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40. Les rémissions et l'éthique

 

 

“ Le vrai fondement de la médecine est l’amour ” Paracelse.

“ Chaque patient porte en lui-même son propre médecin. Nous donnons le meilleur de nous-même lorsque nous permettons au médecin qui réside dans chaque malade de se mettre au travail. ” Albert Schweitzer.

 

Investissez-vous dans l’espoir de voir votre situation s’améliorer. Reprenez votre vie en main et profitez de tous les bons moments avec intensité. Goûtez pleinement à toutes les émotions positives en sachant qu’elles constituent les bases de l’état de santé.


Au stade actuel de nos observations, il est possible d'élaborer une réflexion sur le processus de guérison impliqué dans les rémissions spontanées.

Comme nous le savons, les rémissions spontanées constituent de rares exceptions. Certaines statistiques estiment qu'il y en a une pour 20 000 personnes atteintes de cancers. Pourtant, des centaines de témoignages de personnes en rémission attestent de la puissance des techniques de santé.

Depuis l'apparition du virus du sida, cinq personnes au moins sont passées d'une séroposivité à une séronégativité. Et plusieurs centaines de personnes dans le monde ont connu une rémission du sida. Tout en gardant leur séropositivité, elles profitent toujours d’une parfaite santé.

De la même façon, pour de nombreuses maladies chroniques, des milliers de témoignages de rémissions abondent dans le même sens : Les personnes "rescapées" ont toutes vécu une modification importante dans leur cognition, leur mode de vie et leur contexte.

 

Bien sûr, il est impossible et même dangereux d'annoncer que l'on peut permettre à tout à chacun de guérir de pathologies létales. Les conduites magiques sont souvent sources d'amères déceptions.

Cependant, l'espoir de voir sa condition s'améliorer reste un essentiel ingrédient du processus de santé et de guérison.

Comme l'a écrit Bernie Siegel dans « Messages de vie », "on peut se poser la question sur les médecins qui craignent de donner de faux espoirs à leurs patients. Le vrai problème n'est-il pas de ne leur laisser aucun espoir..." (265)

Le médecin met tous ses moyens en œuvre pour aider une personne à guérir et la recherche scientifique continue de montrer l'efficacité des traitements qui sont prescrits.

Dans le même ordre d'idées, il me semble en tant que psychologue qu'il est également indispensable de susciter l'espoir d’améliorer son état de santé, sans toutefois tenir des propos inconsidérés sur la certitude d'une guérison.

Pour paraphraser ce philosophe qu'est parfois Woody Allen, “ le sida et la vie ont au moins un point commun. Il s'agit de maladies mortelles sexuellement transmissibles. ”

 

Accepter l’impermanence des êtres et des choses qui nous entourent est à mon sens la meilleure prévention de l’état de santé. En effet, accepter la disparition de tout ce que l’on possède, faire le travail de deuil par rapport à ce que l’on croit détenir éternellement, en d’autres termes accepter les changements que va nous imposer l’existence est vital.

Peu de temps après ma formation à la psychothérapie éricksonienne, un adolescent souffrant d’acné et de verrues vint me consulter. Le début de ses difficultés de santé remontait à sa puberté et il était conscient de vivre une période de transformation difficile, notamment sur le plan de sa sexualité. Sa main droite était converte d’une demie-douzaine de verrues proéminentes dont les traitements médicaux réitérés n’avaient pu venir à bout.

Je réalisai une séance unique de relaxation et l’invitai à s’imaginer dès demain (des deux mains) pleinement en accord avec lui-même, réconcilié avec ses désirs. Je lui suggérai de se représenter une vie sexuelle épanouie avec sa future partenaire. Un épanouissement qu’il pourrait prendre en main. Le plaisir de se sentir empli d’énergie, bien dans sa peau. Le calme et la paix intérieure...

J’attirai son attention sur les ressources de l’inconscient qui facilitent naturellement la guérison du corps, l’encourageai à écrire et à pratiquer régulièrement des techniques de relaxation-visualisation. A s’imaginer partir les mains libres à l’exploration de son univers sensoriel...

Je l’invitai à réaliser chaque jour un exercice de visualisation : se représenter l’arrêt de l’alimentation sanguine juste au niveau de ses verrues. Privée d’aliment, elles vont simplement pouvoir disparaître.

A son retour de vacances d’été, ses verrues avaient totalement disparu et ses problèmes d’acné s’étaient bien résorbés. Par son travail quotidien, il s’était débarrassé de ses appréhensions, avait acquis une nouvelle confiance en lui, ce qui lui permit de nouer une première relation amoureuse.

