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Cancer - Rémission, guérison de cancers

Les nombreux témoignages de personnes ayant connu une rémission convergent sur le fait que le changement de contexte de vie ou de façon de le percevoir est essentiel.

Cancer - Rémission, guérison de cancers

 

Guérison de cancer du sein métastasé de Johanne Robitaille Manouvrier

 

« En 1995, je perds mon mari et âme sœur des suites d’un cancer. Une partie de moi-même s’envole avec lui. Ma douleur est telle que je reste figée dans le passé. Malgré mon amour profond de la vie, mon deuil s’éternise. Je suis prisonnière de ma souffrance. Au cours de cette période, je subis plusieurs autres chocs émotifs et pertes d’êtres chers. C’est lourd à porter. Je masque ma détresse intérieure par une vie professionnelle fort active, mais fort stressante. En 2001, mon univers bascule à nouveau : je suis atteinte d’un cancer du sein avec métastases. Mon cas est sérieux et je décide de débusquer les origines de ma maladie. Rapidement, je fais le bilan des dernières années, cherchant à découvrir ce qui a pu me mener jusque-là. Je sais que dans son livre Le Cancer apprivoisé, Léon Renard, mentionne que le cancer du sein droit chez une droitière est en relation avec un conflit émotif vécu lorsque quelqu’un nous tient à distance. Cette phrase lumineuse marque pour moi le point de départ de ma guérison. Quel est l’élément déclencheur du cancer et comment vais-je régler le conflit émotif ? Je pars à la recherche de moi-même et j’amorce ainsi mon processus de guérison. Je choisis de vivre et je décide de transformer ma vie. Étant convaincue que la force agissante de ma guérison se trouve en moi, je me donne les moyens de mes convictions. Analyse des rêves, psychothérapie, focalisation de l’esprit durant les traitements de chimiothérapie, renforcement du système immunitaire, méditation et visualisation font partie de ce traitement que j’initie intuitivement en complément à la médecine classique.Résultat : la masse de 4 cm sur 3,5 cm et les métastases à un ganglion lymphatique s’envolent comme par miracle en sept semaines seulement et sans intervention chirurgicale. Une rare et splendide guérison ! Le cancer ne m’apparaît pas comme une maladie à vaincre ou à combattre, mais plutôt comme une réalité à comprendre et à dépasser. Ce parcours de vie certes éprouvant mais combien libérateur a été pour moi une occasion unique de découvrir et d’actualiser mon pouvoir de guérison. Ce grand ménage intérieur m’a permis de recréer l’harmonie corps, âme, esprit dont j’étais privée depuis la mort de mon mari. Ainsi libérée, j’ai retrouvé l’amour, la santé et ma joie de vivre.

Un cheminement porteur d’espoir que je livre dans Notre pouvoir de guérison publié aux Éditions Libre Expression, nous confie Johanne Robitaille Manouvrier ».

 

Question d’Agir pour sa santé
Qu’est-ce qu’on découvre dans « Notre pouvoir de guérison - le message du cancer et des autres maladies » ?

Réponse de Johanne Robitaille Manouvrier :
Mon livre est un témoignage sur une guérison rare et splendide du cancer. En décembre 2001, je suis atteinte d’un cancer fulgurant. En plus des traitements prodigués par la médecine traditionnelle, je découvre mon pouvoir de guérison et je le fais agir. Chacun d’entre nous possède ces ressources intérieures qui résident à un plan supérieur de la conscience. Cet ouvrage propose une perspective nouvelle de guérison basée sur le rétablissement de l’harmonie des plans physique, psychologique et spirituel. Je transmets les outils avec lesquels j’ai appris à activer mon pouvoir de guérison, qui est bien réel. Je crois que le cancer, comme les autres maladies, est un message à comprendre, nous indiquant l’urgence de transformer nos vies. J’ai voulu démystifier le cancer et je propose de le voir sous un angle différent pour en guérir : plutôt que de l’appréhender comme une maladie mortelle, je l’ai vécu comme un instrument de transformation et de renaissance. Le lecteur suit pas à pas ce chemin menant à la guérison.

Question d’Agir pour sa santé
Qu’est-ce qui vous a amenée à écrire ce livre ?

