Cancer - Rémission, guérison de
cancers
Les nombreux témoignages de
personnes ayant connu une rémission convergent sur le fait que
le changement de contexte de vie ou de façon de le percevoir est
essentiel.
Guérison
de cancer du sein métastasé
de Johanne Robitaille Manouvrier |
« En 1995, je perds mon mari et âme
sœur des suites d’un cancer. Une partie de moi-même
s’envole avec lui. Ma douleur est telle que je reste figée
dans le passé. Malgré mon amour profond de la vie,
mon deuil s’éternise. Je suis prisonnière
de ma souffrance. Au cours de cette période, je subis
plusieurs autres chocs émotifs et pertes d’êtres
chers. C’est lourd à porter. Je masque ma détresse
intérieure par une vie professionnelle fort active, mais
fort stressante. En 2001, mon univers bascule à nouveau :
je suis atteinte d’un cancer du sein avec métastases.
Mon cas est sérieux et je décide de débusquer
les origines de ma maladie. Rapidement, je fais le bilan des
dernières années, cherchant à découvrir
ce qui a pu me mener jusque-là. Je sais que dans son livre
Le Cancer apprivoisé, Léon Renard, mentionne que
le cancer du sein droit chez une droitière est en relation
avec un conflit émotif vécu lorsque quelqu’un
nous tient à distance. Cette phrase lumineuse marque pour
moi le point de départ de ma guérison. Quel est
l’élément déclencheur du cancer et
comment vais-je régler le conflit émotif ?
Je pars à la recherche de moi-même et j’amorce
ainsi mon processus de guérison. Je choisis de vivre et
je décide de transformer ma vie. Étant convaincue
que la force agissante de ma guérison se trouve en moi,
je me donne les moyens de mes convictions. Analyse des rêves,
psychothérapie, focalisation de l’esprit durant
les traitements de chimiothérapie, renforcement du système
immunitaire, méditation et visualisation font partie de
ce traitement que j’initie intuitivement en complément à la
médecine classique.Résultat : la masse de
4 cm sur 3,5 cm et les métastases à un ganglion
lymphatique s’envolent comme par miracle en sept semaines
seulement et sans intervention chirurgicale. Une rare et splendide
guérison ! Le cancer ne m’apparaît pas
comme une maladie à vaincre ou à combattre, mais
plutôt comme une réalité à comprendre
et à dépasser. Ce parcours de vie certes éprouvant
mais combien libérateur a été pour moi une
occasion unique de découvrir et d’actualiser mon
pouvoir de guérison. Ce grand ménage intérieur
m’a permis de recréer l’harmonie corps, âme,
esprit dont j’étais privée depuis la mort
de mon mari. Ainsi libérée, j’ai retrouvé l’amour,
la santé et ma joie de vivre. |
|
Un cheminement porteur d’espoir que je livre dans Notre pouvoir
de guérison publié aux Éditions
Libre Expression,
nous confie Johanne Robitaille
Manouvrier ».
Question d’Agir pour sa santé
Qu’est-ce qu’on découvre dans « Notre
pouvoir de guérison - le message du cancer et des autres maladies » ?
Réponse de Johanne Robitaille Manouvrier :
Mon livre est un témoignage sur une guérison rare et
splendide du cancer. En décembre 2001, je suis atteinte d’un
cancer fulgurant. En plus des traitements prodigués par la
médecine traditionnelle, je découvre mon pouvoir de
guérison et je le fais agir. Chacun d’entre nous possède
ces ressources intérieures qui résident à un
plan supérieur de la conscience. Cet ouvrage propose une perspective
nouvelle de guérison basée sur le rétablissement
de l’harmonie des plans physique, psychologique et spirituel.
Je transmets les outils avec lesquels j’ai appris à activer
mon pouvoir de guérison, qui est bien réel. Je crois
que le cancer, comme les autres maladies, est un message à comprendre,
nous indiquant l’urgence de transformer nos vies. J’ai
voulu démystifier le cancer et je propose de le voir sous
un angle différent pour en guérir : plutôt
que de l’appréhender comme une maladie mortelle, je
l’ai vécu comme un instrument de transformation et de
renaissance. Le lecteur suit pas à pas ce chemin menant à la
guérison.
Question d’Agir pour sa santé
Qu’est-ce qui vous a amenée à écrire ce
livre ?
Réponse de Johanne Robitaille Manouvrier :
En août 1995, mon mari est décédé des
suites d’un cancer. En 2001-2002, j’ai moi-même été atteinte
d’un cancer du sein. Pour guérir, j’ai développé un
modèle de guérison basé sur trois niveaux :
les plans physique, psychologique et spirituel. J’ai cherché à identifier
l’élément déclencheur du cancer et j’en
ai réglé les causes. J’ai appris à activer
mon pouvoir de guérison grâce à la méditation
et à la visualisation. J’ai accepté de transformer
ma vie en décodant les messages que me livrait mon inconscient
par le biais de mes rêves. Tout au long des traitements de
chimio et de radiothérapie, j’ai réussi à conserver
un système immunitaire fort, grâce à un supplément
d’enzymes et de vitamines appelé Immune Boost que j’ai
décidé de prendre intuitivement, sans en parler aux
médecins. Tout cela m’a permis d’éliminer
les cellules cancéreuses, sans intervention chirurgicale.
De l’avis des médecins qui m’ont traitée,
c’est une guérison splendide et très rare. Cette
approche est inédite et porteuse de beaucoup d’espoir.
Car si je l’ai réussi, d’autres le peuvent aussi.
J’ai écrit ce livre pour transmettre un message d’espoir à tous
ceux qui souffrent de cette maladie mortelle. C’est un enseignement
qui aidera certainement les personnes atteintes de cancer, mais également
toutes celles qui sont ou se croient en bonne santé, car c’est
une invitation à découvrir la force de notre pouvoir
de guérison qui a un rôle dans le traitement de n’importe
quelle maladie.
Au moment où j’ai eu ce cancer du sein, il n’y
avait pas de livres intéressants (sauf un, L’aventure
d’une guérison, écrit par Reid Hensen et le Dr
Carl Simonton) qui pouvaient m’aider à comprendre ce
qui m’arrivait. J’ai donc décidé d’en écrire
un pour partager ma vision et mon expérience, et ainsi aider
les autres à participer activement à leur guérison.
Question d’Agir pour sa santé
Quelles recherches avez-vous effectuées ?
Réponse de Johanne Robitaille Manouvrier :
Ce livre est le fruit de mon expérience, de mon vécu.
J’ai entrepris un cheminement spirituel il y a plus de vingt
ans. Ma pensée s’est formée au travers de multiples
ouvrages que j’ai parcourus au cours de ces années.
Ma formation en relations humaines m’a aidé à comprendre
ce que je traversais sur le plan émotif et spirituel. Pour
le reste, je me suis fiée à mon intuition. Ma méthode
de guérison est unique. Elle est toutefois basée sur
les recherches du Dr Carl
Simonton, les travaux du Dr Hamer et la
réflexion du psychologue belge Léon Renard.
