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25. Les effets de l'hypnose et de l'auto-hypnose sur la qualité de vie de personnes atteintes de cancers

 

 

L’hypnose et l’auto-hypnose aident l’inconscient à mobiliser les ressources du bien-être et de la santé.

 

Dans un état de relaxation approfondie, explorez votre créativité pour retrouver le confort et le bien-être.


Les symptômes liés au cancer et à ses traitements ont fait l'objet de nombreuses recherches sur l’intérêt d'utiliser l'hypnose pour les soulager.

Voici, par thème, les articles les plus signifiants. A travers les quelques soixante-quinze publications rédigées à ce sujet, notre intérêt se portera principalement sur les expérimentations dans la mesure où elles objectivent les faits scientifiques.


1. Soulager la douleur et l’anxiété

Paul Lea et ses collaborateurs ont réalisé en 1960 une étude portant sur le contrôle hypnotique de douleurs intraitables. Cette recherche porte sur 20 personnes. L'induction est réalisée de façon indirecte et permissive par fixation du regard et suggestion de relaxation. L'idée force introduite au cours de ces séances est que l'hypnose permet de contrôler le processus douloureux.

Sur les 20 personnes qui ont bénéficié de 4 à 20 séances, 18 ont été évaluées.
Douze, c’est à dire 66 %, définissent une modification du caractère de la douleur, diminuent leur prise d'antalgiques, se disent plus relaxées et profitent d'un meilleur sommeil.
Sur les 5 échecs observés, 4 personnes présentent des troubles psychiatriques et 1 est dépendante de la morphine depuis 28 ans.
Ces résultats ne sont pas corrélés avec la profondeur de l’état d’hypnose.

Les suggestions post-hypnotiques concernant la diminution de la douleur se réalisent à condition d'introduire une souplesse dans le délai évoqué. La suggestion post-hypnotique consiste à dire par exemple : “ après la séance, vous aurez la surprise de constater un grand bien-être, un calme intérieur et une tranquillité que rien ni personne ne pourra déranger... ”

Lea souligne l'importance d'élucider les bénéfices secondaires, toutes les mauvaises raisons que l’on a de garder ses symptômes. Il propose à chacun de négocier la diminution de sa douleur à l'aide de pourcentages. Par exemple, la douleur étant de 25 %, je vais la réduire de 5% chaque jour grâce à de l’exercice physique, de la relaxation, des films drôles, etc.

 

En 1961, Vincent Cangello observe des résultats moins probants mais tout à fait appréciables après 3 séances d'hypnose proposées à 21 personnes atteintes de cancer.

12 ont pu apprécier une diminution de leur douleur et ont réduit au moins de moitié leur prise d'antalgique.

9 personnes n'ont pas été en mesure d'accéder à l'expérience hypnotique. Ceci peut être imputable à une hypnose trop directive, élément qui n'est hélas pas mentionné dans cet article.

 

L’une des procédures douloureuses les plus mal tolérée est l'aspiration de la moelle osseuse. Un accompagnement psychologique approprié peut considérablement soulager la personne qui la subit. Depuis ces études, aux Etats-Unis, des spécialistes formés à la relaxation, la sophrologie et l’hypnothérapie aident et accompagnent les personnes dans leur épreuve.

Josephine Hilgard et Samuel LeBaron (1982) se sont intéressés à l'aide que l'hypnose peut apporter pour le soulagement de l'anxiété et de la douleur, dans le cadre de cette procédure. Cette technique a été proposée à 63 enfants et adolescents de 6 à 19 ans atteints de leucémie.

Sur les 24 qui ont accepté d'y participer, 10 ont pu constater une diminution appréciable de la douleur et de l'anxiété dès la première séance, chaque séance étant d'une durée de 10 minutes.

Les autres ont été réfractaires à l'induction par fixation du regard proposé par le thérapeute correspondent aux scores de faible hypnotisabilité à l'échelle clinique de Stanford. Ils n'ont pu bénéficier d'aucune diminution significative.

La diminution de la douleur et de l'anxiété semble donc fortement corrélée avec une forte hypnotisabilité. (170)

 

Dans un protocole envisageant ces mêmes facteurs, Lonnie Zelter et Samuel LeBaron (1982) ont confirmé le fait qu'une technique hypnotique est plus efficace qu'une technique non hypnotique de focalisation de l'attention sur un objet.

