licenciement.

Pour ma part après trois années d’activité, j’étais en désaccord complet, d’un point de vue éthique et déontologique, avec la politique de l’établissement. Je m’accordai quelques vacances.

 

De nouveaux projets virent le jour. Je partis à Montalivet où s’élabora une première antenne de l’association. Ses fondateurs, Béatrice et Philippe me reçurent avec leurs enfants Axel et Samson dans leur adorable famille. Leur hospitalité me réchauffa le cœur. Une douzaine d’activités différentes de création et de découverte de la nature s’y mettaient en place. L’équipe commença à chercher un local.

Et moi, je devais bientôt retourner à mon pénible travail.
Je me rappelle distinctement avoir connu un vif sentiment de colère à l’égard de cette situation.

Cette colère s’est retournée contre moi.
Je pensai : “ Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour rester dans ce paradis verdoyant. Élaborer de nouveaux ateliers, poursuivre nos séances de travail et nos balades en forêt. Rester encore un peu. ”

Trois jours avant de reprendre mon travail, une douleur aiguë se manifesta au niveau de mes reins. Une colite néphrétique, crise de calculs rénaux, fut diagnostiquée.
Ce syndrome, l’un des plus douloureux de la création, nécessita une hospitalisation et deux mois d’arrêt maladie.
Ce dernier mois me fut recommandé par mon directeur qui m’invita à adopter l’idée d’une longue maladie, même si cela devait mettre un terme à ma carrière...

Cette douloureuse expérience me permit de réaliser, une fois de plus, à quel point mes processus de pensée étaient déterminants par rapport à ma santé. Les souffrances endurées, transmutées en colère associée à la simple idée de retourner travailler dans cet établissement m’étaient devenues toxiques, empoisonnant mes reins. Cet organe est celui de l’énergie vitale pour les Asiatiques.

En fait, peu de temps après avoir commencé cette activité professionnelle, de sourdes douleurs rénales se manifestaient ponctuellement. Je me vidais de mon énergie, mais ne pouvais quitter ce travail alimentaire, vital et toxique à la fois. Toute cette situation m’empoisonnait à petites doses.

Heureux concours de circonstances, je réussis peu de temps après à négocier un licenciement économique.

Ces symptômes disparurent lorsque je quittai ce système dysfonctionnel.


Les nombreux témoignages de personnes ayant connu une rémission convergent sur le fait que le changement de contexte de vie ou de façon de le percevoir est essentiel.

Récemment Arte diffusait : « Histoire de guérison », l’histoire de Ginger Cunes, une femme allemande atteinte d’un cancer du sein. Peu de temps avant le déclenchement de la maladie, elle se sent déprimée et n’a plus goût à rien. « Je n’avais plus de rêves » remarque-t-elle.

Le choc du diagnostic la stimule pour s’occuper d’elle, se consacrer du temps.

Comme l’idée du cancer lui pompe son énergie, elle s’initie à la pratique de la méditation et réalise des exercices de relaxation trois fois par jour. Elle travaille aussi à se découvrir.

Ginger transforme les événements pénibles de sa vie en occasion d’apprendre quelque chose d’intéressant et de plaisant.

Consciente de l’enjeu vital, elle accepte une ablation localisée de sa tumeur.

Pendant la radiothérapie, elle visualise les effets de la « machine guérisseuse ».

Des retraites dans le silence puissant de la nature l’aident à exorciser la peur de rechuter et de mourir.

L’acceptation de sa mort l’aide à profiter de sa vie avec une intensité jusqu’alors inégalée.

En d’autres termes, elle a modifié son contexte de vie tout en réaménageant sa façon de le percevoir.

Aujourd’hui, douze ans après, Ginger est en parfaite santé.

Elle réunit des groupes de malades et leur enseigne ce qu’elle a appris.

 

En 1985, Niro Markoff Asistent, une femme d’origine belge et russe, découvre, à l’occasion d’un dépistage qu’elle est atteinte de sida. Ses médecins estiment qu’il lui reste à vivre un an et demi, deux tout au plus. Elle accepte sa situation, décide de se prendre en mains et d’agir. Elle commence par faire le point sur sa vie.

« En explorant mes souffrances émotionnelles et mes peurs, je découvrais non seulement la source du déséquilibre qui avait abouti à ma maladie, mais aussi ce que je devais faire pour favoriser ma guérison. » (260)

 

Niro change alors radicalement de mode de vie. Elle accepte l’idée de mourir et se consacre avant tout à l’instant présent.

