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Pour une vraie prévention
de la santé en France
Championne du monde de la consommation
d'anxiolytiques, d'antidépresseurs
et d'antalgiques, la France continue de creuser le déficit
de la Sécurité Sociale !
Nous assistons aujourd'hui en temps réel à la
mise en place d’une médecine à deux vitesses
qui pénalisera les personnes aux revenus les plus modestes.
Pourtant, des solutions complémentaires à la
médecine
allopathique existent et feignent toujours d'être ignorées par
les pouvoirs publics et par le ministère de la santé :
http://agirpoursasante.free.fr/pages/tech1.html
Pourquoi aucune réelle prévention
psychologique de la santé de nos concitoyens n’est
mise en place par les pouvoirs publics, alors qu’ils en connaissent
l’efficacité, tant pour les malades qu’en terme
d’économie au niveau des dépenses de santé ?
http://agirpoursasante.free.fr/pages/rech1.html
http://agirpoursasante.free.fr/pages/sub1.html
Pourquoi tous les projets de réaliser des recherches sur
ce thème sont systématiquement bloqués au
même titre que les actions de prévention sur le terrain
qui ne sont pas subventionnées ?
Voici quelques éléments
de réponses :
http://agirpoursasante.free.fr/pages/proj1.html
http://agirpoursasante.free.fr/pages/hist1.html
La priorité unique et absolue accordée
aux lobbies médico-pharmaceutiques par nos politiques (et
par bon nombre de médias) n’a-t-elle pas suffisamment
fait la preuve de son échec ?
Même dans le champ de l’aide aux
adolescents suicidaires, les subventions sont bloquées pour
les initiatives non médicamenteuses :
http://agirpoursasante.free.fr/ecbe/pages/proj1.html
http://agirpoursasante.free.fr/adosos
Où sont l'éthique et la déontologie
face à ces
graves problèmes de santé publique ?
Si vous souhaitez participer à une sensibilisation
des pouvoirs publics quant à une nécessaire prévention de la santé,
vous pouvez signer et faire connaître notre pétition.
L'antidépresseur Deroxat accusé d'inciter
au suicide
Dans son édition
du lundi 22 août,
le quotidien britannique The Times reprend, à la « une »,
les conclusions d'une étude médicale indiquant que
les personnes traitées par la paroxétine (l'un des
antidépresseurs les plus prescrits au monde, commercialisé en
France sous le nom de Deroxat) seraient exposées à un
risque élevé de mort par suicide. Ce travail, mené par
un groupe de scientifiques norvégiens, vient d'être
publié dans la revue médicale en ligne BMC Medicine.
Il a été mené à partir des observations
faites sur environ 1 500 personnes avant la commercialisation de
ce médicament, au début des années 1990.
Article
publié dans Le Monde 24 Août
2005
Par Jean-Yves Nau.
Suicide : surconsommation de
soins…
Les suicidés sont des surconsommateurs de soins durant
le semestre précédant le passage à l'acte.
Consultations fréquentes, ordonnances surchargées
(psychotropes et antidépresseurs) et affection de longue
durée constituent des signaux d'alerte.
La mort par suicide survient majoritairement
chez des hommes (deux hommes pour une femme), appartenant à la tranche d'âge
30- 59 ans. Les personnes en situation de détresse extrême,
prêtes à en finir avec la vie, présentent la
caractéristique de multiplier les consultations chez les
médecins généralistes, et à un moindre
degré, chez les psychiatres. Il en résulte une polythérapie,
avec des ordonnances à rallonge, principalement de psychotropes
et d'antidépresseurs, mais également d'hypnotiques
et de tranquillisants.
Cette surconsommation de psychotropes chez
les sujets passant à l'acte,
a été mise en évidence lors d'une enquête
menée par l'Union nationale pour la prévention des
suicides (UNP) en France. Elle a porté sur 308 habitants
de Saint Etienne et de Lyon qui se sont suicidés entre mai
2003 et octobre 2004. Cette population bien connue des services
de médecine légale a été comparée à des
sujets témoins.
Il en ressort une forte corrélation entre l'augmentation
récente de la prescription de psychotropes et l'acte suicidaire.
Près de 90% des femmes et 60% des hommes suicidés
prenaient des psychotropes durant les six mois précédant
l'acte. La corrélation est encore plus marquée à moins
d'un mois du passage à l'acte.