Leurs résultats sont fortement corrélés avec la captation de l'attention et la capacité d'imagerie.

 

Il est intéressant à ce propos d'ouvrir une parenthèse sur la notion d'hypnotisabilité.

Joseph Barber a effectué en 1980 la revue des études traitant de la relation entre la diminution des douleurs et une forte hypnotisabilité.

Il ressort de bon nombre de travaux une interdépendance tout à fait évidente entre ces deux aspects. (171)

Or les échelles d'hypnotisabilité standardisées utilisent des suggestions directes et une hypnose que l'on pourrait qualifier d'autoritaire, auxquelles certaines personnes sont franchement allergiques.

Ces échelles ne permettent donc pas d'objectiver la disponibilité des individus à connaître un état de conscience modifié obtenu par le biais des techniques ericksoniennes.

Barber évoque à ce propos les résultats qu'il a observés avec Mayer en 1976.
Dans cette étude portant sur l'analgésie de douleurs dentaires, l'ensemble des 14 personnes est capable de diminuer la sensation douloureuse grâce à une hypnose indirecte et permissive.

L’année suivante, Barber publie une observation sur l'induction d'analgésie rapide.
Il y note qu'avec les techniques ericksoniennes, 99 personnes sur 100 se dispensent d'anesthésique pour des interventions de chirurgie dentaire, et ce tous degrés d'hypnotisabilité confondus.

Il précise toutefois que pour ces 2 études, l'hypnotisabilité n'a pas été mesurée, car elle ne faisait pas l'objet de l'investigation. Cependant, on peut admettre que ces 2 échantillons de population reflétaient la même distribution de l'hypnotisabilité que dans une population normale.

 

Dans une communication comparant les effets de suggestions directes et indirectes, Alman (1979) estime que les résultats ne dépendent pas du degré d'hypnotisabilité mais de la technique employée et que tout individu peut connaître une anesthésie à condition de bénéficier d'une hypnose ericksonienne. Ce qui est confirmé à nouveau par Barber (1978 A et B) par rapport au problème de la douleur chronique.

D'après les conclusions de Jean-Roch Laurence, spécialiste québécois de l'hypnose, la disponibilité de chacun à connaître une expérience hypnotique se révèle stable dans le temps, et ce même à vingt ans d'intervalle entre deux mesures.

 

Pourtant l’apprentissage de l'auto-hypnose permet souvent d'augmenter l’hypnotisabilité. D'ailleurs, d'après d'autres études, cette dimension n'est pas toujours stable dans le temps.

En effet, elle peut être augmentée grâce à des techniques comme le bio feed-back, (172) la privation sensorielle (173) ou simplement en informant la personne qu'il lui est possible de contrôler naturellement l'expérience hypnotique et la profondeur de son état de relaxation. (174)

Barber estime que la motivation et la pratique de l'auto-hypnose permettent d'aboutir à ces mêmes observations ; ce qu'il illustre par une étude de cas des plus édifiantes, dont voici un résumé.

 

Une femme de 66 ans souffrait depuis 3 ans de douleurs lancinantes dues à un cancer. Elle obtient à l'échelle clinique d'hypnotisabilité de Stanford un score total de 0, mais est fortement motivée par l'idée que l'hypnose peut la soulager.

Grâce à une induction indirecte et permissive, elle connaît une relaxation des plus satisfaisantes et, au bout de 4 séances, témoigne d'une grande amélioration de son sommeil et du fait que ses douleurs, bien que toujours présentes, la gênent beaucoup moins.

Après 6 mois de pratique d'auto-hypnose qu'elle effectue grâce à un enregistrement, elle observe une nette diminution de ses douleurs et une augmentation de son appétit et de ses activités.

En fait, comme le démontrent ces travaux, le type de technique utilisée dans le cadre de la thérapie (175) et la motivation (176) constituent des éléments prédictifs beaucoup plus révélateurs que le degré d’hypnotisabilité.

Fermons à présent cette parenthèse sur cette notion d'hypnotisabilité qui n'intervient que très peu sur les résultats obtenus par une hypnose ericksonienne.

 

Revenons donc à l’amélioration de la qualité de vie avec Caracappa, qui observe en 1963 que l'hypnose peut être utilisée avec succès dans le cas de douleurs liées à un cancer terminal.