Après avoir exploré les techniques de santé, elle réalise un important travail d’expression de ses émotions négatives, adopte un régime alimentaire sain et équilibré, fait de l’exercice et s’investit dans la pratique de la méditation et de la visualisation. Elle prend en compte ses besoins, s’offre de grandes promenades au bord de la mer, s’accorde du temps et profite de l’instant présent. Elle découvre que sa raison de vivre est d’aimer, de partager et de prendre plaisir à vivre.

Sept mois après, un nouveau test la révèle non seulement en parfaite santé mais aussi séro-négative !
Pour Niro :

« La guérison survient quand nous lâchons le passé, acceptons le présent et nous ouvrons aux mystères du futur. »

Depuis elle a fondé la fondation SHARE (partager en anglais) et aide les personnes atteintes de sida à faire face à la maladie. Elle a écrit un ouvrage « Comment je me suis guérie du sida » et réalise des conférences dans le monde entier.

Dans son livre, la citation d’Hippocrate résume bien le fond de sa pensée : « Réjouissez-vous de vos pouvoirs intérieurs, car ils sont les sources de la perfection et de la sainteté en vous. » (261)

Niro a radicalement modifié sa façon de percevoir l’existence. Elle est devenu actrice de sa santé et de sa vie.

 

En 1986, Mark Griffiths, lui aussi concerné par des symptômes liés au VIH, fait le choix d’abandonner son mode de vie autodestructeur et se consacrer à sa santé. Il découvre les principes d’une vie saine et équilibrée. Il se consacre à de longues randonnées dans la nature et se récite comme un mantra :
« Chaque pas est en train de dissoudre un peu plus ma négativité. »

Mark refuse, comme tous les rescapés du sida, l’équation VIH = Mort. Il découvre l’expérience de San Diego et réalise qu’il lui faut guérir sa vie pour retrouver l’état de santé. Il s’investit alors dans le rêve éveillé dirigé et l’auto-hypnose, le massage et l’auto-massage, la naturopathie, la psychologie et découvre les bienfaits de l’alimentation que préconise le Dr Kousmine. Progressivement, ses symptômes disparaissent et il retrouve confiance en lui. Aujourd’hui, il est bonne santé sans traitement médical et poursuit ses multiples activités.

Mark a créé une association qui porte son nom. Il y a diffusé, entre autre, le premier journal français de santé séropositive : « L’Apprenti Sage », un livret : « Sida ? Première maladie virtuelle de l’histoire », ainsi que la synthèse du programme LIFE (cf. chap. 37). (262)

 

Pour de nombreuses personnes ayant connu une rémission, la maladie constitue l’occasion inespérée de commencer à vivre pleinement. Accepter de se donner de nouvelles priorités. Prendre soin de soi. S’investir dans la pratique de techniques de santé. Adapter son alimentation à ses besoins et faire de l’exercice. Voyager. Se ressourcer au contact de la nature. Partager l’espoir et la vie avec d’autres personnes. Changer de contexte de vie ou sa façon de le percevoir...

 

La nature est le contexte privilégié de toute vie. L’occasion de puiser de nouvelles ressources dans toutes les énergies environnantes.

L’écosystème le plus luxuriant et le plus vivifiant qu’il m’ait été donné de voir est sans conteste l’archipel des Antilles. Lors de chacun de mes voyages, j’ai l’impression de me retrouver, de m’emplir d’une nouvelle énergie bienfaisante, comme si la grisaille parisienne n’était plus qu’un lointain souvenir.

La mer azurée, douce et bienfaisante m’a toujours offert un sentiment de joie et d’enthousiasme unique. En explorant ces îles, ce fut comme une révélation. Comme si mon coeur battait plus fort sous les Tropiques.

D’autant que la mer recèle de véritables trésors de découvertes.

 

Il y a quelques années, je découvris en Israël la ville d’Eilat au bord de la Mer Rouge. Il y avait là un centre de plongée où il était possible de nager avec les dauphins. Je tentais l’expérience. Malgré la fraicheur de l’eau en ce mois de février, le centre ne désemplissait pas. Nous partîmes à une dizaine, équipés d’une tenue de plongée, d’un masque et d’un tuba.

Parvenus au point de rencontre, la consigne était de rester le plus immobile possible et d’attendre patiemment l’arrivée des dauphins. Nous scrutâmes les fonds sous-marins avec une excitation grandissante. Il était clair que la rencontre avec ces fabuleux mammifères dépendait de leur bon vouloir.