Réponse de Johanne Robitaille Manouvrier :
En août 1995, mon mari est décédé des suites d’un cancer. En 2001-2002, j’ai moi-même été atteinte d’un cancer du sein. Pour guérir, j’ai développé un modèle de guérison basé sur trois niveaux : les plans physique, psychologique et spirituel. J’ai cherché à identifier l’élément déclencheur du cancer et j’en ai réglé les causes. J’ai appris à activer mon pouvoir de guérison grâce à la méditation et à la visualisation. J’ai accepté de transformer ma vie en décodant les messages que me livrait mon inconscient par le biais de mes rêves. Tout au long des traitements de chimio et de radiothérapie, j’ai réussi à conserver un système immunitaire fort, grâce à un supplément d’enzymes et de vitamines appelé Immune Boost que j’ai décidé de prendre intuitivement, sans en parler aux médecins. Tout cela m’a permis d’éliminer les cellules cancéreuses, sans intervention chirurgicale. De l’avis des médecins qui m’ont traitée, c’est une guérison splendide et très rare. Cette approche est inédite et porteuse de beaucoup d’espoir. Car si je l’ai réussi, d’autres le peuvent aussi. J’ai écrit ce livre pour transmettre un message d’espoir à tous ceux qui souffrent de cette maladie mortelle. C’est un enseignement qui aidera certainement les personnes atteintes de cancer, mais également toutes celles qui sont ou se croient en bonne santé, car c’est une invitation à découvrir la force de notre pouvoir de guérison qui a un rôle dans le traitement de n’importe quelle maladie.

Au moment où j’ai eu ce cancer du sein, il n’y avait pas de livres intéressants (sauf un, L’aventure d’une guérison, écrit par Reid Hensen et le Dr Carl Simonton) qui pouvaient m’aider à comprendre ce qui m’arrivait. J’ai donc décidé d’en écrire un pour partager ma vision et mon expérience, et ainsi aider les autres à participer activement à leur guérison.

Question d’Agir pour sa santé
Quelles recherches avez-vous effectuées ?

Réponse de Johanne Robitaille Manouvrier :
Ce livre est le fruit de mon expérience, de mon vécu. J’ai entrepris un cheminement spirituel il y a plus de vingt ans. Ma pensée s’est formée au travers de multiples ouvrages que j’ai parcourus au cours de ces années. Ma formation en relations humaines m’a aidé à comprendre ce que je traversais sur le plan émotif et spirituel. Pour le reste, je me suis fiée à mon intuition. Ma méthode de guérison est unique. Elle est toutefois basée sur les recherches du Dr Carl Simonton, les travaux du Dr Hamer et la réflexion du psychologue belge Léon Renard.

Depuis ma guérison et suite à la rédaction de mon manuscrit, j’ai découvert l’approche du cancérologue et chercheur, le Dr Claude Sabbah, créateur du concept de la Biologie totale des êtres vivants. Ses travaux vont dans le même sens que ma démarche. Dans son livre Guérir, David Servant Schreiber amorce la même réflexion.
Depuis la parution de mon livre, j’ai également découvert les écrits du Dr Janine Fontaine, ceux de Anne Ancelin Schützenberger, et plus récemment, le livre de Thierry Janssen, « La solution intérieure - vers une nouvelle médecine du corps et de l’esprit » (Ed. Fayard- 2006).

Pour tous ces écrivains et chercheurs, l’esprit joue un rôle déterminant dans la guérison.

Je crois que nous assistons à la création d’une nouvelle médecine basée sur le rétablissement de l’harmonie corps-âme-esprit. Cette « révolution de pensée» arrive à point avec les besoins criants en matière de soins de santé, les coûts inhérents et une population mondiale vieillissante.

Le 5 octobre 2006.


Témoignage du Docteur Flore Fournelle-Le Buis m.d., radio oncologue.

 

J’ai lu « Notre pouvoir de guérison « de Johanne Robitaille Manouvrier
Je suis radio oncologue.
J’ai rencontré beaucoup de patients atteints de cancer.
J’ai frôlé la solitude, la peur, le désespoir.
J’ai aussi appris à vivre, à partager et à donner de l’espoir.
J’ai été émue par « Notre pouvoir de guérison » de Johanne Robitaille Manouvrier et je souhaite à toute personne ce potentiel de réflexion.

Johanne Robitaille Manouvrier a fait un travail énorme dans l’utilisation de ses ressources personnelles, dans l’apprentissage d’une sérénité spirituelle et ce qu’elle nous livre est un grand message de vie.

« Le bonheur demande de bouger avec la vie, il exige la rupture des cercles parfaits. » Pascale Quiviger « Le cercle parfait »

Il y a le temps qui attend, il y a le temps qui apprend, il y a le temps qui sauve…

« Guérir d’un cancer, le dépasser est une longue traversée. S’il est bien vrai, comme je le pense, que le cancer est un message qui vient souligner l’urgence de transformer notre vie, je peux vous assurer toutefois que la traversée ne s’opère pas qu’avec la force, le courage et la volonté. Elle requiert une intériorisation, un changement de mentalité et une focalisation de l’esprit. »

Ce n’est pas en rêvant, mais en lisant « Notre pouvoir de guérison » que j’ai trouvé la belle clef que Johanne Robitaille Manouvrier offre aux personnes atteintes d’une maladie cancéreuse ou autre.
C’est une démarche d’entraide, de partage des étapes vécues sur le plan physique, psychologique et spirituel.
C’est l’amour et la présence des proches, ce réseau essentiel au quotidien et à la continuité de l’acceptation.
C’est la contribution de l’échange inhérente à l’amitié.