Depuis ma guérison et suite à la rédaction
de mon manuscrit, j’ai découvert l’approche du
cancérologue et chercheur, le Dr Claude
Sabbah, créateur
du concept de la Biologie totale des êtres vivants. Ses travaux
vont dans le même sens que ma démarche. Dans son livre
Guérir, David Servant Schreiber amorce la même réflexion.
Depuis la parution de mon livre, j’ai également découvert
les écrits du Dr Janine Fontaine, ceux de Anne
Ancelin Schützenberger,
et plus récemment, le livre de Thierry
Janssen, « La
solution intérieure - vers une nouvelle médecine du
corps et de l’esprit » (Ed. Fayard- 2006).
Pour tous ces écrivains et chercheurs, l’esprit joue
un rôle déterminant dans la guérison.
Je crois que nous assistons à la création d’une
nouvelle médecine basée sur le rétablissement
de l’harmonie corps-âme-esprit. Cette « révolution de
pensée» arrive à point avec les besoins criants
en matière de soins de santé, les coûts inhérents
et une population mondiale vieillissante.
Le 5 octobre 2006.
Témoignage du Docteur
Flore Fournelle-Le Buis m.d., radio oncologue. |
J’ai lu « Notre pouvoir de guérison « de
Johanne Robitaille Manouvrier
Je suis radio oncologue.
J’ai rencontré beaucoup de patients atteints de cancer.
J’ai frôlé la solitude, la peur, le désespoir.
J’ai aussi appris à vivre, à partager et à donner
de l’espoir.
J’ai été émue par « Notre pouvoir
de guérison » de Johanne Robitaille Manouvrier
et je souhaite à toute personne ce potentiel de réflexion.
Johanne Robitaille Manouvrier a fait un travail énorme dans
l’utilisation de ses ressources personnelles, dans l’apprentissage
d’une sérénité spirituelle et ce qu’elle
nous livre est un grand message de vie.
« Le bonheur demande de bouger avec la vie, il exige
la rupture des cercles parfaits. » Pascale Quiviger « Le
cercle parfait »
Il y a le temps qui attend, il y a le temps
qui apprend, il y a le temps qui sauve…
« Guérir d’un cancer, le dépasser
est une longue traversée. S’il
est bien vrai, comme je le pense, que le cancer est un message qui
vient souligner l’urgence de transformer notre vie, je peux
vous assurer toutefois que la traversée ne s’opère
pas qu’avec la force, le courage et la volonté. Elle
requiert une intériorisation, un changement de mentalité et
une focalisation de l’esprit. »
Ce n’est pas en rêvant, mais en lisant « Notre
pouvoir de guérison » que j’ai trouvé la
belle clef que Johanne Robitaille Manouvrier offre aux personnes
atteintes d’une maladie cancéreuse ou autre.
C’est une démarche d’entraide, de partage des étapes
vécues sur le plan physique, psychologique et spirituel.
C’est l’amour et la présence des proches, ce réseau
essentiel au quotidien et à la continuité de l’acceptation.
C’est la contribution de l’échange inhérente à l’amitié.
L’être humain est un tout et on ne traite pas des cellules
malades de façon isolée. La route est difficile et
sinueuse, à quel virage prendrons nous le volant ?
S’enliser dans la douleur et ne pas bouger... ou bouger
et libérer doucement la douleur ?
Prendre conscience que la maladie n’est peut-être pas
complètement un hasard, une souffrance apparue par caprice,
mais qu’il y a là un message, un feu rouge.
« Mais je veux absolument trouver la source du conflit
intérieur qui a déclenché ce cancer »
Cette affirmation de Johanne Robitaille Manouvrier
est la participation essentielle du malade à son traitement, à sa guérison.
Elle l’explique très bien dans les phases de prise
de conscience. Elle décrit Le « lâcher-prise » comme
la première étape, ne plus tout contrôler, avoir
foi et faire confiance d’une part au divin et d’autre
part aux autorités médicales.
Il faudra établir cette alliance de travail avec le médecin
et accepter le difficile traitement proposé. Provoquer le
calme intérieur, méditer, se concentrer et se détendre.
C’est le travail psychologique et spirituel qui allié aux
traitements médicaux mène à la guérison.
C’est une quête d’identité pour aller à la
découverte de soi même, et « se choisir »,
c’est le moment précis ou vivre est une décision
déterminante pour le maintenant et l’avenir.
Découvrir « l’enfant rieur »,
lui donner son envol, sa maturité et sa conscience.
Ce que je retiens au-delà… c’est
aller à la
rencontre des autres et de l’Amour.
Flore Fournelle-Le Buis m.d.
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Rémission puis guérison d'un cancer
du sein de Nicole Criqui
Qu’est-ce que la maladie sinon avoir du « mal à se
dire » et par la même occasion « à être » !
Cependant, « le mal à se dire » a une porte
de sortie dans le corps physique. Le corps qui en dernier recours prend
le relais pour exprimer ce que l’esprit ne coordonne plus car emprisonné, étouffé dans
un tourbillon de préoccupations et d’émotions pernicieuses…
C’est ainsi qu’en 1999, à l’âge
de 37 ans, le diagnostic est tombé comme un couperet, cancer du
sein. Un cancer du sein avec des complications qui m’ont amené un
soir dans une chambre d’hôpital à sentir que le peu
d’énergie
de vie qui me restait s’en allait tout doucement. J’avais touché le
fond mais j’avais également l’intime conviction que
je pouvais encore avoir le choix. De toute mon âme, de tout mon cœur,
j’ai alors réclamé une deuxième chance. J’avais
le sentiment que j’étais passée à côté de
l’essentiel et je voulais vivre pour comprendre.
La révolte, la rage de vivre prirent donc place
dans ma vie. Constatant que les traitements que me proposait la médecine
traditionnelle ne pouvaient guérir que mon physique alors que d’autres
dimensions (psychologique, émotionnelle, affective, spirituelle, énergétique…)
de mon être avaient également besoin d’être soignées
et guéries, je me suis tournée vers des séances de
psychothérapie. Une première prise de conscience m’a
aidée à exprimer oralement ma souffrance. Ce n’était
cependant pas suffisant.
Je me suis alors laissée guider vers la sophrologie. La sophrologie
m’a apporté un contact plus direct avec moi-même, avec
mes ressentis. Je m’accordais durant ces séances un temps
d’arrêt pour m’écouter respirer, pour sentir la
vie en moi. C’était à chaque fois comme un miracle.
Petit à petit, la sophrologie m’a accompagné sur le
chemin de l’apaisement.