Soudain, l’un des plongeurs émis un son de surprise. Il scrutait les profondeurs quand il perçut un léger mordillement sur sa main. Il se tourna et vit un dauphin le regarder dans les yeux tout sourire et serrer très légèrement ses doigts dans sa puissante mâchoire, comme pour le saluer. Le plaisir facétieux des dauphins était de nous surprendre. Celui-là était venu discrètement, échappant aux regards pour faire une bonne blague au plongeur médusé.

D’autres dauphins apparurent. Ils donnaient l’impression de voler dans les eaux. Un spectacle féérique s’offrit à nos yeux. A quelques mètres de nous, glissèrent quatre dauphins espiègles, jouant à se poursuivre tout en nous observant.

Apparurent alors, plus en retrait, une mère et son petit de cinq mois. Ils nageaient autour de notre groupe presque en osmose avec les mêmes mouvements amples et paisibles. J’eus l’impression de vivre un rêve empli d’un sentiment de sérénité et d’amour.

Un dauphin changea de trajectoire et passa à quelques centimètres de moi. J’approchai ma main de son ventre et le caressai sur toute sa longueur. Sa peau était extraordinairement chaude et douce.

J’eus l’impression de rentrer en contact avec l’énergie d’amour d’un être infiniment plus intelligent que moi. Il me donna le sentiment d’être empli de bienveillance et de curiosité amusée à l’égard des êtres humains.

Depuis, j’ai la profonde motivation de profiter de ce remarquable contexte de vie pour créer un nouveau centre de redynamisation en milieu maritime. Conjuguer les bienfaits de la nature à un séjour de ressourcement et de revitalisation.

Cet espace tropical de création, de bien-être s’appellera : « Nagez avec les Dauphins »

Ouvert à tous, ce centre comportera des programmes thérapeutiques de développement personnel à la carte.

Bénéficiant du climat des Antilles, certaines côtes de Floride sont une réserve naturelle de dauphins en liberté. C’est le lieu de mes prochaines expéditions.

 

Imaginez le plaisir de commencer la journée avec le lever du soleil en dégustant quelques fruits exotiques. Puis traverser la plage, plonger dans une mer transparente et saluer les dauphins.

Après une douche fraîche, réaliser à l’ombre des cocotiers quelques exercices de relaxation, de taï-chi, de yoga.

Ensuite s’offrir une promenade en bateau et faire de la plongée afin de s’extasier devant la richesse et la diversité de la flore et de la faune sous-marine. Après un déjeuner local équilibré, se laisser glisser dans une sieste relaxante, se reposer en laissant passer la canicule.

Au réveil, s’investir dans la création, découvrir ses dons d’artiste en peinture et en argile. Se promener en forêt tropicale. Faire du sport... Et revenir au bord de la mer pour se baigner encore dans l’eau magique et régénératrice dans laquelle flamboient les arabesques du soleil couchant.

Après un bon dîner faire place à la fête et au plaisir de danser sur la plage à la lumière de torches et d’étoiles. Voilà ce dont je rêve aujourd’hui. Et ce que j’aimerais vous inviter à partager dans un avenir proche. Le projet est en cours... Je poursuis ma recherche de partenaires. (263)


1°) Laissez vos paupières se fermer et respirer profondément plusieurs fois de suite, concentrez votre attention sur les émotions associées spontanément à ce passage tropical du texte que vous venez de lire.

Après quelques minutes, ouvrez les yeux et remplissez ces deux échelles aussi spontanément que possible.

Je ressens un profond bien-être dans mon corps.

Pas du tout = 0    Tout à fait = 100      Votre note =

Je ressens un profond bien-être dans mon esprit.

Votre note =


2°) À présent, évaluer vos résultats. Indiquer votre score et déterminer ce que vous évoque ce passage tropical en terme de qualité de vie. Suite à cet exercice, consigner vos impressions sur votre journal de bord.

Comme vous le constatez peut-être, la concentration sur quelques évocations positives peut façonner votre bien-être et votre vitalité.

 

Les émotions, générées par votre concentration sur certains types de pensées, se répercutent directement sur votre perception et déterminent votre contexte de vie et sa qualité.

D’où l’importance de se focaliser sur des pensées desquelles naissent des émotions positives bénéfiques à l’état de santé. Et de façon générale, de concrétiser ses projets, ses rêves et de les réaliser.

