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8. Les facteurs de stress chez l’homme

 

 

Des expériences de stress anodines entraînent parfois des répercussions sur ces défenses qui nous préservent de la maladie. Notamment lorsqu’il s’agit d’un stress chronique a priori impossible à contrecarrer.

 

Déterminer au quotidien les facteurs de stress auxquels vous êtes soumis et de quelle façon vous pouvez vous y soustraire. Laissez-vous le temps de mûrir des solutions en pensant à votre bien-être. De la même façon que la nuit porte conseil, le lâcher-prise est indispensable à l’émergence de ressources intérieures.


Les effets du stress pendant la période d'examen sont étudiés sur des étudiants en bonne santé.

Une nette diminution de certaines défenses immunitaires est observée au niveau de la réponse des lymphocytes T32, mais également au niveau du pourcentage de ces mêmes cellules. (33)

Ce stress appelé "académique", diminue par ailleurs le pourcentage des cellules NK et semble augmenter le risque de la mononucléose infectieuse. (34)

 

Ces résultats sont en partie corroborés par une autre étude, dans laquelle on observe chez les sujets très stressés le faible taux de cellules NK et d'interleukine 2 stimulant certaines défenses. (35)

Six semaines après l'examen, ces étudiants ont développé plus d'infections respiratoires que ceux du groupe témoin, non soumis au stress.
Leur niveau d'anxiété est corrélée avec une augmentation du taux de cortisol (36), une hormone du stress dont on sait qu'elle participe à une suppression des réponses immunitaires. (37)

 

Des situations de stress d'ordre psychologique, psychosocial, physiologique, etc., influent de façon déterminante sur les systèmes immunitaire et endocrinien.

C'est notamment par le biais des corticostéroïdes, ces hormones du stress, que s'élabore l'immuno-dépression. (38)

« Si le stress est de quelque durée, la réaction d’alarme est suivie d’une phase d’adaptation durant laquelle la réaction hypophyso-surrénalienne se poursuit, mais d’une manière mieux adaptée aux nécessités de la défense. Cette phase se prolonge plus ou moins longtemps jusqu’à la guérison, à moins que ne survienne une phase d’épuisement, où les surrénales deviennent incapables de maintenir leur hyperactivité, l’organisme risquant alors de succomber devant la persistance des facteurs pathogènes. » (39)

 

Lors de cette phase d’épuisement, se produit une nette diminution de la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui véhicule des messages au niveau du cerveau, mais aussi de l’organisme tout entier.

La carence en sérotonine est corrélée avec une augmentation de l’irritabilité, de l’agressivité et se retrouve associée à la dépression. Cette réaction en chaîne conditionnera dans le même temps une diminution de certaines défenses immunitaires. (40)

Des circonstances exceptionnelles comme un deuil récent, une privation de sommeil ou encore un vol spatial diminuent le nombre de lymphocytes T. (41)

 

L'un des pères fondateurs de la psycho-neuro-immunologie est Georges Solomon. Il réalise en 1972 un état des recherches rétrospectives sur l'immunité.

Il met en évidence les liens existants entre des événements particulièrement agressifs comme le deuil et des maladies telles que le diabète, les troubles coronariens, la colite ulcéro-membraneuse, l'arthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la schizophrénie.

D’autres scientifiques font la synthèse des effets de stress divers sur l'immunité. (42) Là encore, la privation de sommeil, la course de marathon, la malnutrition, une forte consommation de cigarettes ou d'alcool entraînent des dysfonctionnements de l'immunité. (43)

Toutefois, un stress chronique plus bénin permet parfois d'observer une augmentation de l'immunité. L'étude a été, il est vrai, réalisée sur une population de comptables s’apprêtant à collecter les impôts. (44) Dans ce cas de figure, le stress chronique revient chaque année et ne dure qu’une période déterminée.

La nature du stress joue donc un rôle important, néanmoins c’est surtout la façon d’y réagir qui s’avère déterminante.


1°) Prenez une position confortable et relaxez-vous, en respirant profondément plusieurs fois de suite. Imaginez une très haute montagne de votre choix. Visualisez un petit sentier qui grimpe à flanc de coteau en pente douce jusqu’au sommet de la montagne. Représentez-vous emprunter ce chemin en prêtant attention à la flore et à la faune environnante. Laissez vibrer vos cinq sens avec ce fabuleux spectacle de la nature. Faites des pauses durant votre ascension. Prenez le temps de découvrir ce paysage. Contemplez l’espace qui s’agrandit tout autour de vous. Reprenez votre promenade tranquillement en savourant tout ce qui s’offre à vous. Arrivé au sommet, installez-vous confortablement. Imaginez vos soucis, vos tracas, enfermés dans une petite maison au pied de la montagne.
Contemplez l’espace qui vous sépare de tous les stress du quotidien. Respirez profondément et envisagez la distance que vous pouvez mettre entre vous et les difficultés du monde extérieur.