L’être humain est un tout et on ne traite pas des cellules malades de façon isolée. La route est difficile et sinueuse, à quel virage prendrons nous le volant ?
S’enliser dans la douleur et ne pas bouger... ou bouger et libérer doucement la douleur ?

Prendre conscience que la maladie n’est peut-être pas complètement un hasard, une souffrance apparue par caprice, mais qu’il y a là un message, un feu rouge.

« Mais je veux absolument trouver la source du conflit intérieur qui a déclenché ce cancer »

Cette affirmation de Johanne Robitaille Manouvrier est la participation essentielle du malade à son traitement, à sa guérison.

Elle l’explique très bien dans les phases de prise de conscience. Elle décrit Le « lâcher-prise » comme la première étape, ne plus tout contrôler, avoir foi et faire confiance d’une part au divin et d’autre part aux autorités médicales.

Il faudra établir cette alliance de travail avec le médecin et accepter le difficile traitement proposé. Provoquer le calme intérieur, méditer, se concentrer et se détendre.

C’est le travail psychologique et spirituel qui allié aux traitements médicaux mène à la guérison. C’est une quête d’identité pour aller à la découverte de soi même, et « se choisir », c’est le moment précis ou vivre est une décision déterminante pour le maintenant et l’avenir.

Découvrir « l’enfant rieur », lui donner son envol, sa maturité et sa conscience.

Ce que je retiens au-delà… c’est aller à la rencontre des autres et de l’Amour.

Flore Fournelle-Le Buis m.d.

 

 

Rémission puis guérison d'un cancer du sein de Nicole Criqui


Qu’est-ce que la maladie sinon avoir du « mal à se dire » et par la même occasion « à être » !

Cependant, « le mal à se dire » a une porte de sortie dans le corps physique. Le corps qui en dernier recours prend le relais pour exprimer ce que l’esprit ne coordonne plus car emprisonné, étouffé dans un tourbillon de préoccupations et d’émotions pernicieuses…

C’est ainsi qu’en 1999, à l’âge de 37 ans, le diagnostic est tombé comme un couperet, cancer du sein. Un cancer du sein avec des complications qui m’ont amené un soir dans une chambre d’hôpital à sentir que le peu d’énergie de vie qui me restait s’en allait tout doucement. J’avais touché le fond mais j’avais également l’intime conviction que je pouvais encore avoir le choix. De toute mon âme, de tout mon cœur, j’ai alors réclamé une deuxième chance. J’avais le sentiment que j’étais passée à côté de l’essentiel et je voulais vivre pour comprendre.

La révolte, la rage de vivre prirent donc place dans ma vie. Constatant que les traitements que me proposait la médecine traditionnelle ne pouvaient guérir que mon physique alors que d’autres dimensions (psychologique, émotionnelle, affective, spirituelle, énergétique…) de mon être avaient également besoin d’être soignées et guéries, je me suis tournée vers des séances de psychothérapie. Une première prise de conscience m’a aidée à exprimer oralement ma souffrance. Ce n’était cependant pas suffisant.

Je me suis alors laissée guider vers la sophrologie. La sophrologie m’a apporté un contact plus direct avec moi-même, avec mes ressentis. Je m’accordais durant ces séances un temps d’arrêt pour m’écouter respirer, pour sentir la vie en moi. C’était à chaque fois comme un miracle. Petit à petit, la sophrologie m’a accompagné sur le chemin de l’apaisement.

D’autres méthodes thérapeutiques comme l’écriture et la peinture m’ont fait redécouvrir la spontanéité, les émotions, les couleurs… Quelques fois ma plume ou mon pinceau glissaient avec violence, quelque fois avec souffrance, d’autres fois encore avec joie mais qu’importe j’accueillais et acceptais chaque expression jusqu’au bout. Un travail de libération et de réconciliation s’était mis en route. Je me reconstruisais, je me relevais…

Je découvrais enfin l’essentiel,  « moi-même ». Je me découvrais avec ma richesse et aussi avec mes limites et j’aimais celle que j’étais. Je n’avais surtout plus peur de m’écouter pour oser être « moi ». Ainsi, je me suis rendue dans un Centre Bouddhiste. Un Centre devant lequel, je passais chaque jour avant la maladie pour aller travailler mais dont je n’avais jamais franchi la porte. J’ai pu là-bas abreuver la dimension spirituelle de mon Être.

J’ai également « osé » quitté un emploi qui ne m’apportait plus de satisfaction et j’ai continué ma route.

La médecine chinoise, le shiatsu, la constellation familiale, le reiki ont été autant de moyens sur mon chemin de guérison, apportant des réponses à mes questions ou me poussant à aller chercher encore et encore plus loin, au plus profond de moi.

Aujourd’hui, je vois, j’entends, je sens, j’enlace, je ressens… je me coule dans le tempo de la vie et tout m’est occasion pour la célébrer la pluie, le beau temps. Elle est là autour de nous vibrante et belle dans ses diverses expressions.