« Plus on s’approche de son rêve, plus la légende personnelle devient la véritable raison de vivre. » (264)

 

3°) Si vous vous intéressez au processus de santé, je vous invite à lire plusieurs autres ouvrages sur la psycho-neuro-immunologie que vous trouverez dans la bibliographie en langue française. Ils sont tous, à mon sens, aussi passionnants que bénéfiques et montrent l’étendue des ressources dont chacun dispose pour améliorer son état de santé.

 

En résumé, tout contexte psycho-social participe à déterminer le mode de fonctionnement de l’individu à un niveau psycho-physiologique.

Lorsque les paradoxes personnels ou professionnels menacent l’intégrité éthique et déontologique d’une personne, ce à quoi elle aspire et croit, des dysfonctionnements somatiques apparaissent fréquemment.

Cela met en lumière la nécessité de créer un processus de changement dans le système ; et lorsque cela s’avère impossible, de modifier son propre positionnement par rapport à lui, quitte à en changer et à changer de vie.

 

4°) Prendre de la distance et relativiser sa situation s’avère indispensable.
Écrivez spontanément tout ce qui concerne vos difficultés face au système (familial, relationnel, professionnel,...). Vous pouvez écrire sous la forme de lettres adressées aux personnes avec lesquelles vous êtes en conflit. Écrire tout ce que vous avez sur le cœur et que vous n’avez jamais pu dire.
Expulsez toutes les émotions négatives, puis détruisez ces documents. Réitérez cette éciturelibératrice autant de fois que nécessaire jusqu’à parvenir à un apaisement et une tranquillité intérieure.

 

5°) Analysez les relations que vous entretenez avec votre système d’interactions.
Comment un processus de changement peut-il se concrétiser dans les meilleures conditions ? Quel rôle aurez-vous dans ce processus ? Comment opérer un changement en douceur en contournant les résistances ?

La nuit porte conseil. Rêvez que votre situation s’éclaire et s’améliore. Pour cela, concentrez-vous avant de vous endormir sur la joie que vous pourrez ressentir en réalisant ce qui vous tient à coeur. Remercier Dieu, votre ange gardien, votre bonne étoile ou votre guide intérieur de vous permettre de réaliser votre rêve.

Prenez de la distance. Lâchez prise. Offrez-vous quelques jours de répit. Partez en vacances.

En laissant faire les choses, les solutions apparaissent aux travers de signes que l’on peut interpréter. Vous pourrez ensuite déterminer au mieux la façon de modifier ce qui doit l’être. Vous pouvez alors rédiger une lettre stratégique, génératrice de solutions, qui vous permettra de modifier la relation que vous avez avec le système.

 

6°) Si tout changement semble impossible, il vous reste deux possibilités :

- Acceptez la situation. En attendant, adaptez-vous avec les moyens du bord à ce que vous vivez. Investissez-vous dans de nouveaux contacts avec d’autres systèmes plus équilibrants.

- Si votre situation est invivable, à moyen ou long terme, donnez-vous la possibilité de quitter le système qui vous pose problème.


Élaborez de nouveaux projets.

Changez de contexte de vie.

Changez de vie.

Et au besoin, pour y parvenir, faites-vous aider par un professionnel de l'hypnothérapie et de la gestion du stress.

 

________________________________________

(256) Edition Retz.

(257) Holt (1993). cités par Paulhan I. & Bourgeois M. (1995). Stress et coping. Les stratégies d'ajustement à l'adversité. Nodules PUF. 128 p. ( p 105).

(258)  Alaya Pines & Aronson. (1988 ; 1993). Paulhan I. & Bourgeois M. (1995). Stress et coping. Les stratégies d'ajustement à l'adversité. Nodules PUF. 128 p. ( p 105).

(259) Paulhan I. & Bourgeois M. (1995). Stress et coping. Les stratégies d'ajustement à l'adversité. Nodules PUF. 128 p. ( p 105).

(260) Markoff Assistent N. (1992). Comment je me suis guérie du sida et suis redevenue séronégative. Editions Vivez Soleil. 327 p. (p 20).

(261) Markoff Assistent N. (1992). Comment je me suis guérie du sida et suis redevenue séronégative. Editions Vivez Soleil. 327 p. (p 125).

(262) Mark Griffiths a également créé un site internet où toutes ses publications peuvent être téléchargées gratuitement : http://www.sidasante.com

(263) Ce projet, pour être accessible à tous, nécessite des partenaires financiers qui sont bien sûr les bienvenus.

(264) Coelho P. (1994). L’alchimiste. Editions Anne Carrière. 253 p. (p 120).

 

 

 

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: Hypnothérapie en ligne

 

Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2