Cette constatation doit servir de signal d'alerte à tout
médecin amené à augmenter la prescription
d'un patient.
Article
publié par Isabelle Eustache dans e-sante le 20/09/2005
Fragments issus du Rapport Intégral
publié par
le Ministère de la Santé
L’usage régulier de médicaments
psychotropes (au moins une fois par semaine pendant les
6 derniers mois) concerne 11,3 % des 18-75 ans. 3,6 % des 18-75
ans ont un usage régulier d’hypnotiques, 7,3 % un
usage régulier
d’anxiolytiques et 2 % un usage régulier d’antidépresseurs.
Ainsi on estime à 3,8 millions le nombre de personnes de
18 à 75 ans consommant au moins un somnifère ou un
tranquilisant par semaine. La consommation quotidienne concerne
2,4 millions de personnes dans cette même tranche d’âge.
A 17 ans, l’usage de médicaments
psychotropes au moins une fois au cours du dernier mois concerne
7,5% des garçons
et 23,6 % des filles (Baromètre Santé 2000). p. 70
Perception sociale :
40,9 % des 15-75 ans considèrent que la consomation de “médicaments
pour les nerfs” est dangereuse dès que l’on
essaye ou que l’on en consomme occasionnellement, et 48 %
situent le danger à une prise quotidienne. p.76
Médicaments psychotropes
. Nombre de décès attribuables : Inconnu. Parmi
les surdoses constatées par les services de police en 2000,
les benzadiazépines apparaissent comme produit associé dans
10 cas sur 120.
. Mortalité prématurée
: pas documenté
. Morbidité : Dans la
population générale,
l’usage d’anxiolytiques peut avoir un effet paradoxal
(effet désinhibiteur) susceptible de favoriser des passages à l’acte
(avec des conséquences en terme de prises de risque et de
délinquance). La consommation à long terme est susceptible
d’entraîner chez certains sujets des dépressions.
p. 74
La prévalence sur la vie entière des troubles dépressifs
serait de l’ordre de 9%. Les troubles névrotiques
concerneraient 4 millions de personnes. p. 407
La iatrogénie médicale englobe l’ensemble
des évênements indésirables consécutifs à l’action
médicale.
(...)
Des événements iatrogènes de toute nature
surviennent en France dans plus de 10 % des séjours hospitaliers.
(...)
Une approche de l’évaluation de la mortalité d’origine
iatrogène, réalisée par l’INSERM en
1997, a permis d’enregistrer 3600 décès iatrogènes
de causes immédiates (0,7% de la mortalité), ou 10
000 décès si l’on totalise causes immédiates
et associées (hors infections nosocomiales). Cette approche
sous-évalue très probablement la réalité.
La mortalité annuelle par cancers liée à l’irradiation
médicale à visée diagnostique est estimée
entre 3 000 et 5 000 décès dont une partie est évitable. p. 161
La
iatrogénie médicamenteuse serait
responsable de 128 000 hospitalisations par an pour les seuls
hôpitaux
publics. p. 164
La prévalence sur la vie entière
des troubles dépressifs
serait de l’ordre de 9 %. Les troubles névrotiques
et anxieux concerneraient 4 millions de personnes. Les troubles
psychiatriques sont associés à une très forte
mortalité. Ils sont responsables de la quasi totalité des
11 500 décès annuels par suicide auxquels il convient
d’ajouter une part difficilement quantifiable de la mortalité non
suicidaire (accidentelle ou associée à la commorbidité somatique,
la consommation d’alcool, de tabac, de drogue). p. 407
Stratégie d’action efficace ou recommandée
(...)
- Identifier les personnes à risque et assurer leur accès à des
traitements efficaces. p. 408 (2
ans après
la publication de ce rapport, les pouvoirs publics ont fait l'inverse)
Un dixième des dépenses de santé et une part
considérable de l’offre de soins leur sont destinées
:
- 20% des lits d’hospitalisation à temps complet sont
spécialisés en psychiatrie ;
- 75 % des places d’hôpital de jour accueillent des
patients psychiatriques ;
-20 à 30 % des consultations de médecine générale
sont motivées par des troubles psychiatriques. p. 409
(...) les troubles dépressifs seuls seraient
responsables de 4 à 8 000 morts chaque année en France.
p. 414
Fichier
PDF - Direction Générale
de la Santé en
collaboration avec l’INSERM - Rapport du GTNDO -
Analyse des connaissances disponibles sur des problèmes
de santé sélectionnés, leurs déterminants,
et les stratégiess de santé publique - Définition
d’objectifs. Mise à jour 13/03/2003.