Aujourd’hui, je pratique le reiki et je donne des cours de relaxation car le plus beau remerciement que je puisse adresser à la vie est de faire en sorte que d’autres prennent conscience qu’elle est « juste là »… pour le reste je lui fais confiance…

Nicole, mars 2005.

 

Correspondance avec Nicole au sujet de sa rémission et de sa guérison

Chère Nicole,

Merci pour votre beau et remarquable témoignage. Si vous en êtes d’accord, je vais le publier sur le site “Rémissions” en indiquant le lien vers votre page perso.

Pourriez-vous avoir la gentillesse de me préciser le type et la durée de vos traitements médicaux, ainsi que la date de votre rémission ?

Par ailleurs, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir m’adresser par mail ou par courrier un certificat médical attestant de l’amélioration de votre état de santé. (Mon adresse : Paul Zveguinzoff, Village de Lama, 20218, Lama)

Ce document sera éventuellement présenté aux autorités médicales qui sont soucieuses de preuves tangibles, comme vous le savez...

Dans les techniques de santé préconisées par l’association, quelles sont celles que vous avez mises en pratiques et qui, selon vous, vous ont été les plus utiles ?

http://remissions.free.fr/pages/met1.htm

En vous remerciant, je vous souhaite une bonne continuation.

Au plaisir de vous lire bientôt.

Cordialement

Paul

 

Bonsoir Paul,
 
J'ai enfin eu le temps de regarder votre site de plus près, il est tout simplement génial et doit être d'une très grande aide pour beaucoup de personnes. Je vais faire passer l'adresse autour de moi...
 
Autrement en ce qui me concerne, j'ai eu une opération du sein en novembre 99 et une première séance de chimio le 26 décembre. Outre les effets secondaires accompagnant le traitement, cela s'est très mal passé car on m'a injecté le produit directement dans la veine du bras au lieu d'attendre qu'un cit soit posé. Par la suite, j'ai été sujette aux thromboses et phlébites avec une surveillance très serrée et des séjours à l'hôpital. Je ne sais plus si j'ai eu 6 ou 8 séances de chimiothérapie, en tout cas, cela a duré jusqu'au mois d'avril. Ensuite, j'ai été traitée par la radiothérapie. J'ai repris le travail au mois d'octobre 2000. Un traitement hormonal de 5 ans m'a également été prescrit mais j'ai arrêté au bout de 2 ans car les effets secondaires me dérangeaient beaucoup.
 
Vous me demandez la date de ma rémission... si cela ne concerne que le physique, on peut alors dire que j'ai été apte à reprendre une "vie normale" au moment de la reprise du travail mais je me sens vraiment guérie depuis deux ans seulement.
 
Pour le certificat médical, je vais faire la demande au Centre Paul Strauss où j'ai été soignée... à moins que mon médecin traitant puisse m'en délivrer un, je vous tiens au courant. 
 
Au sujet des techniques préconisées par l'association, je les ai toutes utilisées. J'avais un but : me relever pour savoir qui j'étais et je ne pouvais qu'utiliser ces techniques qui me permettaient de chercher en moi-même, au plus profond pour... me déchiffrer (au début, j'ai eu un peu de mal avant de comprendre que les réponses à mes questions étaient déjà là et que tout ce que j'avais à faire était de les laisser émerger).
 
Celle qui m'a été la plus utile ou plutôt celle qui a produit un déclic est la sophrologie. J'ai eté apaisée par la sophrologie, peut-être parce que je me reconnectais avec moi-même. Le calme, en tout cas, m'a ouvert une première porte. Ensuite, le reiki m'a énormément aidée (libérée). Avec le reiki, c'était comme faire un grand ménage mais en douceur, avec grâce et dans la légèreté... Tout cela m'a surtout appris à me connaître, à me rencontrer pour m'accepter et m'aimer. Une des causes de la maladie, je pense, est un grand manque d'amour pour soi mais... chacun de nous a besoin de marcher sur son chemin pour le comprendre...
 
Je vous souhaite beaucoup de bonheur et de lumière sur votre chemin et merci pour votre site si plein de vie.
 
Nicole - http://ncriqui.free.fr/

 

Guérison de cancer du sein de Louise Vincent

 

 

Le couperet tombe : cancer du sein! Elle avait tout prévu, sauf cela!
           
Commencent alors les interminables heures d’attente des résultats, les pénibles traitements de chimiothérapie, les longs silences de découragement, les mouvements de sursaut, les « au secours » étouffés au cours de nuits d’angoisse éprouvantes…
 
Pour que vienne la guérison, celle du corps comme celle du cœur, elle a dû trouver des réponses à des questions jamais effleurées auparavant: Est-ce que je veux réellement  vivre ?  Ma vie a-t-elle un sens ?  Est-ce que je m’aime ?
 