D’autres méthodes thérapeutiques comme
l’écriture
et la peinture m’ont fait redécouvrir la spontanéité,
les émotions, les couleurs… Quelques fois ma plume ou mon
pinceau glissaient avec violence, quelque fois avec souffrance, d’autres
fois encore avec joie mais qu’importe j’accueillais et acceptais
chaque expression jusqu’au bout. Un travail de libération
et de réconciliation s’était mis en route. Je me reconstruisais,
je me relevais…
Je découvrais enfin l’essentiel, « moi-même ».
Je me découvrais avec ma richesse et aussi avec mes limites et j’aimais
celle que j’étais. Je n’avais surtout plus peur de m’écouter
pour oser être « moi ». Ainsi, je me suis rendue
dans un Centre Bouddhiste. Un Centre devant lequel, je passais chaque jour
avant la maladie pour aller travailler mais dont je n’avais jamais
franchi la porte. J’ai pu là-bas abreuver la dimension spirituelle
de mon Être.
J’ai également « osé » quitté un
emploi qui ne m’apportait plus de satisfaction et j’ai continué ma
route.
La médecine chinoise, le shiatsu, la constellation familiale, le
reiki ont été autant de moyens sur mon chemin de guérison,
apportant des réponses à mes questions ou me poussant à aller
chercher encore et encore plus loin, au plus profond de moi.
Aujourd’hui, je vois, j’entends, je sens, j’enlace,
je ressens… je me coule dans le tempo de la vie et tout m’est
occasion pour la célébrer la pluie, le beau temps.
Elle est là autour de nous vibrante et belle dans ses diverses expressions.
Aujourd’hui, je pratique le reiki et je donne des cours de relaxation
car le plus beau remerciement que je puisse adresser à la vie
est de faire en sorte que d’autres prennent conscience qu’elle
est « juste là »… pour le reste je
lui fais confiance…
Nicole, mars 2005.
Correspondance avec Nicole au sujet de sa rémission
et de sa guérison
Chère Nicole,
Merci pour votre beau et remarquable témoignage.
Si vous en êtes
d’accord, je vais le publier sur le site “Rémissions” en
indiquant le lien vers votre page perso.
Pourriez-vous avoir la gentillesse de me préciser le type et la
durée de vos traitements médicaux, ainsi que la date de votre
rémission ?
Par ailleurs, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir
m’adresser par mail ou par courrier un certificat médical
attestant de l’amélioration de votre état de santé.
(Mon adresse : Paul Zveguinzoff, Village de Lama, 20218, Lama)
Ce document sera éventuellement présenté aux autorités
médicales qui sont soucieuses de preuves tangibles, comme vous le
savez...
Dans les techniques de santé préconisées par l’association,
quelles sont celles que vous avez mises en pratiques et qui, selon vous,
vous ont été les plus utiles ?
http://remissions.free.fr/pages/met1.htm
En vous remerciant, je vous souhaite une bonne continuation.
Au plaisir de vous lire bientôt.
Cordialement
Paul
Bonsoir Paul,
J'ai enfin eu le temps de regarder votre site de plus près, il est
tout simplement génial et doit être d'une très grande
aide pour beaucoup de personnes. Je vais faire passer l'adresse autour
de moi...
Autrement en ce qui me concerne, j'ai eu une opération du
sein en novembre 99 et une première séance de chimio
le 26 décembre.
Outre les effets secondaires accompagnant le traitement, cela s'est très
mal passé car on m'a injecté le produit directement dans
la veine du bras au lieu d'attendre qu'un cit soit posé. Par la
suite, j'ai été sujette aux thromboses et phlébites
avec une surveillance très serrée et des séjours à l'hôpital.
Je ne sais plus si j'ai eu 6 ou 8 séances de chimiothérapie,
en tout cas, cela a duré jusqu'au mois d'avril. Ensuite, j'ai été traitée
par la radiothérapie. J'ai repris le travail au mois d'octobre
2000. Un traitement hormonal de 5 ans m'a également été prescrit
mais j'ai arrêté au bout de 2 ans car les effets secondaires
me dérangeaient beaucoup.
Vous me demandez la date de ma rémission... si cela ne concerne
que le physique, on peut alors dire que j'ai été apte à reprendre
une "vie normale" au moment de la reprise du travail mais je
me sens vraiment guérie depuis deux ans seulement.
Pour le certificat médical, je vais faire la demande au Centre
Paul Strauss où j'ai été soignée... à moins
que mon médecin traitant puisse m'en délivrer un, je vous
tiens au courant.
Au sujet des techniques préconisées par l'association,
je les ai toutes utilisées. J'avais un but : me relever pour savoir
qui j'étais et je ne pouvais qu'utiliser ces techniques qui me
permettaient de chercher en moi-même, au plus profond pour... me
déchiffrer (au début, j'ai eu un peu de mal avant
de comprendre que les
réponses à mes questions étaient déjà là et
que tout ce que j'avais à faire était de les laisser émerger).
Celle qui m'a été la plus utile ou plutôt celle qui
a produit un déclic est la sophrologie. J'ai eté apaisée
par la sophrologie, peut-être parce que je me reconnectais avec
moi-même.
Le calme, en tout cas, m'a ouvert une première porte. Ensuite,
le reiki m'a énormément aidée (libérée).
Avec le reiki, c'était comme faire un grand ménage mais
en douceur, avec grâce et dans la légèreté...
Tout cela m'a surtout appris à me connaître, à me
rencontrer pour
m'accepter et m'aimer. Une des causes de la maladie, je pense, est un
grand manque d'amour pour soi mais... chacun de nous a besoin de marcher
sur son chemin pour le comprendre...
Je vous souhaite beaucoup de bonheur et de lumière sur votre chemin
et merci pour votre site si plein de vie.
Nicole - http://ncriqui.free.fr/
Guérison de cancer du sein de Louise Vincent
Le couperet tombe : cancer du sein! Elle avait tout prévu,
sauf cela!
Commencent alors les interminables heures d’attente des résultats,
les pénibles traitements de chimiothérapie, les longs silences
de découragement, les mouvements de sursaut, les « au
secours » étouffés au cours de nuits d’angoisse éprouvantes…
Pour que vienne la guérison, celle du corps comme celle du cœur,
elle a dû trouver des réponses à des questions jamais
effleurées auparavant: Est-ce que je veux réellement vivre
? Ma vie a-t-elle un sens ? Est-ce que je m’aime ?
Survivante du cancer est le récit d’une guerrière bien
de son époque, qui suffoquait dans sa cuirasse. L’abandon à l’essentiel
et le lâcher-prise ont été ses deux plus grands défis
pour trouver l’énergie d’affronter un destin potentiellement
fatal.
Avec franchise et humour, Louise B. Vincent décrit sa route bordée
d’embûches, précise et détaille les outils, les
techniques et les pensées qui lui ont sauvé la vie, au sens
propre comme au figuré.
Ce livre a commencé à émerger tout humblement. Au
fil de sa convalescence, Louise écrivait des poèmes sans
aucune attente ni intention. Elle écrivait les poèmes qui
demandaient de venir au monde, qui ne lui laissaient aucun répit
tant qu'ils n'avaient pas été notés dans un grand
cahier.
