agir pour sa Santé - logo
        
Agir pour sa Santé               
 

 

Consultation

 

Annuaire

 

Agenda

 

Forum

 

Partenaires

 

Réservation

 

Contact


Plan

 

Exercice physique et dépression

 

 

Pour vaincre la dépression, des traitements alternatifs ont fait les preuves de leur efficacité comme l'a évoqué David Servan-Schreiber dans son livre :"Guérir, le stress, l'anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse." Robert Laffont Collection : Réponses. 2003. 301 pages. Un ouvrage de référence sur diverses pratiques naturelles de santé : l'intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR), la régularisation du rythme cardiaque pour contrôler les émotions, la synchronisation des horloges biologiques, l'acupuncture, l'exercice physique, l'apport d'acides gras " oméga-3 ", les techniques de " communication affective "... http://www.guerir.fr/

Une excellente émission a été diffusée à ce propos sur France 2, le 14 juin 2007. David Servan-Schreiber y a évoqué les bienfaits de l'activité physique, de la méditation et de l'EMDR...

A titre indicatif, il y a relaté une étude montrant que l'exercice physique s'avère d'une grande efficacité pour sortir de la dépression. 30 minutes d'exercice physique quatre fois par semaine donnent exactement les mêmes résultats que les antidépresseurs, sans en présenter les inconvénients, notamment en terme de passage à l'acte suicidaire.

Un an plus tard, 40 % des personnes ayant pris des antidépresseurs ont rechuté alors que seuls 8 % de ceux qui se sont investis dans la pratique d'activités sportives ont connu une rechute, soit 4 fois moins !!!

De plus, cet éminent spécialiste recommande en priorité de réaliser un travail de psychothérapie qui est le seul en mesure de remédier durablement à la dépression.

 

 

Exercice physique et maladie d'Alzheimer

 

Une étude passionnante, publiée récemment dans le Journal américain d'épidémiologie, montre de manière éclairante que les personnes âgées qui restent actives dans de multiples domaines, marche, danse, jardinage, gymnastique, jeux de société, sont beaucoup moins touchées par les démences que les personnes sédentaires. Fait encore plus remarquable, l'étude souligne que cet effet protecteur n'est pas lié à l'intensité physique de l'effort accompli mais à la diversité et à la richesse sociales et cognitives des activités pratiquées. "Ce n'est pas nécessairement l'énergie que vous déployez, mais plutôt la diversité qui compte", explique le Dr Constantine Lyketsos, épidémiologiste de l'Université Johns Hopkins et auteur principal de l'étude.

Les chercheurs ont suivi 3.375 hommes et femmes âgés de plus de 65 ans de 1992 à 2000, étudiant le type d'activités qu'ils pratiquaient. Ceux qui en pratiquent le plus sont ceux qui souffrent le moins de démences. Les volontaires étaient interrogés sur la fréquence et la durée des 15 activités les plus fréquemment pratiquées par les seniors : la marche, la natation, le jogging, le bowling, le golf, le vélo, la danse, l'aérobic.... Mais aussi les activités ménagères et le jardinage.

Selon les conclusions de l'étude, même l'activité intellectuelle ou une activité aussi calme que jouer aux cartes est bénéfique, ajoute Lyketsos. "Exercer son corps, c'est aussi exercer son cerveau, puisque le cerveau est central dans la coordination des mouvements". La raison de l'influence de ces activités multiples sur la prévention d'une démence n'est pas expliquée. Selon Lyketsos, la diversité des activités activerait plus de régions cérébrales.

Selon les chercheurs de Johns Hopkins, l'activité agirait dans la prévention de toutes les démences, à l'exception de celles liées à des prédispositions génétiques. L'aspect le plus impressionnant de cette étude réside en effet dans le fait que les chercheurs ont éliminé l'influence des maladies cardio-vasculaires, du diabète et d'autres pathologies sur la survenue d'une démence. Sur les quelques 3.400 personnes de l'étude, 480 ont développé une démence. Celles qui ne pratiquaient qu'une activité ou aucune représentaient 130 de ces cas. Celles qui en pratiquaient plus, 84 des cas seulement.

Une autre étude américaine vient par ailleurs de confirmer que l'exercice physique régulier chez la souris peut prévenir l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Cette étude menée par les docteurs Paul A. Adlard, et Carl W. Cotman, de l'Université de la Californie, a tenté d'évaluer les relations de causalité entre l'apparition de signes cliniques annonciateurs de la maladie d'Alzheimer et la pratique d'un exercice physique régulier.

