32. L'alimentation et l’exercice
physique
« Dis-moi ce que tu manges, je te
dirai ce que tu es. » Brillat-Savarin.
L'alimentation et l’exercice physique participent à garantir
une bonne hygiène de vie favorable à l’état
de santé.
« Que l’aliment soit le premier
médicament » Hippocrate.
Développez les conditions de
votre santé grâce à une hygiène
de vie de qualité. Accordez-vous le temps nécessaire à la
préparation et à la dégustation de repas équilibrés
ainsi qu’à des activités physiques ou
sportives qui vous plaisent et vous correspondent.
Ce que nous absorbons constitue la
base de notre état de santé. Les carences
ou les excès de notre alimentation se répercutent
directement sur notre physiologie.
Une alimentation équilibrée est
modérée en lipides (graisses animales et végétales),
mesurée en glucides (sucres, pâtes, riz, pommes
de terre) ainsi qu’en protéines (viandes, poissons)
et riche en fibres (céréales, fruits et légumes).
Sa diversité favorise l’équilibre
naturel de l’organisme et lui fournit les éléments
dont il a besoin pour préserver l’état de
santé lors des différentes phases de la vie (croissance, âge
adulte, troisième âge).
De nombreux nutritionnistes préconisent
de consommer des produits issus de l’agriculture biologique,
cultivés sans l’usage de pesticides et autres engrais
chimiques. Ces aliments sont plus sains et plus riches en vitamines
notamment.
Il est conseillé de suivre les rythmes
des saisons et de manger, de préférence, des produits
frais correspondant à leur période de production.
Une richesse nutritionnelle excessive alliée à un
manque d’exercice physique augmente le risque de mortalité par
maladies cardio-vasculaires et par cancers.
Ces constats remontent au début du siècle
et indiquent que le cancer a plus de chances de se développer
dans des populations “ aisées et indolentes ” plutôt
que chez les “ pauvres et surmenés ”.
(240)
Siversten (1921) réalise une étude
sur 86 000 personnes. Il montre que le taux de mortalité par
cancers est le plus important pour les personnes ayant une activité professionnelle
nécessitant le moins d’effort musculaire.
Ce chercheur réalise en 1938 une étude édifiante
portant sur une race de souris sujettes au cancer.
Celles qui ont une alimentation non contrôlée et peu d’exercice
physique ont un taux de cancer de 88%. À l’inverse, celles
qui sont soumises à un régime alimentaire “ basses
calories ” et à de l’exercice physique ont un taux
de cancer de 16 %.
Une autre étude confirme ces résultats
et montre que l’exercice permet de diminuer la croissance
tumorale. (241)
D’ailleurs, le simple fait d’injecter à des
souris un tissu musculaire soumis à une activité physique
importante permet de diminuer la croissance tumorale et parfois
de voir disparaître la tumeur. (242)
Les habitudes alimentaires de certaines populations
s’avèrent riches d’enseignements. Ainsi, les
adventistes du 7e jour ne consomment pas de tabac et très
peu de café, de thé, de poisson et de viande. « Or,
une enquête réalisée entre 1958 et 1965 a
montré que le taux de morbidité cancéreuse était
inférieur de 40 % à celui des autres habitants
de Californie. » (243)
Les nutritionnistes savent qu’un régime
pauvre en lipides contribue à l’amélioration
de bon nombre de maladies et notamment du diabète.
« Avec un régime composé d’aliments
naturels et ne contenant que 11 % de graisse (contre 40 % dans
la population dite « normale »), le docteur
Singh a pu libérer de l’insuline, en six semaines,
50 patients sur un groupe de 80 au départ.
Une autre étude publiée dans
le fameux journal scientifique «The Lancet »,
en Angleterre, a montré qu’avec une alimentation
pauvre en graisse, l’insuline que le corps produit normalement
redevient active chez les diabétiques qui peuvent ainsi
retrouver une santé normale en quelques semaines. » (244)
Le jeûne, réalisé sous
surveillance médicale, est aussi un allié thérapeutique
puissant pour retrouver l’état de santé.
« Avant on considérait le
jeûne comme une chirurgie sans scalpel. Grâce à sa
capacité d’auto-régulation, l’organisme
sait exactement ce qu’il doit éliminer au poids
de surcharge. Ensuite, il stocke là où il a besoin
; on obtient donc effectivement une perte de poids et une normalisation
de la tension artérielle, de la circulation cardiaque
mais aussi une régulation de l’équilibre
végétatif. Le jeûne a aussi une signification
plus profonde car il rend le sujet plus sensible et cette sensibilité lui
donne accès à son âme, à sa vie. » (245)
Selon Erika Fehse, réalisatrice d’une
remarquable enquête pour son reportage sur « L’art
de guérir » diffusé sur Arte : « Les
arthritiques pourraient modifier leurs taux sanguins et calmer
la douleur grâce au jeûne et au régime végétarien. »
De même, un collectif de chercheurs internationaux estime qu’une
alimentation macrobiotique peut, associée aux traitements médicaux,
faire régresser des pathologies comme le cancer ou la sclérose
en plaques. (246)
Dans les pays industrialisés où l’obésité est
en constante progression, il semble urgent d’introduire
une éducation à la santé mettant en lumière
le rôle d’une alimentation saine, équilibrée
et d’un exercice physique régulier.
1°) Privilégiez les
aliments frais, les fibres et les légumes. Évitez
l’alcool, le café et autres excitants. Eliminez
aussi le tabac de votre vie. Documentez-vous sur la nutrition
et la diététique. Vous y trouverez les moyens
de renforcer votre état de santé, tout en vous
faisant plaisir.
2°) Pour en savoir plus, vous pouvez
lire les instructifs ouvrages du docteur Kousmine : "Soyez
bien dans votre assiette jusqu'à 80 ans et plus" édité par
Sand et "Sauvez votre corps" édité par
Robert Laffont. (244)
3°) Réalisez chaque jour plusieurs
fois des exercices physiques qui vous sont appropriés
et agréables.
Vous pourrez ainsi profiter d’une
plus grande source d’énergie au quotidien et d’un
sommeil de meilleure qualité.
Pour en savoir +, découvrez nos
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gestion du stress et l'équilibre
alimentaire...
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(240) Ewing J. (1911). Animal
experimentations and cancer. Defense of Research. Pamphlet 4. American
Medical Association. Chicago.
(241) H. P. Rusch & B. E. Kline. Cités
par Simonton C., Matthews-Simonton S. & Creighton
J. (1990). Guérir envers et contre tout. Le
guide quotidien du malade et de ses proches pour surmonter le
cancer. EPI, 335 p. p 260.
(242) Hoffman S., Paschkis K.E. & Cantarow
A. (1960). Exercise, fatigue, and tumor growth. Fed.
Proc., 19 (abs), 396.
(243) Darmon P. (1993). Les
cellules folles. L’homme face au cancer de l’Antiquité à nos
jours. Plon. 573 p. (p 334).
(244) Je cite le Dr Kousmine : "Comme
je le constate tous les jours, quels que soient leurs pays d’origine,
l’ignorance des jeunes médecins en matière
d’alimentation est totale, tout comme était totale
la mienne à l’époque de mes études
en 1922-1928. On ne leur a rien enseigné."
(245) Gaisbauer M. (11-5-2000).
Arte. Théma. L’art de guérir. Réalisé par E.
Fehse. ZDF. (1999).
(246) Cancer et Alimentation. Les
aliments qui tuent... Les régimes qui sauvent. Témoignages
de guérisons. Point de vue médical. Recherches
en cours. (1981). Editions KI. 156 p.
: Hypnothérapie
en ligne
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