La pratique de l'auto-hypnose qu'il recommande à ses patients permet de diminuer la douleur et l'anxiété, d'augmenter la relaxation et le calme, l'appétit, le bien-être et le sommeil de façon durable. Cet auteur découvre également que l'administration d'un placebo associée à l'hypnose en potentialise les effets.

Ceci illustre la notion essentielle de croyance qui tendra à déterminer les résultats d'interventions voire d'expérimentations, comme l'a montré Robert Rosenthal.

Par ailleurs, Paul Lea observe que les suggestions ont plus d'efficacité si l'idée d'utiliser l'hypnose provient de la personne elle-même ou du médecin en qui elle a confiance.

Lorsqu'un climat favorable est instauré, de nombreux auteurs soulignent que les personnes atteintes de cancer vivent fréquemment l'hypnose comme un moyen d'échapper momentanément à l'épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête.

Ces études montrent que les résultats sont associés à la manière dont l'hypnose est présentée.

 

Paul Sacerdote, dans ses nombreuses publications, souligne le fait que la douleur aliène la force psychique et le désir de vivre du malade. Par contre, elle augmente bien souvent son attente et sa motivation d'améliorer la qualité de sa vie grâce à l'auto-hypnose qu’il pratique le plus souvent avec succès. (177)

L'induction ne pose que très rarement de difficultés, surtout lorsque l'on a déjà expérimenté quelques unes des nombreuses possibilités de cette technique pour améliorer sa qualité de la vie. Cela a pour effet de motiver avec force le désir de chacun d'accéder à cette pratique, et de s’y investir.

Certains auteurs, cependant, estiment qu’il est indispensable d’accompagner la personne au moins pendant 3 séances pour lui permettre d’accéder à cet aprentissage.

Sacerdote (1968) observe souvent dans le processus douloureux une paradoxale culpabilité réelle ou imaginaire. Tout en la respectant, il suggère à la personne qu'elle a assez souffert et peut se pardonner et pardonner à ceux à l'égard desquels elle éprouve du ressentiment.

Le pardon, qu'il encourage dans certains cas à rester inconscient, est potentialisé par l'acceptation intellectuelle et émotionnelle de l'état de conscience modifiée ; a fortiori s’il s'accompagne d'une modification de l'expérience douloureuse. Il devient alors plus facilement possible de retrouver la confiance et l'espoir d'exercer un contrôle par rapport à la conduction et la perception de la qualité ou la quantité de sa douleur.

L'apprentissage de l'auto-hypnose permet de renforcer ses capacités de mobiliser ses ressources inconscientes et donc de constater qu'il devient possible de s'aider soi-même.

 

De nombreux thérapeutes et chercheurs préconisent à leurs patients de pratiquer cette technique afin d'augmenter leur contrôle interne.

En 1983, Jonathan Kellerman et ses collaborateurs permettent à 16 de leurs 18 adolescents de diminuer significativement l'anxiété et la douleur associée à des procédures douloureuses.

Ces auteurs mettent l’accent sur la relation humaine et affective, indispensable pour obtenir ces résultats.

L'état de conscience modifiée est atteint grâce à une relaxation musculaire progressive, conjugué à un contrôle de la respiration et à la visualisation d'un endroit agréable. Il apparaît là encore clairement que le fait de se concentrer sur des bons souvenirs, ou sur l’espoir de voir sa condition s’améliorer, génère des émotions positives.

Mon hypothèse personnelle est qu’elles participent à libérer des substances antalgiques dont nous disposons à l’intérieur de nous. D’ailleurs, si l’injection de morphine soulage la douleur, c’est bien parce que cette molécule copie l’endomorphine naturellement présente dans notre organisme.

Certains états d’esprit sécrètent des hormones spécifiques.

La détermination créée par l’urgence, par une nécessité vitale, détermine la production et la consommation d’un grand nombre de ressources, comme l’adrénaline et l’endomorphine.

 

Dans les compétitions de haut niveau, certains joueurs poursuivent le match en dépit d’une fêlure voire d’une fracture. La douleur a moins d’importance que leur enjeu.

Le rire et la joie produisent tout un ensemble de substances antalgiques similaires qui modifient la perception douloureuse. Au même titre que l’état de relaxation approfondie.

Une réserve concernant la douleur s’avère toutefois indispensable.

Lorsqu’une douleur nouvelle apparaît, elle constitue le signe d’un symptôme qu’il convient de faire rapidement examiner par un médecin.