 

Lewis Thomas, président d’honneur du centre anticancéreux Sloan-Kettering de New-York estime, en évoquant les verrues, que : « Si mon inconscient est à même de trouver quels mécanismes déclencher pour surmonter ce virus et redisposer les cellules de manière à provoquer le rejet des tissus tumoraux, je n’ai qu’une seule chose à dire : c’est que mon inconscient a une sacrée avance sur moi. » (266)

De nombreuses rémissions similaires ont été relatées par des thérapeutes pour des tumeurs bénignes et bien localisées. Il est parfois possible de constater le même processus de guérison avec le cancer.

 

Il y a douze ans, je rencontrais le père d’un ami, un homme d’une soixantaine d’années. Il avait eu un cancer des poumons et souffrait, lorsque je le rencontrais, de métastases hépatiques et cérébrales. Son espérance de vie était statistiquement de quelques mois.

Il m’apparut épuisé et découragé, attendant la mort avec résignation. Je l’amenais à réfléchir aux causes du cancer. Après un long entretien, il s’aViéra que le facteur déclenchant de la maladie était le souci qu’il se faisait pour ses enfants et notamment pour son fils qui allait se marier.

Bien que réticent à l’égard de tout ce qui n’était pas conventionnel, il accepta de participer à une séance d’hypnothérapie. Nous réalisâmes une seule et unique séance sur le thème de l’acceptation des changements de vie. Je lui proposai de retrouver de très bons souvenirs marqués par le détachement et sa capacité de s’adapter avec souplesse aux événements extérieurs.

Il connut un état de profonde relaxation, oubliant du même coup ses douleurs et son état de fatigue général. Après la séance, je l’encourageais à s’investir dans les techniques de santé et à garder le cap sur l’espoir.

Comme il se prit d’intérêt pour ce type de démarche, je lui offris la liste des ouvrages publiés sur la psycho-neuro-immunologie. Mon ami m’apprit que, peu de temps après notre séance, il s’engagea, parallèlement à ses traitements médicaux, dans la lecture de quelques ouvrages.

Sa situation s’améliora progressivement et il retrouva au bout de quelques années un état de parfaite santé.

En mars 2000, je lui téléphonai et il me dit ce qui l’avait le plus aidé, dans son parcours du combattant : avoir l’esprit au repos et la farouche volonté de vivre.

Toutefois, l'année suivante, de nouvelles épreuves entrainèrent une détérioration de sa santé. Gérard développa un cancer des poumons fulgurant qui l'emporta en été 2001.

 

Le processus de rémission est bien souvent le fait d’une modification en profondeur de notre être. Modifications de ses relations avec soi, les autres et le monde extérieur.

Le changement est le fruit de la souplesse. L’indispensable souplesse dont nous avons besoin pour accepter le changement. Elle peut s’acquérir grâce à des techniques diverses et variées.

 

Lorsque l'on parcourt la littérature à travers les âges, il est possible de constater que des pratiques diversifiées aboutirent à des phénomènes de rémissions.

Notamment à l'époque où les médecines sophistiquées que nous connaissons aujourd'hui n'existaient pas. L'individu alors ne pouvait que prier en espérant qu'une puissance divine le guérisse de son mal.

Et depuis l'aube de l'humanité, des constellations de croyances, érigées en religions, nous invitent à nous recueillir et à prier.

D'ailleurs, n'est-ce pas ce que fait secrètement le plus athée des athées lorsqu'un obstacle majeur se dresse devant lui et qu'aucune issue ne semble envisageable.

 

L'une des raisons du succès des religions peut être liée au fait que la guérison par le miracle y tient une place prépondérante. L'aveugle retrouve la vue. L'impotent se met à marcher. Le mort ressuscite. On le sait intuitivement, l'espoir fait vivre et la foi soulève des montagnes.

L’absorption dans le divin crée un état de conscience chargé d’émotions positives, bénéfiques aux processus de santé.

De même, dans les différentes pratiques que nous avons passées en revue, de la méditation à l'auto-hypnose, ont été recensées des rémissions de pathologies diverses. Bien évidement, ces témoignages, émerveillent ou intriguent, fascinent ou dérangent la communauté scientifique.

Pourtant, certaines personnes condamnées par les médecins les plus « optimistes » réussissent à survivre et à guérir.

De façon générale, ces personnes modifient leurs habitudes de vie nocives et prennent la responsabilité d’influencer le cours de leur existence de façon positive.

Elles s’investissent dans la pratique de ces techniques de santé et stimulent en elles des émotions positives bénéfiques à leur physiologie.

Ces personnes, souvent sportives, pleines d’humour, d’amour et de joie de vivre négocient les changements de leur existence avec souplesse.

La maladie est souvent pour elles l’occasion de s’interroger sur la fonction du symptôme et de trouver un sens nouveau à leur existence en lien avec une forme de spiritualité.

Ces personnes se donnent les moyens de se réaliser. Nombreuses sont celles qui s’engagent à aider bénévolement les autres.