Survivante du cancer est le récit d’une guerrière bien de son époque, qui  suffoquait dans sa cuirasse. L’abandon à l’essentiel et le lâcher-prise ont été ses deux plus grands défis pour trouver l’énergie d’affronter un destin potentiellement fatal.
 
Avec franchise et humour, Louise B. Vincent décrit sa route bordée d’embûches, précise et détaille les outils, les techniques et les pensées qui lui ont sauvé la vie, au sens propre comme au figuré.
 
Ce livre a commencé à émerger tout humblement. Au fil de sa convalescence, Louise écrivait des poèmes sans aucune attente ni intention. Elle écrivait les poèmes qui demandaient de venir au monde, qui ne lui laissaient aucun répit tant qu'ils n'avaient pas été notés dans un grand cahier.
 
Puis, en les relisant plus tard, Louise s'aperçut que ces poèmes portaient des messages: un sur la foi, un sur les masques, l'autre sur l'amour… Et elle comprit que ces poèmes étaient des intermédiaires vers un livre qui devait conter l'histoire de sa bataille et de sa guérison. Ce livre reprenait, entre autres, les outils que Louise avait trouvés ou avait créés au cours de la longue année qui favorisa sa reconstruction. Ce livre contait aussi son cheminement personnel, la découverte de sa peur de vivre, de son rejet de l'amour et du bonheur ainsi que de sa quête pour accepter de guérir tout son être.

 

Biographie de Louise B. Vincent

Louise est une survivante du cancer du sein. Elle a participé activement à son processus de guérison ce qui a amené un changement profond dans sa manière de voir la vie et de réagir aux évènements. Elle a découvert, développé  et raffiné des outils psychologiques et spirituels puissants dont la visualisation et l’imagerie mentale (Simonton).
 
Coach professionnelle, Louise est une entrepreneure qui a œuvré dans différents milieux : comptabilité, art, gestion et consultation informatique. Elle détient un BAC en psychologie (diplôme du Québec). Elle a suivi également divers cours en relations humaines avec un focus particulier sur l’adaptation aux deuils et pertes.
 
Elle présente en conférence les outils décrits dans son livre et met en évidence les valeurs personnelles qui favorisent un parcours de guérison totale. Elle enseigne les techniques de visualisation et d’imagerie mentale qui ont apporté tant d’espoir et de changements dans sa vie.
 
Louise s'adresse à toute personne qui ressent un mal-être, un mal à l'âme, à toute personne qui n’arrive plus à être humain, se contentant de faire humain, à toute personne qui ne trouve plus de sens à sa vie.
 
Sa solide formation en psychologie et en relations humaines, son intérêt et son amour pour ses semblables, sa façon d’aborder les problèmes humains avec les couleurs de l’âme et du cœur, en font une personne à l’écoute particulièrement sensible aux défis que vous avez à relever.
 
« À ce point de ma vie, après avoir tant reçu d'amour et d'encouragements à travers mes épreuves, je ressens le besoin de "passer au suivant" et de partager cet amour.
 
Après avoir connu la douleur, la peur de mourir et le désir de vivre, je vis intensément, plus que jamais ! J’adore parler de « mes » dauphins, de mes découvertes, de mes projets, de la vie, quoi… Ma devise ? Lorsque je mourrai, je ne veux pas m’exclamer : « SI SEULEMENT… ».
 
Un désir profond cher à mon cœur est d'offrir soutien et espoir à ceux et celles qui ont à affronter une situation qui les fait plonger dans la peur et l'insécurité. »

 

L’imagerie mentale

Lorsque j’ai débuté les traitements de chimiothérapie, les premiers 3 mois ont été l’enfer pour quelqu’un qui a peur des aiguilles et ne peut supporter la douleur. J’ai supplié mon hémato-oncologue de tout cesser. Mais elle m’a proposé autre chose : de mettre de côté ces traitements et de passer pour l’instant aux traitements de radiothérapie.
 
Désireuse d’avoir une meilleure expérience, j’ai fait des recherches, et j’ai découvert l’imagerie mentale de Simonton. J’ai passé à travers la radiothérapie sans brûlure !
 
Mon radio-oncologue a dit : « Je ne comprends pas! » devant ma peau blanche et intacte. Je lui ai dit que je faisais de l’imagerie mentale et il a tout noté à mon dossier. Tout enthousiaste, il m'a dit: « Dites-le à tout le monde !!! » Voilà, c'est fait! Je vous l’ai dit! 
 
Je ressentais enfin un sentiment de « compétence » face à la maladie en découvrant mes ressources intérieures. Je ne dépendais désormais plus seulement des autres pour guérir.
 
Lorsque j’ai recommencé la chimiothérapie, j’ai utilisé la même technique, et j’ai reçu les traitements sans broncher. Les infirmières ne me reconnaissaient pas en cette femme calme. Gros changement avec la personne super nerveuse et tendue qu’elles avaient connu auparavant ! Certaines ont véritablement été sous le choc de voir cette transformation radicale.
 