Puis, en les relisant plus tard, Louise s'aperçut que ces poèmes
portaient des messages: un sur la foi, un sur les masques, l'autre sur
l'amour… Et elle comprit que ces poèmes étaient des
intermédiaires vers un livre qui devait conter l'histoire de sa
bataille et de sa guérison. Ce livre reprenait, entre autres, les
outils que Louise avait trouvés ou avait créés au
cours de la longue année qui favorisa sa reconstruction. Ce livre
contait aussi son cheminement personnel, la découverte de sa peur
de vivre, de son rejet de l'amour et du bonheur ainsi que de sa quête
pour accepter de guérir tout son être.
Biographie de Louise B. Vincent
Louise est une survivante du cancer du sein. Elle a
participé activement à son
processus de guérison ce qui a amené un changement profond
dans sa manière de voir la vie et de réagir aux évènements.
Elle a découvert, développé et raffiné des
outils psychologiques et spirituels puissants dont la visualisation et l’imagerie
mentale (Simonton).
Coach professionnelle, Louise est une entrepreneure qui a œuvré dans
différents milieux : comptabilité, art, gestion et consultation
informatique. Elle détient un BAC en psychologie (diplôme du Québec).
Elle a suivi également
divers cours en relations humaines avec un focus particulier sur l’adaptation
aux deuils et pertes.
Elle présente en conférence les outils décrits dans
son livre et met en évidence les valeurs personnelles qui favorisent
un parcours de guérison totale. Elle enseigne les techniques de visualisation
et d’imagerie mentale qui ont apporté tant d’espoir
et de changements dans sa vie.
Louise s'adresse à toute personne qui ressent un mal-être, un
mal à l'âme, à toute personne qui n’arrive plus à être
humain, se contentant de faire humain, à toute personne qui ne trouve
plus de sens à sa vie.
Sa solide formation en psychologie et en relations humaines, son intérêt
et son amour pour ses semblables, sa façon d’aborder les problèmes
humains avec les couleurs de l’âme et du cœur, en font
une personne à l’écoute particulièrement sensible
aux défis que vous avez à relever.
« À ce point de ma vie, après avoir tant reçu
d'amour et d'encouragements à travers mes épreuves, je ressens
le besoin de "passer au suivant" et de partager cet amour.
Après avoir connu la douleur, la peur de mourir et le désir
de vivre, je vis intensément, plus que jamais ! J’adore
parler de « mes » dauphins, de mes découvertes,
de mes projets, de la vie, quoi… Ma devise ? Lorsque je mourrai,
je ne veux pas m’exclamer : « SI SEULEMENT… ».
Un désir profond cher à mon cœur est d'offrir soutien
et espoir à ceux et celles qui ont à affronter une situation
qui les fait plonger dans la peur et l'insécurité. »
L’imagerie mentale
Lorsque j’ai débuté les traitements de chimiothérapie,
les premiers 3 mois ont été l’enfer pour quelqu’un
qui a peur des aiguilles et ne peut supporter la douleur. J’ai supplié mon
hémato-oncologue de tout cesser. Mais elle m’a proposé autre
chose : de mettre de côté ces traitements et de passer
pour l’instant aux traitements de radiothérapie.
Désireuse d’avoir une meilleure expérience, j’ai
fait des recherches, et j’ai découvert l’imagerie mentale
de Simonton. J’ai passé à travers la radiothérapie
sans brûlure !
Mon radio-oncologue a dit : « Je ne comprends pas! » devant
ma peau blanche et intacte. Je lui ai dit que je faisais de l’imagerie
mentale et il a tout noté à mon dossier. Tout enthousiaste,
il m'a dit: « Dites-le à tout le monde !!! » Voilà,
c'est fait! Je vous l’ai dit!
Je ressentais enfin un sentiment de « compétence » face à la
maladie en découvrant mes ressources intérieures. Je ne dépendais
désormais plus seulement des autres pour guérir.
Lorsque j’ai recommencé la chimiothérapie, j’ai
utilisé la même technique, et j’ai reçu les traitements
sans broncher. Les infirmières ne me reconnaissaient pas en cette
femme calme. Gros changement avec la personne super nerveuse et tendue qu’elles
avaient connu auparavant ! Certaines ont véritablement été sous
le choc de voir cette transformation radicale.
Aujourd’hui j’enseigne l’imagerie mentale de Simonton:
o Pour patients en traitements
o Pour leurs proches aidants
o Pour intervenants
Lors de ces ateliers, nous explorons ensemble les thèmes préconisés
par Carl Simonton :
o Créer une image positive
de soi
o Identifier et affirmer ses
buts
o Éclater son système
de croyances
o Ecouter le langage de son corps
De plus, j’utilise une méthode d’exploration par l’imagerie
mentale à tous ceux qui veulent l’apprendre (écrivains,
coachs, artistes, etc.)
Exemples :
o Rencontrer le « vieux
sage » en soi
o Créer un sanctuaire intérieur
o Créer un coffret « range-peine »
o Reconnaître ses émotions
o Rencontrer un animal bénéfique
(dauphin, cerf, papillon, etc)
La visualisation mentale (méthode Simonton)
Étapes |
Trucs |
La préparation |
o Préparer le scénario :
choisir un symbole pour représenter la maladie ou le problème
et un autre pour représenter le processus de guérison
ou de résolution. |
Exemple :
Le cancer ou la maladie est un petit tas de sable et le symbole de
guérison est une immense vague. Il est impossible ici de donner
des exemples, compte tenu que ce « duo » d’images
peut être utilisé pour le cancer ou toute autre maladie
et pour la résolution de problèmes dans une démarche
de croissance personnelle. |
Durée :
o La relaxation durera
une vingtaine de minutes
o La visualisation du symbole
guérison/maladie ne durera que quelques secondes
o Faites cette pratique
3 fois par jour |
Allons-y ! |
L’ambiance :
o Vêtements confortables
o Couché ou assis |
Je mets une chandelle parfumée ou de l’encens pour me
faire un cocon de bien-être et une douce musique avec fonds de
vagues et sons de baleines |
La respiration :
o Abdominale |
Votre nombril se soulève ! |
1. Faire une relaxation profonde |
Plusieurs CD existent sur le marché. Débuter par les
pieds et terminer par la tête. (CD
de l'association Agir pour sa Santé...) |
2. En 5 minutes: s'imaginer en train
de vivre une situation agréable et positive rencontrée
dans le passé |
Des vacances romantiques ? Une demande en mariage ? Un
cadeau inattendu ? Un travail apprécié ? Un
mot d’amour de son enfant ? |
3. Voir le gros symbole de guérison/résolution
et le petit symbole de la maladie /problème |
Important: La visualisation du symbole maladie /guérison ou
problème/résolution ne doit être faite qu'une seule
fois au cours de la relaxation, même si elle a duré seulement
quelques secondes. |
4. S'imaginer en train de vivre une
situation agréable que l'on souhaite réaliser dans un
futur proche |
Des vacances s’en viennent et on va faire le plein ? C’est
l’anniversaire d’un enfant et on invite ses amis ?