Pas d'enfant sous antidépresseur,
sauf cas exceptionnel…
Récemment, les antidépresseurs ont été accusés
d'accroître le risque suicidaire chez les enfants et adolescents.
Les conclusions d'une nouvelle évaluation européenne
sont les suivantes : « les antidépresseurs sont
déconseillés chez les moins de 18 ans pour traiter
les troubles dépressifs. Toutefois, ils peuvent être
exceptionnellement prescrits dans certaines situations cliniques
nécessitant un traitement médicamenteux ».
L'hiver dernier, suite à des communiqués émis
par diverses agences de surveillance sanitaire mettant en garde
contre un éventuel risque de comportement suicidaire chez
les adolescents traités par des antidépresseurs,
une interdiction avait été décrétée
en Grande-Bretagne et au Canada. Plus souple, l'Agence française
de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps)
n'avait pas préconisé une interdiction, préférant
rappeler que la psychothérapie doit constituer le traitement
de première intention de la dépression de l'enfant
et de l'adolescent.
Après plusieurs mois d'études et de réflexion,
l'Afssaps n'a pas vraiment changé de position.
Article publié par
Isabelle Eustache dans e-sante le 02/05/2005
Antidépresseurs - Le dossier
noir des labos
Une efficacité incertaine, des effets secondaires alarmants...
le Prozac, le Deroxat et autres Zoloft sont dénoncés
dans un livre à charge, « La grande intoxication » (Le
Cherche-Midi).
C'est l'histoire d'un conte commercial,
d'un enchantement boursier. Celle d'un marché multiplié par
vingt-cinq en moins de vingt ans. Les antidépresseurs
rapportaient 640 millions de dollars de recettes mondiales chaque
année en 1986. Ils
atteignent aujourd'hui 15 milliards de chiffre d'affaires annuel.
Entre-temps, la fée Prozac est passée par là...
Source : Sophie Coignard - http://www.lepoint.fr/dossiers_sciences/document.html?did=153917
La santé n'a pas de prix
Un service de soins à l'américaine
s'installe en France
Approche économique de la maladie: avec sortie de plus
en plus rapide des patients hospitalisés, réduction
catastrophique des lits, instauration d'un budget annuel hospitalier,
concurrence financière entre hôpitaux...
Le message à faire passer à la
population est : "la
santé coûte trop cher".
Mesdames et messieurs les responsables
de la politique actuelle en santé mentale, vous dites que
la santé coûte
trop cher, essayez donc la souffrance et la maladie!
Mais qui a dit que la santé coûtait trop cher? D'abord
des responsables politiques Anglo-saxons, mais ce fut bientôt
repris en France par une politique de santé mentale arrogante
et destructrice, ignorant l'intérêt du patient et
la réalité du soin en psychiatrie.
Vers quoi nous dirigeons-nous? Vers un
service soignant à 2
vitesses, proposant :
•
un soin pour ceux qui pourront encore se payer les cliniques psychiatriques
privées et les mutuelles les plus chères (politiciens et
décideurs
financiers en font partie). Il faut savoir que les cliniques privées
pratiquent en toute légalité une politique de tri du patient à l'entrée
: vous n'y trouverez donc pas de SDF, pas de malade agité ou violent,
pas de schizophrénie ni de psychopathie, et pas non plus de chômeur
ni de bas salaire;
•
et un soin public de moins en moins efficace, réduit et inégalitaire,
discrédité et désormais dangereux, laissé à ceux
qui n'ont pas le choix (en raison de leurs moyens financiers, ou de leur pathologie)
ainsi qu'à tous ceux qui n'ont pas été informés
de la situation.
Gérard
Jarry - Responsable de Psychiatrie
Infirmière - http://psychiatriinfirmiere.free.fr/
A lire également à ce sujet des réflexions concernant
le fameux rapport
Zarifian -
Pour découvrir d'autres
recherches significatives dans le champ de la santé
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détaillée de l'association, cliquez sur le bouton
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