Grâce à cette distance, laissez tranquillement venir à vous des sensations et des émotions agréables. Accueillez-les. Et pendant ce temps, imaginez le plaisir que vous procurera la découverte de la solution. Vous pouvez laisser venir le moyen d’échapper au stress grâce à une attitude psychologique différente. Laissez la créativité de votre inconscient la trouver. Concentrez-vous sur le plaisir que peut vous procurer le contrôle de la situation.
Accordez-vous des moments de relaxation fréquents dans la journée.
Profitez-en pour réaliser cet exercice.

 

2°) Confronté à une situation déplaisante, en transport en commun, par exemple, source intarissable de stress en tout genre, apprenez à réaliser l’exercice précédent.

Pour vous y aider, vous pouvez tout d’abord réaliser votre séance dans les meilleures conditions. Chez vous. Confortablement installé. Une fois l’exercice appris, vous aurez plus de facilité à le mettre en pratique dans le cas de situations stressantes.

Vous pouvez également vous absorber dans la lecture d’un bon livre, dans l’écoute d’un morceau de musique, tout ce qui vous permettra de prendre de la distance par rapport au stress du quotidien.

 

3°) En état de relaxation, imaginez toutes les solutions susceptibles de vous aider à prendre de la distance avec vos difficultés.
Notez-les sur votre journal de bord.
Expérimentez-les lorsque vous serez confronté à un stress.
Notez le fruit de vos expériences en attribuant des notes aux exercices, en fonction de leur efficacité.
Devenez le chercheur et l’acteur de votre santé.

 

________________________________________

(32) Dorian B. J., Garfinkel P. E., Brown G. M., Shore A, Gladman D. & Keystone E. (1982). Aberrations in lymphocyte subpopulations and functions during psychological stress. Clin. Exper. Immunol., 50, 132-138.

(33) Glaser R., Kiecolt-Glaser J. K., Stout J. C. & col. (1985). Stress-related impairments in cellular immunity, Psychiatry Res., 16, 233-239.

(34) Glaser R., Tomei D., Kennedy S. & col. (1988). Cellular and molecular consequence of psychological stress, J. Cell Biochemistry, Suppl., 120. 306.

(35) Dorian B. J., Garfinkel P. E., Brown G. M., Shore A, Gladman D., Keystone E. &
Darby P.
(1986). Stress, immunity and illness - a review. Psychosom. Med., 48, 304-309.

(36) Baker G. H. B., Byron N. A., Irani M. S. & col. (1984). Stress, cortisol and lymphocyte subpopulations, The Lancet, 1, (8376), 574.

(37) Palmblad J., Petrini B., Wasserman J. & col. (1979). Lymphocyte and reactions during sleep deprivation. Psychom. Res., 41, 273-278.

(38) Stein M., Keller S. E. & Schleifer S. J. (1985). Stress and immunomodulation: the role of depression and neuroendocrine function. J. Immunol., 135, 827s-833s.

(39) Decourt J. (1969). Les glandes endocrines. Que sais-je ? PUF. 126 p.

(40) Norden M. J. (1995). Au delà du prozac. Librairie Médicis. 306 p.

Irwin M. & col. (1990). Reduction of immune function in life stress and depression. Biological Psychiatry. 27 (1) 22-30.

(41) Stein M., Keller S. E. & Schleifer S. J. (1985). Stress and immunomodulation: the role of depression and neuroendocrine function. J. Immunol., 135, 827s-833s.

(42) Calabrese J. R., Kling M. A. & Gold P. W. (1987). Alterations in immunocompetence during stress, bearevement and depression : focus on neuroendocrine regulation. Am. J.Psychiat., 144, 1123-1134.

(43) Calabrese J. R., Kling M. A. & Gold P. W. (1987). Alterations in immunocompetence during stress, bearevement and depression : focus on neuroendocrine regulation. Am. J.Psychiat., 144, 1123-1134.

Stein M., Keller S. E. & Schleifer S. J. (1985). Stress and immunomodulation: the role of depression and neuroendocrine function. J. Immunol., 135, 827s-833s.

(44) Dorian B. J., Garfinkel P. E., Brown G. M., Shore A, Gladman D., Keystone E. &
Darby P.
(1986). Stress, immunity and illness - a review. Psychosom. Med., 48, 304-309.

 

 

 

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Sommaire

 

Préface

 

Préambule

 

Information

 

Chapitre 1

 

Chapitre 2

 

Chapitre 3


Chapitre 4

 

Chapitre 5

 

Chapitre 6

 

Chapitre 7

 

Chapitre 8

 

Chapitre 9

 

Chapitre 10

 

Chapitre 11

 

Chapitre 12

 

Chapitre 13

 

Chapitre 14

 

Chapitre 15

 

Chapitre 16

 

Chapitre 17

 

Chapitre 18

 

Chapitre 19

 

Chapitre 20

 

Chapitre 21

 

Chapitre 22

 

Chapitre 23

 

Chapitre 24

 

Chapitre 25

 

Chapitre 26

 

Chapitre 27

 

Chapitre 28

 

Chapitre 29

 

Chapitre 30

 

Chapitre 31

 

Chapitre 32

 

Chapitre 33

 

Chapitre 34

 

Chapitre 35

 

Chapitre 36

 

Chapitre 37

 

Chapitre 38

 

Chapitre 39

 

Chapitre 40

 

Conclusion

 

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Biblio 1

 

Biblio 2