On essaie la nouvelle voiture ? On repeint la maison en couleurs
joyeuses ? |
NB : La visualisation et l’imagerie mentale ne remplacent pas
les traitements médicaux mais servent d’outil concret à la
réduction de la peur et de l’anxiété, à la
découverte d’un sentiment de puissance et d’espoir et à la
communication avec l’inconscient, ce qui permet d’explorer et
d’éventuellement de modifier ses croyances et barrières.
Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la visualisation et l’imagerie
mentale et comment ces techniques peuvent vous aider : http://www.loupmarin.com
Rémission d'une leucémie de Francette Peulon
Le 14 Février 1999, j’apprends que je suis
atteinte d’une
maladie grave,
« UNE LEUCEMIE AIGUE MYELOCITAIRE »
Les souffrances physiques et psychiques causées par cette épreuve
ont complètement transformé une partie de ma vie. Acharnée
pendant plusieurs mois à vouloir guérir mon corps, la rédaction
de cet écrit qui représente pour moi une deuxième
thérapie, m’a permis de retrouver aujourd’hui la paix
et la sérénité que je recherchais.
Mon ouvrage apporte la conviction qu’en acceptant sa maladie, en
chassant ses angoisses, ses pensées négatives et son anxiété grâce à la
relaxation, il est possible d’espérer plus qu’un soulagement,
mais une guérison.
Une image : J’ai pris à mon bras un petit panier que
j’ai rempli d’efforts, de persévérance, de volonté,
de projets, d’objectifs a atteindre, de force de vaincre, de pensées
positives, de détermination à guérir pour aider les « autres » en écrivant :
« AU DELA DE LA REMISSION LA GUERISON DE MA LEUCEMIE »
Que vous pouvez commander Aux Editions Dédicaces : http://www.dedicaces.ca/
Ou à moi directement : Francette PEULON 5, route de La Sèvre
85420 LE MAZEAU Tél : 02 51 52 96 71
E-mail : francette.peulon@wanadoo.fr (en port payé :
18 E 50)
Rémission d'un cancer des poumons métastasé de
Gérard
Il y a douze ans, je rencontrai le père d’un
ami, un homme d’une soixantaine d’années. Il avait eu
un cancer des poumons et souffrait de métastases
hépatiques et cérébrales. Son espérance de
vie était statistiquement de quelques mois.
Il m’apparut épuisé et découragé,
attendant la mort avec résignation. Je l’amenai à réfléchir
aux causes du cancer. Après un long entretien, il s’avéra
que le facteur déclenchant de la maladie était le souci qu’il
se faisait pour ses enfants et notamment pour son fils qui allait se marier
avec une femme qu'il n'appréciait pas.
Bien que réticent à l’égard
de tout ce qui n’était pas conventionnel, il accepta de participer à une
séance de relaxation. Nous réalisâmes
une seule et unique séance sur le thème de l’acceptation
des changements de vie. Je lui proposai de retrouver de très bons
souvenirs marqués par le détachement et sa capacité de
s’adapter avec souplesse aux événements extérieurs.
Il connut un état de profonde relaxation, oubliant
du même coup ses douleurs et son état de fatigue général.
Après la séance, je l’encourageai à s’investir
dans les techniques de santé et à garder le cap sur l’espoir.
Comme il se prit d’intérêt pour ce type
de démarche, je lui offris la liste des ouvrages publiés
sur la psycho-neuro-immunologie. Mon ami m’apprit que, peu de temps
après notre séance, il s’engagea, parallèlement à ses
traitements médicaux, dans la lecture de quelques ouvrages.
Sa situation s’améliora progressivement et
il retrouva au bout de quelques années un état de parfaite
santé.
En mars 2000, je lui téléphonai et
il me dit ce qui l’avait le plus aidé, dans son
parcours du combattant : avoir l’esprit au repos et la farouche
volonté de
vivre.
Toutefois, l'année suivante, de nouvelles épreuves entrainèrent
une détérioration de sa santé. Gérard développa un cancer des poumons fulgurant
qui l'emporta en été 2001.
Rémission d'Angelo Ferro d'un oligo-astrocytome
Je souhaite vous apporter mon témoignage en tant
que patient français cancéreux, en rémission depuis
le 18 mai 2007.
Un soir de janvier 2001, je bascule avec ma famille
dans le parcours du "patient
français".
Une crise d'épilepsie va révéler ma tumeur cérébrale
logée dans une zone inopérable dans mon lobe pariétale
gauche. Je quitte mon hôpital de province et suis transféré à l'hôpital
américain pour réaliser des bilans complets.
A cette époque, je suis agé de 35 ans, marié à Sophie,
père de deux enfants David 5 ans et Maxime 9 mois. Au niveau professionnel,
je gère ma propre PME dans la construction de maisons.
Une fois la biopsie effectuée, nous sommes orientés
sur le CHU de Grenoble. L'IRM révèle ma tumeur cérabrale "inopérable",
avec un pronostic vital déclaré à mon épouse
de " quelques mois".
Je découvre l'univers des protocoles, je deviens invalide avec une
perte de sensibilité de mon pied droit, en devant vivre avec l'épilepsie.
Je suis devenu épileptique, avec une perte de sensibilité du
pied et de la jambe droite.
Sophie va organiser toutes les recherches via internet
et lire de nombreux ouvrages pour aborder l'univers abyssal du "Crabe".
Peu à peu,
nous allons découvrir différentes pistes pour soulager les
effets des chimiothérapies proposées :
phytothérapie, hygiène alimentaire, accompagnement psychologique,
etc...
Nous explorons les multiples médecines complémentaires, alternatives
(médecine chinoise, ostéopathie, hypnose, réflexologie,
magnétisme, homéopathie, relaxation, etc..)
La première étape a été de
trouver un accompagnement psychologique. La deuxième a été de
revoir l'alimentation (surchage pondérale 30KG) : suppression des
laitages, des viandes rouges, légumes, fruits.
Jusqu'en 2005, j'arrête
mon activité professionnelle
et décide de me consacrer pleinement à ma famille et à ma
guérison.
Après une vingtaine de cures de chimiothérapie
jusqu'en 2005, une radiothérapie au printemps 2006, et suite à une évolution
dite " maligne" en décembre 2006, on me propose" l'opération
de la dernière chance". Après trois avis, (car il faut
bien trois avis en général pour toute décision),
je refuse en pleine conscience cette proposition. Face au risque de l'intervention,
je décide en conscience d'attendre. Je décide de réduire
progressivement mon traitement épileptique, et me met en "marche" au
sens propre comme au figuré.
Un matin de février 2007, je décide de faire
une marche de 14 km, avec la ferme intention de réduire progressivement
mon traitement épileptique. Je réitère cette marche
de façon hebdomadaire, accompagné de période de jeûne.