Pour parvenir à cet objectif, les chercheurs ont eu l'idée d'utiliser des souris transgéniques qui présentent la particularité de commencer à développer des plaques amyloïdes à environ 3 mois. Ces souris ont été divisées en deux groupes : le premier groupe était maintenu dans une situation sédentaire alors que l'autre groupe était placé dans un environnement l'obligeant à faire des exercices physiques réguliers sur des roues tournantes.

Après cinq mois, les chercheurs ont comparé les aptitudes cognitives des deux groupes en les soumettant à de tests consistant à mémoriser le trajet permettant de sortir d'un labyrinthe. Le verdict a été sans appel : les animaux qui ont été soumis au régime d'exercice physique régulier ont mémorisé le trajet du labyrinthe deux fois plus rapidement que les souris sédentaires (2 jours au lieu de 4). De manière corrélée, les chercheurs ont ensuite constaté que le cerveau des souris « sportives » contenait deux fois moins de plaques de beta-amyloïdes, un peptide dont l'accumulation anormale dans le cerveau signale la présence de la maladie d'Alzheimer. Selon ces recherches, l'effet protecteur apparaîtrait après un mois d'exercice continu.

Selon le docteur Stephen Snyder, directeur du programme sur Alzheimer à l'Institut National du Vieillissement, « On savait déjà que dans le cerveau humain qui vieillit les dépôts de beta-amyloïdes augmentent. Mais cette étude nous indique qu'il est possible de réduire sensiblement le développement de ces dépôts par un simple exercice physique quotidien, en tout cas chez la souris. »

Enfin, une dernière étude récente menée par le Docteur Lazarov a montré que le niveau de beta-amyloïdes a diminué dans le cerveaux d'un autre type de souris transgéniques placées, elles-aussi, dans un environnement enrichi, composé notamment de roues, de tunnels colorés et de jouets.

Ces études récentes confirment donc pleinement les résultats de la grande étude canadienne de 2001 qui a porté sur 4615 sujets de plus de 65 ans qui ont été suivis pendant 5 ans. Cette étude avait en effet montré qu'un haut niveau d'activité physique diminuait de moitié le risque de maladie d'Alzheimer.

Bien qu'on ne comprenne pas encore tous les mécanismes neurobiologiques par lesquels se produisent ces effets protecteurs, toutes ces études sont passionnantes parce qu'elles montrent clairement que la pratique quotidienne d'exercices physiques et mentaux diversifiés peut prévenir de manière puissante, indépendamment des autres facteurs de risque, le déclin cognitif et l'apparition de la maladie d'Alzheimer et sans doute aussi d'autres maladies neurodégénératives.

Ces recherches montrent également à quel point notre corps et notre esprit sont indissociablement liés et constituent une entité globale dont nous commençons seulement à entrevoir l'extraordinaire complexité et les fantastiques capacités de régénération.

Confrontée au vieillissement inéluctable de notre population, notre collectivité, à la lumière de ces recherches remarquables, doit tout mettre en œuvre pour permettre à nos aînés de rester physiquement et intellectuellement actifs jusqu'à la fin de leur vie. Dans cette perspective, Il est essentiel que nos seniors puissent être maintenus dans un environnement social, affectif, culturel et cognitif le plus riche possible.

Les anciens, de manière empirique, avaient bien compris, il y a plus de 2000 ans, ce lien profond et cette unité fondamentale entre le corps et l'esprit. Alternant les exercices physiques et les activités intellectuelles, associant les plaisirs de la conversation à ceux de l'art, les Romains pratiquaient dans les thermes un art de vivre que l'écrivain Juvénal a parfaitement résumé dans son célèbre précepte : « mens sana in corpore sano » : « un esprit sain dans un corps sain. ». Jamais cette formule n'a été d'une telle actualité !

René Trégouët

Source et suite : http://www.esculape.com/geriatrie/alzheimprevention.html

 

Vous pouvez également découvrir des articles issus du site Pychomédia :

Troisième âge: Bouger pour mieux penser

 

 

 

Exercice physique et maladie d'Alzheimer
Les bienfaits d'une alimentation saine et équilibrée

 

 

 Recherches

 

 

 Psychologie

 de la santé

 

 Rire

 

 Thérapies

 

 Thérapies

 et

 dépression

 

 Pétition

 

 Exercice

 physique

 

 Alimentation

 

 Divers