Aujourd’hui j’enseigne l’imagerie mentale de Simonton:


o        Pour patients en traitements
o        Pour leurs proches aidants
o        Pour intervenants
 
Lors de ces ateliers, nous explorons ensemble les thèmes préconisés par Carl Simonton :


o        Créer une image positive de soi
o        Identifier et affirmer ses buts
o        Éclater son système de croyances
o        Ecouter le langage de son corps
 
De plus, j’utilise une méthode d’exploration par l’imagerie mentale à tous ceux qui veulent l’apprendre (écrivains, coachs, artistes, etc.) Exemples :


o        Rencontrer le « vieux sage » en soi
o        Créer un sanctuaire intérieur
o        Créer un coffret « range-peine »
o        Reconnaître ses émotions
o        Rencontrer un animal bénéfique (dauphin, cerf, papillon, etc)

 

La visualisation mentale (méthode Simonton)

Étapes
Trucs
La préparation
o        Préparer le scénario : choisir un symbole pour représenter la maladie ou le problème et un autre pour représenter le processus de guérison ou de résolution. Exemple :
Le cancer ou la maladie est un petit tas de sable et le symbole de guérison est une immense vague. Il est impossible ici de donner des exemples, compte tenu que ce « duo » d’images peut être utilisé pour le cancer ou toute autre maladie et pour la résolution de problèmes dans une démarche de croissance personnelle.
Durée :
o        La relaxation durera une vingtaine de minutes
o        La visualisation du symbole guérison/maladie ne durera que quelques secondes
o        Faites cette pratique 3 fois par jour
Allons-y !
L’ambiance :
o        Vêtements confortables
o        Couché ou assis
Je mets une chandelle parfumée ou de l’encens pour me faire un cocon de bien-être et une douce musique avec fonds de vagues et sons de baleines
La respiration :
o        Abdominale
Votre nombril se soulève !
1.      Faire une relaxation profonde Plusieurs CD existent sur le marché. Débuter par les pieds et terminer par la tête. (CD de l'association Agir pour sa Santé...)
2.      En 5 minutes: s'imaginer en train de vivre une situation agréable et positive rencontrée dans le passé Des vacances romantiques ? Une demande en mariage ? Un cadeau inattendu ? Un travail apprécié ? Un mot d’amour de son enfant ?
3.      Voir le gros symbole de guérison/résolution et le petit symbole de la maladie /problème Important: La visualisation du symbole maladie /guérison ou problème/résolution ne doit être faite qu'une seule fois au cours de la relaxation, même si elle a duré seulement quelques secondes.
4.      S'imaginer en train de vivre une situation agréable que l'on souhaite réaliser dans un futur proche Des vacances s’en viennent et on va faire le plein ? C’est l’anniversaire d’un enfant et on invite ses amis ? On essaie la nouvelle voiture ? On repeint la maison en couleurs joyeuses ?

 

NB : La visualisation et l’imagerie mentale ne remplacent pas les traitements médicaux mais servent d’outil concret à la réduction de la peur et de l’anxiété,  à la découverte d’un sentiment de puissance et d’espoir et à la communication avec l’inconscient, ce qui permet d’explorer et d’éventuellement de modifier ses croyances et barrières.
 

 
Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la visualisation et l’imagerie mentale et comment ces techniques peuvent vous aider : http://www.loupmarin.com

 

 

Rémission d'une leucémie de Francette Peulon

 

 

Le 14 Février 1999, j’apprends que je suis atteinte d’une maladie grave, « UNE LEUCEMIE AIGUE MYELOCITAIRE »
Les souffrances physiques et psychiques causées par cette épreuve ont complètement transformé une partie de ma vie. Acharnée pendant plusieurs mois à vouloir guérir mon corps, la rédaction de cet écrit qui représente pour moi une deuxième thérapie, m’a permis de retrouver aujourd’hui la paix et la sérénité que je recherchais.
Mon ouvrage apporte la conviction qu’en acceptant sa maladie, en chassant ses angoisses, ses pensées négatives et son anxiété grâce à la relaxation, il est possible d’espérer plus qu’un soulagement, mais une guérison.
Une image : J’ai pris à mon bras un petit panier que j’ai rempli d’efforts, de persévérance, de volonté, de projets, d’objectifs a atteindre, de force de vaincre, de pensées positives, de détermination à guérir pour aider les « autres » en écrivant :
« AU DELA DE LA REMISSION LA GUERISON DE MA LEUCEMIE »
Que vous pouvez commander Aux Editions Dédicaces : http://www.dedicaces.ca/
Ou à moi directement : Francette PEULON 5, route de La Sèvre 85420 LE MAZEAU Tél : 02 51 52 96 71
E-mail : francette.peulon@wanadoo.fr (en port payé : 18 E 50)

 

 

Rémission d'un cancer des poumons métastasé de Gérard

Il y a douze ans, je rencontrai le père d’un ami, un homme d’une soixantaine d’années. Il avait eu un cancer des poumons et souffrait de métastases hépatiques et cérébrales. Son espérance de vie était statistiquement de quelques mois.