Je sens une amélioration des signes cliniques.
En parallèle, je découvre les méthodes
de visualisation, je fais de façon régulière des séances
de magnétisme,
et redécouvre la méditation.
Nous partons en voyage, à la montagne, à la
mer, et redécouvrons les bienfaits de la nature.
Le 18 mai 2007, l'IRM révèle l'affaissement de la tumeur,
elle a fait "pschitt" comme me le dit mon neuro-oncologue.
A ce jour, j'ai récupéré 90% de mes capacités
motrices, je rejoue au tennis, je peux courir, marcher.
Je confirme que le changement d'environnement joue
un rôle important.
La rémission passe par l'humilité,
la douceur et la patience.
L' approche globale en est la clé.
Voici les différentes approches que j'ai expérimentées
:
- relaxation : méthode vittoz, avec ressenti
corporel, yoganidra
- visualisation:
pendant la chimio, représentation d'une "rivière argentée",
circulant dans les veines et nettoyant tout ce qui a besoin de l'être. Pendant
la radiothérapie, "la
main de Dieu",
visualisation d'un rayon laser nécrosant ma tumeur. (pour en savoir
+ : lire "Visualisations
de guérison" du Dr Gerald Epstein, cet Article ou
encore le livre Agir pour sa Santé.)
- l'hypnose ericksonienne: thérapie brève.
- approche MLC (Méthode de Libération des Cuirasses).
- suivi régulier par un psychothérapeute, approche humaniste
selon K. Rogers et Focusing.
- très important, la marche en solitaire, reconnection avec la Nature.
- mais aussi le cheminement spirituel : un chemin de foi, d'espérance en
la vie.
Toutes ces approches thérapeutiques m'ont conduit à déposer "mes
fardeaux" et à "renaître" grâce au lâcher-prise.
Face à l'opacité, à la nébuleuse du système
de santé, il existe des hommes et des femmes qui forment une chaine
d'Espérance, pour nous conduire vers la lumière.
Angelo Ferro.
Pour découvrir l'attestation
de rémission.
Rémission et guérison d'un cancer
du sein de Ginger
Récemment Arte a diffusé : « Histoire
de guérison », l’histoire de Ginger
Cunes, une femme allemande atteinte d’un cancer du sein. Peu
de temps avant le déclenchement de la maladie, elle se sent déprimée
et n’a plus goût à rien. « Je n’avais
plus de rêves », remarque-t-elle.
Le choc du diagnostic la stimule à s’occuper
d’elle, se consacrer du temps. Comme l’idée du cancer
lui pompe son énergie, elle s’initie à la pratique
de la méditation et réalise des exercices de relaxation trois
fois par jour. Elle travaille aussi à se découvrir. Ginger
transforme les évènements pénibles de sa vie en occasion
d’apprendre quelque chose d’intéressant et de plaisant.
Consciente de l’enjeu vital, elle accepte une ablation
localisée de sa tumeur.
Pendant la radiothérapie, elle visualise les effets de la « machine
guérisseuse ».
Des retraites dans le silence puissant de la nature l’aident à exorciser
la peur de rechuter et de mourir.
L’acceptation de sa mort l’aide à profiter de sa vie avec
une intensité jusqu’alors inégalée.
En d’autres termes, elle a modifié son contexte de vie tout en
réaménageant sa façon de le percevoir.
Aujourd’hui, douze ans après, Ginger est en
parfaite santé.
Elle réunit des groupes de malades et leur enseigne ce qu’elle
a appris.
Rémission d'un lymphosarcome de M. Wright
L’un des récits les plus poignants de rémission
est évoqué dans
la publication du Docteur Klopfer. (réf. 1)
Il y raconte l'histoire de Mr Wright, un homme qui était
atteint d'un lymphosarcome. Il s'agit d'un cancer des ganglions lymphatiques.
Malgré le stade très avancé de sa maladie — son
pronostic de survie était de deux semaines — Mr Wright espérait
qu'un nouveau traitement, le Krébiozène, le tirerait d'affaire.
Il avait lu des articles à ce sujet. Dans toute la communauté scientifique,
ce médicament était porteur d'un immense espoir. Il supplia
son médecin de lui administrer ce traitement qui n'en était
qu'à une phase expérimentale.
Devant l'insistance de son patient, qui y voyait une "occasion
inespérée" de
revivre, Klopfer accepta en dépit du fait que son patient était
mourant.
Une semaine après, ses masses tumorales, de la taille
d'une orange, s'étaient complètement résorbées.
Au bout de dix jours, Mr Wright avait quitté l'hôpital et
repris toutes ses activités.
Après deux mois de santé quasi parfaite, les résultats
de l'étude portant sur ce nouveau médicament furent publiés.
Ils étaient des plus décevants. Cela affecta considérablement
le moral de Mr Wright. En peu de temps, les mêmes symptômes
se développèrent à nouveau.
Le Docteur Klopfer eut alors l'idée d'utiliser la dimension d'espoir
qu'avait suscitée le traitement.
Il affirma à son malade : "Un nouvel arrivage de médicament
particulièrement pur et superactif doit nous parvenir demain et
avec cela nous pourrons au moins égaler les effets bénéfiques
produits par les premières injections."
Mr Wright se raccrocha à ce nouvel espoir, "fut
transporté de
joie et rempli de confiance."
A nouveau, en dépit d'un stade pratiquement terminal, les tumeurs
fondirent et le malade recouvra une bonne santé encore plus rapidement
que la première fois.
Son cancer avait disparu. A nouveau, il reprit ses
nombreuses activités
sans plus souffrir d'aucun symptôme.
Le caractère étonnant de cette histoire tient au fait que
le Krébiozène "hyperactif" n'a jamais existé.
Son médecin lui a simplement injecté en « grandes
pompes » de l'eau distillée.
Le médicament actif n'était en réalité que
son ferme espoir de voir disparaître la maladie.
Hélas, cet effet placebo fut détruit deux mois après
par la publication des derniers résultats de l'étude. Le
communiqué concluait que "les tests conduits dans l'ensemble
du pays démontrent que le Krébiozène n'a aucun effet
dans le traitement du cancer."
Mr Wright mourut quelques jours après avoir pris connaissance de
cette annonce.
Cette histoire étonnante et tragique montre la force
de la croyance. Des témoignages de rémissions sont répertoriés
pour de nombreuses maladies. A chaque fois, l’intime conviction
de la personne joue un rôle déterminant dans sa guérison.
Sans prétendre que tout le monde puisse guérir
d'un cancer, chacun dispose cependant de potentialités pour
lutter personnellement contre la maladie. Ces potentialités peuvent
se transformer en ressources actives agissant dans le sens de la guérison.
Ce processus de transformation est favorisé par la pratique de techniques
de relaxation et de gestion du stress.
En effet, d'après un nombre conséquent d'études, se relaxer,
c’est
vivre mieux et plus longtemps...