En effet, la douleur, signal d’alarme de l’organisme, est à prendre au sérieux comme le reflète cette anecdote.

 

Un ami hypnothérapeute ressentit un matin une douleur assez vive au niveau de la partie gauche de son ventre. Ayant beaucoup de consultations ce jour-là, il mit son art au service de son bien-être, s’imagina une bouillotte glacée sur la douleur brûlante, et la fit diminuer progressivement jusqu’à ce qu’elle devienne supportable.

Le soir venu, une nouvelle séance lui permit de profiter d’une bonne nuit paisible. Le lendemain matin, la douleur s’était amplifiée. Il recommença le même scénario, attribuant au stress ce symptôme récurrent. Par contre, le jour suivant, la douleur était devenue suffisamment insupportable pour qu’il fasse appel à un médecin. La douleur en question était le signe d’une crise d’appendicite aiguë qui le menaçait d’une septicémie à tout moment.

Il fut opéré en urgence, ce qui lui sauva la vie in extremis.

D’où la nécessité de toujours consulter en cas de douleurs inopinées... (178)

 

2. Atténuer les nausées et vomissements

Envisageons à présent l'un des aspects les plus difficiles à supporter de la chimiothérapie - traitement contre le cancer - à savoir les nausées et vomissements.

Lonnie Zelter et ses collaborateurs ont démontré en 1983 que l'hypnose a permis à 12 adolescents de diminuer significativement l'intensité, la fréquence et la durée des nausées et vomissements, ainsi que l'angoisse, liée à ces troubles. (179)

Par voie de conséquence, ils ont également diminué leur traitement antiémétique - médicaments anti-nausées et vomissements.

Ces auteurs notent que des suggestions spécifiques concernant les symptômes sont plus efficaces que des suggestions d'ordre général.

Zelter et ses collaborateurs reproduisent cette expérimentation et en font bénéficier 51 enfants et adolescents, en 1984.

Ils associent à l'hypnose une thérapie de groupe, des trainings de relaxation musculaire et d'imagerie, ainsi que l’apprentissage du bio feed-back.

Une désensibilisation systématique fut également utilisée. Cette technique consiste à se représenter chaque étape du processus médical et à s'en distancier d'un point de vue émotionnel, permettant de se débarrasser de ses appréhensions par le biais d’une réassurance progressive.

Cette recherche leur permet d'améliorer leurs résultats précédents : 75 % des enfants se passent d’antiémétique.

Par ailleurs, aucune corrélation n'est établie entre les résultats et le degré d'hypnotisabilité.

 

William Reed, qui a effectué l'état des recherches dans ce domaine, signale cependant que l'hypnose seule ne suffit pas à diminuer les nausées et vomissements de façon durable.

Par contre la désensibilisation systématique permet d'enrayer ces troubles définitivement.

Il souligne que cette technique agit en outre avec une grande efficacité sur les nausées et vomissements anticipatoires. (180)

 

3. Améliorer l’humeur

Une étude de D. Spiegel (1999), réalisée sur 111 femmes atteintes de cancer du sein montre que le fait d’exprimer ses émotions, apprendre à faire face à la maladie et apprendre des techniques d’auto-hypnose permet d’améliorer significativement l’état d’esprit. Six mois après le début des séances, l’anxiété et la dépression ont significativement diminué. Ce qu’il a déjà observé dans une étude préalable. (181)

Une synthèse des travaux sur les thérapies de groupe montre que dans 19 études sur 22 la qualité de vie est significativement améliorée. Ce type d’aide psychologique est bénéfique à l’humeur, développe une meilleure capacité à faire face à la maladie et à s’y adapter. (182)

 

En résumé, il est possible de constater à travers ces travaux que l'hypnose apporte une aide efficace aux personnes atteintes de cancer.

Cette technique permet de diminuer significativement :

- L'anxiété et/ou l'angoisse. (183)

- La douleur. (184)

- Les nausées et les vomissements. (185)

- Voire, pour certains auteurs, d'avoir des répercussions sur la durée de la survie, comme nous allons le voir.

Rappel important : Pour tout nouveau symptôme, notamment une douleur, il est indispensable de consulter un médecin. Parallèlement au traitement médical, vous pouvez bien sûr utiliser les exercices vous permettant d’explorer et de développer vos ressources personnelles.