Il m’apparut épuisé et découragé, attendant la mort avec résignation. Je l’amenai à réfléchir aux causes du cancer. Après un long entretien, il s’avéra que le facteur déclenchant de la maladie était le souci qu’il se faisait pour ses enfants et notamment pour son fils qui allait se marier avec une femme qu'il n'appréciait pas.

Bien que réticent à l’égard de tout ce qui n’était pas conventionnel, il accepta de participer à une séance de relaxation. Nous réalisâmes une seule et unique séance sur le thème de l’acceptation des changements de vie. Je lui proposai de retrouver de très bons souvenirs marqués par le détachement et sa capacité de s’adapter avec souplesse aux événements extérieurs.

Il connut un état de profonde relaxation, oubliant du même coup ses douleurs et son état de fatigue général. Après la séance, je l’encourageai à s’investir dans les techniques de santé et à garder le cap sur l’espoir.

Comme il se prit d’intérêt pour ce type de démarche, je lui offris la liste des ouvrages publiés sur la psycho-neuro-immunologie. Mon ami m’apprit que, peu de temps après notre séance, il s’engagea, parallèlement à ses traitements médicaux, dans la lecture de quelques ouvrages.

Sa situation s’améliora progressivement et il retrouva au bout de quelques années un état de parfaite santé.

En mars 2000, je lui téléphonai et il me dit ce qui l’avait le plus aidé, dans son parcours du combattant : avoir l’esprit au repos et la farouche volonté de vivre.

Toutefois, l'année suivante, de nouvelles épreuves entrainèrent une détérioration de sa santé. Gérard développa un cancer des poumons fulgurant qui l'emporta en été 2001.

 

 

Rémission d'Angelo Ferro d'un oligo-astrocytome

Je souhaite vous apporter mon témoignage en tant que patient français cancéreux, en rémission depuis le 18 mai 2007.

Un soir de janvier 2001, je bascule avec ma famille dans le parcours du "patient français".

Une crise d'épilepsie va révéler ma tumeur cérébrale logée dans une zone inopérable dans mon lobe pariétale gauche. Je quitte mon hôpital de province et suis transféré à l'hôpital américain pour réaliser des bilans complets.

A cette époque, je suis agé de 35 ans, marié à Sophie, père de deux enfants David 5 ans et Maxime 9 mois. Au niveau professionnel, je gère ma propre PME dans la construction de maisons.

Une fois la biopsie effectuée, nous sommes orientés sur le CHU de Grenoble. L'IRM révèle ma tumeur cérabrale "inopérable", avec un pronostic vital déclaré à mon épouse de " quelques mois". Je découvre l'univers des protocoles, je deviens invalide avec une perte de sensibilité de mon pied droit, en devant vivre avec l'épilepsie. Je suis devenu épileptique, avec une perte de sensibilité du pied et de la jambe droite.

Sophie va organiser toutes les recherches via internet et lire de nombreux ouvrages pour aborder l'univers abyssal du "Crabe". Peu à peu, nous allons découvrir différentes pistes pour soulager les effets des chimiothérapies proposées : phytothérapie, hygiène alimentaire, accompagnement psychologique, etc...

Nous explorons les multiples médecines complémentaires, alternatives (médecine chinoise, ostéopathie, hypnose, réflexologie, magnétisme, homéopathie, relaxation, etc..)

La première étape a été de trouver un accompagnement psychologique. La deuxième a été de revoir l'alimentation (surchage pondérale 30KG) : suppression des laitages, des viandes rouges, légumes, fruits.

Jusqu'en 2005, j'arrête mon activité professionnelle et décide de me consacrer pleinement à ma famille et à ma guérison.

Après une vingtaine de cures de chimiothérapie jusqu'en 2005, une radiothérapie au printemps 2006, et suite à une évolution dite " maligne" en décembre 2006, on me propose" l'opération de la dernière chance". Après trois avis, (car il faut bien trois avis en général pour toute décision), je refuse en pleine conscience cette proposition. Face au risque de l'intervention, je décide en conscience d'attendre. Je décide de réduire progressivement mon traitement épileptique, et me met en "marche" au sens propre comme au figuré.

Un matin de février 2007, je décide de faire une marche de 14 km, avec la ferme intention de réduire progressivement mon traitement épileptique. Je réitère cette marche de façon hebdomadaire, accompagné de période de jeûne. Je sens une amélioration des signes cliniques.

En parallèle, je découvre les méthodes de visualisation, je fais de façon régulière des séances de magnétisme, et redécouvre la méditation.

Nous partons en voyage, à la montagne, à la mer, et redécouvrons les bienfaits de la nature.