L'une de ces recherches particulièrement éloquente
porte sur 66 personnes atteintes de cancers.
6 séances d'apprentissage de la relaxation et de techniques de gestion
du stress ont été réalisées. Au bout de 6 mois,
on observe l'augmentation de la vigueur alors que diminue l'anxiété,
la dépression, la confusion et la fatigue.
Comme de juste, ces personnes
utilisent des stratégies de coping actives, corrélées avec l'augmentation
de l'espérance de vie. Ces résultats
sont liés à l'augmentation du nombre et de l’activité des
cellules NK. Les derniers résultats de l'étude indiquent que
le groupe ayant participé à l'apprentissage de ces techniques
connaît deux fois moins de rechute et trois fois moins de mortalité que
le groupe témoin. (réf. 2)
Parallèlement aux traitements médicaux, il
semble primordial d'intégrer des techniques de santé, de
gestion du stress et de relaxation au sein de l'hôpital.
______________________________________________
(1) Klopfer B. (1957). Psychological
variables in human cancer, Journal of Projective Techniques, 21,
331-340.
(2) Fawzy
I. F., Cousins N., Fawzy N. W., Kemeny M. E., Elashoff R. & Morton
D. (1990). A structured psychiatric intervention for cancer
patients. I. Changes over time in methods of coping and affective disturbance.
Arch. Gen. Psychiatry, 4 Aug., 720-725. II. Changes over time in immunological
measures. Arch. Gen. Psychiatry, 47, Aug., 729-735.
Autres rémissions de cancers évoquées
sur le Web
Le site du Dr Claude Fournier, médecin depuis 1981, est remarquable.
Il y relate de nombreuses rémissions associées à des pratiques diverses.
Helen Liang triomphe d'une tragédie, combattant un lymphome avec
le qigong, le tai chi et la médecine chinoise.
L'odyssée d' Helen Liang
Maître Zhang Guang De - Il décide de lutter
seul contre un cancer du poumon inopérable, puisque l'enveloppe
du coeur est atteinte. Il se retourne alors vers la médecine traditionnelle
qui avait baigné son enfance et recherche dans les textes les anciennes
méthodes pour arrêter l'évolution du mal. Il lui faudra
huit années de lutte acharnée pour sortir de la maladie,
enrichi d'une expérience fantastique de guérison. Source:
Casays, Dominique. Une Méthode qui a du Souffle dans Arts et Combats,
mars 1995, p. 78
La place qu'occupe aujourd'hui le qigong dans une
approche intégrée
du cancer ne serait sûrement pas la même si ce n'eût été de
l'impulsion que lui a fournie madame Guo Lin. La Chine doit à cette
femme la mise sur pied des clubs de rétablissement du cancer dont
se sont inpirés d'autres pays. Avec cet oeuvre, elle laisse un merveilleux
héritage d'espoir et d'encouragement pour tous ceux qui souffrent
de cette maladie.
Rémission spontanée - Reportage diffusé sur
Arte (Emission du 04 mai 1999).
A voir DVD : le mystère qui
est en nous
Un film de : George Crawford, Eric Ellena
Format disponible : DVD
Versions : Français, Anglais, Espagnol, Portugais
52 min+ 20 min (bonus) + Livret = 19 €
EXERCICE PHYSIQUE, TECHNIQUES DE RELAXATION ET MEDITATION
: ACTION POSITIVE SUR LE PRONOSTIC VITAL DE CERTAINS CANCERS
 |
Le stress, omniprésent dans notre vie moderne,
a indéniablement des effets délétères
sur notre santé. Si son implication directe en tant que facteur
de risque de certaines pathologies, notamment cardiovasculaires,
est aujourd’hui démontrée, le rôle du stress
dans la genèse et l’évolution d’autres
maladies, dont les cancers, est moins bien établi : il ressort
néanmoins de diverses études scientifiques qu’un
nombre non négligeable de patients atteints de certaines formes
de cancers ont déclenché leur maladie après
un stress important ; d’autre part, la maladie en elle même
et ses traitements souvent lourds sont source d’anxiété,
d’asthénie, et donc de stress.
L’exercice physique aide les patients à mieux
lutter contre la fatigue et l’anxiété générées
par leur pathologie et par les traitements médicaux ou chirurgicaux
auxquels ils sont soumis.
Les techniques de relaxation et de méditation permettent aux patients
d’accéder à un niveau de sérénité,
d’apaisement, où ils puisent l’énergie nécessaire
pour faire face à la maladie.
Le mode d’action de ces techniques a fait l’objet d’études
scientifiques sérieuses, en particulier menées par l’Institut
National Américain de la Santé et il est en partie élucidé :
elles augmentent d’une part l’émission d’ondes alpha
au niveau cortical, et stimulent d’autre part la production d’oxyde
nitrique dont l’élévation du taux sanguin a des effets
bienfaisants pour l’organisme.
Pour pallier aux effets dévastateurs du stress
et de l’anxiété, la science et la médecine
se tournent de plus en plus vers ces méthodes, véritables
adjuvants de la médecine et de la chirurgie, qui apportent
un complément intéressant aux traitements traditionnels.
Elles sont aujourd’hui au programme de la plupart des facultés
de médecine américaines.
Depuis plusieurs années, un cancérologue
français, le docteur Thierry Bouillet, conseille à ses
patients de faire du karaté et de la méditation. Avec
un spécialiste des arts martiaux, lui même adepte de
la méditation, il a crée un club spécialisé,
la CAMI ou Cancer Arts Martiaux Informations, où viennent
une quarantaine de personnes de 25 à 75 ans.
|
Un documentaire et son DVD sont sortis en France
en juin 2006 sur ce thème.
Dans le documentaire produit par French Connection Films en 2005/2006,
cinq patients répartis entre Paris, Boston et le Connecticut, nous
racontent avec émotion leur combat pour la vie. Ils expliquent comment
le karaté, l’exercice physique et la méditation les
ont aidés dans leur combat pour la vie.
L'île où les
hommes oublient de mourir
|
Le journal américain The New-York Times
a publié la
semaine dernière un article extraordinaire intitulé « L'île
où les gens oublient de mourir » (The Island Where
People Forget To Die).
Il rapporte l'histoire d'un combattant de la
seconde Guerre mondiale d'origine grecque, Stamatis Moraitis, qui
partit s'installer aux Etats-Unis après l'Armistice.
Alors qu'il avait adopté le style de vie américain,
avec villa en Floride, deux voitures, trois enfants, Stamatis Moraitis
apprit en 1976 qu'il avait un cancer des poumons. Neuf médecins
confirmèrent le diagnostic et lui donnèrent neuf mois à vivre.
Il avait 62 ans.
Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île
natale d'Icare, en mer Egée, pour être enterré aux
côtés de ses ancêtres dans un cimetière
ombragé surplombant la mer. Stamatis s'installa dans une maisonnette
blanchie à la chaux, au milieu d'un hectare de vignes escarpées,
sur la côte nord-est d'Icare, et se prépara à mourir...