1°) Pour diminuer l’anxiété et la douleur ou les nausées et vomissements..., de nombreuses techniques de représentation mentale sont efficaces. Reste à déterminer celles qui auront le plus d’effet sur vous. D’où la nécessité de les tester.

Pour ce faire, je vous invite à noter l'efficacité de chaque technique que vous allez expérimenter par rapport à ces deux propositions et ce à deux reprises (avant et après votre séance).

Je ressens un profond bien-être dans mon corps.

Pas du tout = 0          Tout à fait = 100         Votre note =

Je ressens un profond bien-être dans mon esprit.

Votre note =


2°) - Avant chaque séance dans laquelle vous utiliserez un type de représentation spécifique remplissez ces échelles aussi spontanément que possible. Elles auront la valeur d'un pré-test. Indiquez le type de suggestion que vous allez tester et réalisez votre séance.

 

3°) - Après chaque séance de dix minutes à un quart d’heure, remplissez à nouveau ces deux échelles qui auront valeur de test (en évitant bien sûr de regarder les résultats des premières).

Réalisez l’ensemble des exercices en y consacrant le temps qui vous est utile, éventuellement sur plusieurs jours.

Effectuez la soustraction entre le résultat obtenu au pré-test et au test en indiquant ce que la séance vous a apporté.

Comparez alors les résultats de toutes vos séances et vous aurez la possibilité de déterminer quel exercice vous a été le plus bénéfique.

 

1°) Respiration : Concentrez votre attention sur votre souffle. Imaginez qu’à chaque inspiration le bien-être et le confort se diffusent au plus profond de vous. Imaginez de la même façon qu’à chaque expiration, vous expulsez la sensation d’inconfort hors de vous.

2°) Relaxation musculaire : *
(* = Vous pouvez associer cet exercice à celui qui précède.)
Concentrez votre attention sur votre corps. Respirez profondément et bloquez votre inspiration pendant quelques secondes. Durant ce laps de temps, contractez fortement vos muscles. Prenez conscience de l’énergie de combativité qui est présente en vous et qui vous aide à vous débarrasser de vos symptômes. Laissez vos muscles se détendre en expirant et laissez le bien-être et la sérénité se diffuser en vous. Réalisez cet exercice 5 à 10 fois de suite.

3°) Relaxation à partir d’un bon souvenir : * Réalisez un exercice de relaxation en vous basant sur le lieu qui vous a apporté le plus grand bien-être, la plus grande détente, le plus intense sentiment d’harmonie. Laissez les symptômes s’évanouir au fur et à mesure de votre concentration. Détachez-vous de votre corps par la pensée en explorant vos meilleurs souvenirs.

4°) Réduction des symptômes par visualisation : * Concentrez votre attention sur le ou les symptôme(s). En relaxation approfondie, visualisez les symptômes fondre, diminuer progressivement, perdre en intensité, se rabougrir comme une peau de chagrin et disparaître presque complètement. (Il peut être utile de garder malgré tout une infime partie du symptôme qui fait alors office de signal d’alarme.)

5°) Réduction des symptômes par pourcentage : #
(# = Vous pouvez associer cet exercice aux trois premiers.)
Imaginez l’intensité de vos symptômes sur une échelle de 0 à 100. A chaque inspiration, visualisez une réduction de votre inconfort de quelques pour-cent.

6°) Réduction de leur intensité : # Imaginez qu’à l’intérieur de vous un bouton de commande peut vous permettre d’augmenter ou de diminuer l’intensité de vos troubles. Tournez ce bouton très progressivement vers une augmentation puis vers une diminution de vos symptômes.

7°) Réinterprétation : # représentez-vous le symptôme comme étant lié à l’activation de vos défenses immunitaires vous permettant de retrouver un état de santé idéal.

8°) Réification : # Imaginez que l’inconfort est causé par un objet. Par exemple, un couteau métallique. Vous pouvez modifier cette représentation en la remplaçant par une autre et vous représenter le couteau en train de devenir en plastique puis en caoutchouc, puis en plume...

9°) Utilisation d’un souvenir de guérison : # représentez-vous mentalement le moment où vous avez réussi à retrouver l’état de santé alors que vous étiez malade. Concentrez votre conscience sur les processus internes qui vous ont permis de retrouver une bonne santé. Retrouvez le sentiment de plénitude et de bonheur d’être libre de vos mouvements et de profiter à nouveau de tous les bons moments de la vie.