Améliorer son confort, se protéger de ce qui peut aggraver les symptômes et souscrire aux traitements médicaux indispensables font partie de leurs nouvelles habitudes de vie.

Ces personnes sont convaincues qu’une attitude active, positive et combative, agit sur l’état de santé. Elles deviennent “ acteur de leur santé ”.

 

Les plus grands médecins ont compris le rôle essentiel que joue le moral dans le processus de guérison.

Hippocrate lui-même considérait l'esprit et le corps comme deux éléments inséparables d'un même organisme.

Pour Sénèque, le désir d'être guéri fait partie intégrante du processus de guérison.

Et la sagesse populaire sait bien depuis la Rome antique que l'adage : "Un esprit sain dans un corps sain" est une réalité.

En Inde “ lorsqu'une personne dit : "mon cœur n'y est pas" ou "mon foie fait des siennes", il est difficile de savoir si elle parle d'un organe physique ou d'un trouble émotionnel, et on se trouve perplexe devant le fait que le patient n'a jamais fait la différence entre les deux. ” (267)

Ce lien évident entre l'esprit et le corps s'actualise dans le traitement que l’hindou non occidentalisé utilise pour combattre un symptôme. Il en est de même dans toutes les sociétés de culture traditionnnelle.

Ainsi, lorqu'une maladie apparaît, celui qui en est atteint s'isole quelques jours de son village et va méditer et prier loin des autres, dans la nature. Le simple fait de créer un état de conscience modifié et d'espérer le changement suffit bien souvent à la disparition du trouble.

D'ailleurs depuis la nuit des temps, cette connaissance s'est fondue jusque dans la langue de ce pays. En hindi, le mot santé se dit Svastha ( sva = Je ; stha = stable), ce que nous pourrions traduire par le moi équilibré, l'harmonie entre soi et les autres, son corps et son esprit.

Pour renforcer son état de santé, la pratique du yoga (l’union avec le divin) est préconisée.

Les techniques de santé seraient-elles efficaces, à l’image du yoga, en ce qu’elles nous amènent à puiser dans nos ressources intérieures et explorer notre propre divinité ?

 

Voici donc un survol des recherches ayant constitué cette discipline scientifique qu'est la psycho-neuro-immunologie.

Bien qu'ayant évoqué tout au long de cet exposé les surprenants résultats de l'influence de l'esprit sur le corps, je rappelle que le traitement médical reste indispensable si l'on veut mettre toutes les chances de son côté. Bien évidemment, une consultation et un traitement médical s'imposent lorsqu'un nouveau symptôme apparaît, particulièrement une douleur inconnue.


Pour l’avenir, souhaitons que des recherches puissent voir le jour en France.

Elles permettront, je l’espère, de constater à quel point la pratique de ces techniques est indispensable à chacun d’entre nous et plus particulièrement aux personnes hospitalisées. J’espère que cet ouvrage stimulera le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent. Bien sûr, je suis prêt à participer à toute recherche dans ce domaine aussi inexploré que passionnant.

J’espère que la lecture de ce livre pourra insuffler un nouvel espoir aux personnes concernées par la maladie, du fond de leur lit d’hôpital. Améliorer leur qualité de vie. Leur offrir la motivation pour résoudre leur difficulté et se réinvestir dans une dynamique de réalisation, de vie et de santé.

Une recherche sur ce thème serait d’une grande simplicité alliée à une appréciable économie de moyens.

En attendant, je vous invite, vous, cher lecteur, à participer à ma seconde recherche dans ce domaine. Elle pourrait s’intituler : les effets de la pratique des techniques de santé. 
Il vous suffit de remplir les questionnaires et de me les expédier par courriel après avoir analysé vos résultats.

 

Si ce livre vous a offert, ne fût-ce qu’un rayon de motivation et d’espoir, son écriture aura été pour moi pleinement utile. Merci pour votre participation.


1°) Investissez-vous régulièrement dans l’écriture et la relaxation. Il vous sera alors plus facile d’expulser les émotions négatives et d’intégrer en vous les émotions positives bénéfiques à votre état de santé.

 

2°) Pratiquez dans votre quotidien les techniques d'auto-hypnose et de gestion du stress qui vous procurent bien-être et joie.

Vous vous donnerez les meilleures chances de développer vos ressources personnelles et d’agir pour votre santé.

 

________________________________________

(265) Siegel B. (1991). Messages de vie. Laffont. 306 p. (p 97).

(266) Thomas L. (1980). The medusa and the snail. New-York, Bantam Books. La méduse et l’escargot. Belfond. p 63.

(267) Kakar S. (1985). Moksha. Le monde intérieur. Enfance et société en Inde. Confluents psychanalytique. 302 p. (p 69).

 

 

 

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: Hypnothérapie en ligne

 

Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2