Il se prépare à mourir,
puis...
D'abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa
mère et sa femme. Mais bientôt, il redécouvrit
la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque
dimanche matin, à la petite chapelle grecque orthodoxe en
haut de la colline, où son grand-père avait été pope.
Lorsque ses amis d'enfance apprirent son retour, ils commencèrent à lui
rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient
durer des heures, et s'accompagnaient invariablement d'une ou deux
bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux »,
se disait Stamatis.
Pendant les mois qui suivirent, quelque chose
d'étrange se
produisit. Il dit qu'il commença à sentir ses forces
le regagner. Un jour, se sentant entreprenant, il planta quelques
légumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récolter
lui-même, mais il appréciait le soleil, et respirer
l'air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu'elle puisse
profiter des légumes quand il serait parti.
Six mois s'écoulèrent. Stamatis Moraitis était
toujours vivant. Loin d'entrer en agonie, il avait agrandi son potager
et, sentant ses forces revenir, il avait aussi nettoyé la
vigne familiale. S'accommodant de mieux en mieux du rythme de vie
paisible de la petite île, il se levait le matin quand bon
lui semblait, travaillait à la vigne jusqu'en début
d'après-midi, se faisait un bon déjeuner, puis enchaînait
sur une longue sieste. Le soir, il prit l'habitude de se rendre à la
taverne du coin, où il jouait aux dominos jusqu'à une
heure avancée. Les années passèrent. Sa santé continua à s'améliorer.
Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents.
Il développa la vigne jusqu'à produire 1500 litres
de vin par an. Aujourd'hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans
(selon un document officiel qu'il conteste ; car lui affirme
en avoir 102) et il n'a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimiothérapie,
ne prit aucun médicament d'aucune sorte. Tout ce qu'il fit
fut de partir pour Icare.
Son cas est-il représentatif ?
Le cas de Stamatis Moraitis, et de l'île d'Icare, est rapporté par
un scientifique de la National Geographic Society (éditrice
du fameux magazine National Geographic), qui s'est spécialisé dans
l'étude du mode de vie des populations bénéficiant
d'une longévité exceptionnelle.
Toutes sortes de belles histoires ont été racontées
sur les habitants de la vallée de Vilcabamba en Equateur,
les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les montagnards du Caucase
en Géorgie, supposés vivre au-delà de cent ans
en moyenne. Mais on sait aujourd'hui qu'à l'origine de ces
mythes, il y a le simple fait que la plupart des habitants ne connaissaient
pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs
se laissèrent abuser, peut-être volontairement !
En revanche, il est bien établi aujourd'hui que les femmes
qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l'île d'Okinawa,
au Japon. Concernant les hommes, c'est la province de Nuoro, en Sardaigne,
qui compte la plus haute concentration de centenaires.
Au Costa-Rica, sur la péninsule de Nicoya, une population
de 100 000 métis a été découverte, ayant
un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans.
Et il existe une ville en Californie, Loma Linda, où habitent
des Adventistes du Septième-Jour (une église inspirée
par le christianisme), dont l'espérance de vie dépasse
de 10 ans la moyenne américaine.
Sur la ville d'Icare, le démographe belge Michel Poulain
a déterminé que les habitants atteignent l'âge
de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Américains,
dans une étude avec l'Université d'Athènes.
Les hommes, en particulier, ont même quatre fois plus de chance
d'atteindre 90 ans que les hommes Américains, et en général
en meilleure santé. Plus beau encore, ils vivent 8 à 10
ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie cardiovasculaire,
ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence
sénile n'est que d'un quart celui de la population américaine !
Les secrets d'Icare
Selon le Docteur Leriadis, qui vit et soigne les habitants d'Icare,
leur bonne santé tient à leur mode de vie et aux
bonnes relations sociales qui existent entre les habitants, mais
aussi à une sorte de tisane, « le thé des
montagnes », faite d'herbes sèches qui poussent
sur cette île, et qui est consommée en fin de journée :
il s'agit d'un mélange de marjolaine sauvage, de sauge,
de romarin, d'armoise, de feuilles de pissenlit et de menthe (fliskouni),
auquel on ajoute un peu de citron.
Le Dr Ionna Chinou, professeur de Pharmacie à l'Université d'Athènes,
et une des meilleures expertes européennes des propriétés
bioactives des plantes, confirme : la menthe sauvage combat
la gingivite et les problèmes gastro-intestinaux. Le romarin
est un remède contre la goutte. L'armoise améliore
la circulation sanguine. Cette tisane est une source importantes
de polyphénols, aux fortes vertus antioxydantes. La plupart
de ces plantes sont légèrement diurétiques,
ce qui est bon contre l'hypertension.
Le miel, aussi, est considéré comme une panacée. « Ils
ont des types de miel ici, que vous ne verrez nulle part ailleurs
dans le monde », selon le Docteur Leriadis. « Ils
l'utilisent pour tout, depuis le traitement des blessures à la
gueule de bois, ou contre la grippe. Les personnes âgées
ici commencent toujours leur journée par une cuillerée
de miel, qu'elles prennent comme un médicament. »
Les bases de l'alimentation à Icare
Au petit-déjeuner, les habitants d'Icare boivent du lait de
chèvre, du vin, de la tisane de sauge ou du café, du
pain et du miel. Au déjeuner, ce sont presque toujours des
lentilles ou des haricots, des pommes de terre, de la salade de pissenlit,
de fenouil et d'une plante ressemblant aux épinards appelée
horta, ainsi que les légumes du potager selon la saison, le
tout accompagné d'huile d'olive. Le dîner se compose
de pain et de lait de chèvre. A Noël et à Pâques,
ils tuent le cochon familial et mangent le lard par petites quantités
pendant les mois qui suivent.
A noter que le lait de chèvre contient du tryptophane, un
acide aminé précurseur de la sérotonine, l'hormone
de la bonne humeur.
Le Dr. Christina Chrysohou, cardiologue à la Faculté de
Médecine de l'Université d'Athènes, a étudié le
régime de 673 habitants d'Icare, et a constaté qu'ils
consomment six fois plus de légumineuses (haricots, lentilles,
pois) que les Américains, mangent du poisson deux fois par
semaine et de la viande cinq fois par mois, et boivent deux à trois
tasses de café et deux à quatre verres de vin par jour.
Bien entendu, la bonne santé des habitants d'Icare tient
peut-être aussi à ce qu'ils ne mangent pas. La farine
blanche et le sucre sont absents de leur régime traditionnel.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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de la prévention du cancer...
et celui de Beljanski...
Voir aussi la page concernant les
autres méthodes...
Rappel : Des traitements médicaux appropriés
s'avèrent indispensables pour mettre toutes les chances de son
côté et favoriser un processus de rémission. Il est
également conseillé de mettre en pratique la méthode de prévention active
élaborée par le Docteur Gernez.
: Hypnothérapie
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