10°) Anticipation de l’amélioration : # Focalisez votre attention sur le plaisir que vous pourrez éprouver lorsque vous retrouverez le bien-être de l’état de santé. Imaginez toutes les activités agréables avec lesquelles vous pourrez renouer et la satisfaction qu’elles pourront vous procurer.

11°) Catalepsie de la main : # Positionnez votre main et votre avant bras à la verticale en appui équilibré sur votre coude. Laissez votre main se détendre tout en maintenant cette position et oubliez-la. Concentrez votre attention sur la force de vie qui anime votre inconscient dont la mission prioritaire est de vous maintenir en bonne santé. Imaginez les millions de processus physiologiques en interaction parfaitement coordonnés qui œuvrent à la réalisation de votre état de santé. Remerciez mentalement votre inconscient de vous permettre de retrouver l’état de santé idéal auquel vous aspirez. Lorsqu’il sera d’accord pour réaliser cela, il pourra vous le signaler en laissant votre main venir se reposer par des petits mouvements, comme si elle était reliée à une roue dentée. Ces mouvements surprenants sont tout-à-fait normaux et caractéristiques de l’état d’hypnose et d’auto-hypnose. Ils constituent la preuve de l’existence d’un état de conscience modifié qui œuvre à votre état de santé.

12°) Lévitation de la main : # A chaque inspiration, laissez votre main devenir de plus en plus légère, comme si elle était aimantée vers le haut, comme si des ballons gonflés d’hélium la soulevaient de plus en plus. Laissez-la se charger d’émotions positives, de joie et de bien-être et se soulever progressivement pendant qu’une autre partie de vous explore les meilleurs souvenirs de bonheur. Peut-être pourrez-vous percevoir de petits mouvements soulever votre main. Laissez alors simplement les choses se faire d’elles-mêmes. Parvenue à l’apogée de sa légèreté, vous pouvez remercier votre inconscient de faire le nécessaire pour retrouver le confort de l’état de santé. Lorsqu’il sera d’accord pour trouver de nouvelles solutions et reprendre ses activités normales de régulation de l’état de santé, alors vous aurez la surprise de constater que votre main redescend se poser par ces mêmes petits mouvements indépendants de votre volonté.

13°) Transfert de bien-être : # concentrez-vous sur l’une de vos mains qui pourra entrer en contact avec la région de votre corps qui est inconfortable. A chaque inspiration, chargez votre main d’un profond bien-être en relation, par exemple, avec un très bon souvenir. Peut-être pourrez-vous laisser votre main se charger en sensation de fraîcheur ou de chaleur, d’engourdissement, de pesanteur ou de légèreté. Peu importe dès lors que cette sensation soit pour vous synonyme de bien-être. Laissez alors ce grand trésor de ressources actives qu’est l’inconscient diriger progressivement votre main vers la zone d’inconfort. Prenez conscience, lors du contact tactile entre votre main et cette autre partie de votre corps, du transfert de sensation et de son action bénéfique.

14°) Représentation métaphorique de l’amélioration : #
En fonction de vos propres images, représentez-vous retrouver l’état de bien-être et d’harmonie grâce à :
- Une lumière dorée qui se diffuse dans votre corps et votre esprit là où c’est utile.
- Une douche tiède ou fraîche issue d’une cascade d’eau pure qui lave, nettoie et purifie en profondeur tout ce qui a besoin de l’être.
- Un rayon de soleil ou de lune... qui produit un engourdissement localisé au niveau de la zone d’inconfort. Vous pouvez imaginer l’action bénéfique de l’astre sur vos fonctions vitales.
- Une crème magique d’efficacité que vous passez avec attention là où c’est nécessaire.
- Une modification de la couleur de la zone d’inconfort. Imaginez que vous remplissez cette zone d’une encre indélébile qui a la couleur du bien-être...
Vous pouvez articuler ces différentes techniques les unes avec les autres afin d’augmenter encore vos résultats, en inventer de nouvelles et explorer vos potentialités en notant à chaque fois les résultats obtenus sur vos échelles et votre journal de bord. Répétez ces exercices régulièrement. Laissez le temps à votre inconscient de mettre en œuvre tous vos processus internes de santé.

 

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(170) Hypnotisabilité : Forte, moyenne ou faible profondeur de l’état d'hypnose.

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: Hypnothérapie en ligne

 

Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2