1. Le processus de santé
De nombreuses recherches scientifiques montrent
que l'état d’esprit agit sur les processus de santé.
Retrouvez la curiosité de découvrir
vos ressources personnelles. Grâce à elles, vous
pourrez accéder au processus de changement qui est l'essence
de la vie. Adoptez dès à présent un journal
de bord dans lequel vous pourrez écrire régulièrement.
Afin d'explorer, ensemble, cette nouvelle science
passionnante, je vous propose de nous intéresser au processus
de santé lui-même.
La santé est définie par l'OMS
(l'organisation mondiale de la santé), comme "un état
complet de bien être physique, moral, et social et pas seulement
comme l’absence de maladie et d’infirmité."
La maladie, quant à elle, se définit
par un ensemble de symptômes réunis en syndrome(s).
Le syndrome est diagnostiqué grâce à une sorte
de cadre de référence que l'on appelle nosographie.
C'est par l'observation et l'expérimentation que la science
médicale a peu à peu élaboré les traitements
que nous connaissons.
Depuis la logique de Descartes, en Occident et
particulièrement en France, patrie du rationalisme et de
la science, l'esprit et le corps constituent deux entités
distinctes.
La psyché a été assez arbitrairement séparée
de la biologie.
La dimension psychologique fait pourtant partie intégrante des processus
de santé.
Un ensemble d'observations et de recherches
concernant le rôle que joue l'esprit dans le processus
de santé commence à devenir incontournable.
Et, comme souvent, c'est aux États-Unis
que la recherche a considérablement progressé dans
la compréhension de ce lien qui unit l'esprit et le corps.
En réalité, elle ne fait que redécouvrir ce
que l’on sait depuis toujours en Asie.
Ses conclusions aboutissent au fait que
l'état d'esprit agit sur la santé. (2)
1°) Exercice : après avoir lu
ce texte, fermez les yeux, concentrez-vous quelques instants
et ne pensez pas à la santé.
Que se passe-t-il ?
Vous y pensez, n'est-ce-pas ?
De la même façon, si je vous propose
de ne pas penser à un éléphant rose, sa représentation
s'imposera à votre esprit après quelques secondes
de concentration.
De même si je vous invite de ne pas penser à la maladie,
son ombre se profilera dans votre esprit.
Dès le moment ou un mot franchit la barrière
de la conscience, il n'est pas possible de ne pas y penser. D’où l’importance
de se focaliser sur l’état de bien-être et de
santé.
Il n'est pas possible non plus d'entraver le
cours d'une pensée négative.
Dans une certaine mesure, l'inconscient
semble ignorer la négation (non, ne... pas...) dans une phrase.
En cas de douleur, si l'on se répète
: “ Je n’ai pas mal ”, bis, ter,... le mot “ mal ”,
associé à la douleur, aura été répété à trois
reprises. Ce mot est lié aux sensations et aux sentiments
qui y sont rattachés. Il vous focalise sur la sensation
désagréable.
Il est par contre de beaucoup préférable
d'apporter une nourriture saine à son esprit, grâce à une
pensée positive. Par exemple, en répétant
la phrase :
"Je peux progressivement retrouver le bien-être en respirant profondément",
il vous sera possible de constater une modification de la sensation douloureuse.
Le mot douleur amplifie le phénomène
douloureux tout comme le mot bien-être augmente l’état
de relaxation.
Se laisser aller à la tristesse, à la
haine, au désespoir, etc., influe sur l’organisme
en déprimant ses fonctions immunitaires. Ces pensées
produisent l’effet inverse de celles qui concernent l’état
de santé, le plaisir et l’amour. C'est l'un des prolongements
de ce que Bernheim a appelé l'idéodynamisme. (3)
Une pensée entraîne une
représentation mentale. Celle-ci stimule une certaine émotion. À son
tour, chaque émotion a un retentissement spécifique
sur la physiologie notamment sur le système immunitaire. (4)
2°) Avant de vous endormir ou de vous
réveiller, concentrez-vous sur l’espoir de réaliser
ce qui vous tient à coeur. Révez que vos souhaits
les plus chers se réalisent.
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(2) Pour en savoir plus, les références
d’une vingtaine de livres publiés en langue française
se trouvent dans notre bibliographie
de référence.
Pour plus de précisions,
plus de 330 références bibliographiques sont disponibles
dans notre bibliographie générale en langue
anglaise.
(3) Bernheim H. (1891). Hypnotisme,
suggestion, psychothérapie, Octave Doin, Paris (1981).
(4) Zveguinzoff P. (1998). Ces émotions
positives qui guérissent. Vous et votre Santé.
N° 62, 17-21.
: Hypnothérapie
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