Le 18 mai 2007, l'IRM révèle l'affaissement de la tumeur, elle a fait "pschitt" comme me le dit mon neuro-oncologue.

A ce jour, j'ai récupéré 90% de mes capacités motrices, je rejoue au tennis, je peux courir, marcher.

Je confirme que le changement d'environnement joue un rôle important.

La rémission passe par l'humilité, la douceur et la patience.

L' approche globale en est la clé.

Voici les différentes approches que j'ai expérimentées :

- relaxation : méthode vittoz, avec ressenti corporel, yoganidra
- visualisation: pendant la chimio, représentation d'une "rivière argentée", circulant dans les veines et nettoyant tout ce qui a besoin de l'être. Pendant la radiothérapie, "la main de Dieu", visualisation d'un rayon laser nécrosant ma tumeur. (pour en savoir + : lire "Visualisations de guérison" du Dr Gerald Epstein, cet Article ou encore le livre Agir pour sa Santé.)
- l'hypnose ericksonienne: thérapie brève.
- approche MLC (Méthode de Libération des Cuirasses).
- suivi régulier par un psychothérapeute, approche humaniste selon K. Rogers et Focusing.
- très important, la marche en solitaire, reconnection avec la Nature.
- mais aussi le cheminement spirituel : un chemin de foi, d'espérance en la vie.

Toutes ces approches thérapeutiques m'ont conduit à déposer "mes fardeaux" et à "renaître" grâce au lâcher-prise.

Face à l'opacité, à la nébuleuse du système de santé, il existe des hommes et des femmes qui forment une chaine d'Espérance, pour nous conduire vers la lumière.

Angelo Ferro.

Pour découvrir l'attestation de rémission.

 

Rémission et guérison d'un cancer du sein de Ginger

Récemment Arte a diffusé : « Histoire de guérison », l’histoire de Ginger Cunes, une femme allemande atteinte d’un cancer du sein. Peu de temps avant le déclenchement de la maladie, elle se sent déprimée et n’a plus goût à rien. « Je n’avais plus de rêves », remarque-t-elle.

Le choc du diagnostic la stimule à s’occuper d’elle, se consacrer du temps. Comme l’idée du cancer lui pompe son énergie, elle s’initie à la pratique de la méditation et réalise des exercices de relaxation trois fois par jour. Elle travaille aussi à se découvrir. Ginger transforme les évènements pénibles de sa vie en occasion d’apprendre quelque chose d’intéressant et de plaisant.

Consciente de l’enjeu vital, elle accepte une ablation localisée de sa tumeur.
Pendant la radiothérapie, elle visualise les effets de la « machine guérisseuse ».
Des retraites dans le silence puissant de la nature l’aident à exorciser la peur de rechuter et de mourir.
L’acceptation de sa mort l’aide à profiter de sa vie avec une intensité jusqu’alors inégalée.
En d’autres termes, elle a modifié son contexte de vie tout en réaménageant sa façon de le percevoir.

Aujourd’hui, douze ans après, Ginger est en parfaite santé.
Elle réunit des groupes de malades et leur enseigne ce qu’elle a appris.

 

 

Rémission d'un lymphosarcome de M. Wright

L’un des récits les plus poignants de rémission est évoqué dans la publication du Docteur Klopfer. (réf. 1)

Il y raconte l'histoire de Mr Wright, un homme qui était atteint d'un lymphosarcome. Il s'agit d'un cancer des ganglions lymphatiques.

Malgré le stade très avancé de sa maladie — son pronostic de survie était de deux semaines — Mr Wright espérait qu'un nouveau traitement, le Krébiozène, le tirerait d'affaire. Il avait lu des articles à ce sujet. Dans toute la communauté scientifique, ce médicament était porteur d'un immense espoir. Il supplia son médecin de lui administrer ce traitement qui n'en était qu'à une phase expérimentale.

Devant l'insistance de son patient, qui y voyait une "occasion inespérée" de revivre, Klopfer accepta en dépit du fait que son patient était mourant.

Une semaine après, ses masses tumorales, de la taille d'une orange, s'étaient complètement résorbées. Au bout de dix jours, Mr Wright avait quitté l'hôpital et repris toutes ses activités.

Après deux mois de santé quasi parfaite, les résultats de l'étude portant sur ce nouveau médicament furent publiés. Ils étaient des plus décevants. Cela affecta considérablement le moral de Mr Wright. En peu de temps, les mêmes symptômes se développèrent à nouveau.

Le Docteur Klopfer eut alors l'idée d'utiliser la dimension d'espoir qu'avait suscitée le traitement.
Il affirma à son malade : "Un nouvel arrivage de médicament particulièrement pur et superactif doit nous parvenir demain et avec cela nous pourrons au moins égaler les effets bénéfiques produits par les premières injections."

Mr Wright se raccrocha à ce nouvel espoir, "fut transporté de joie et rempli de confiance."
A nouveau, en dépit d'un stade pratiquement terminal, les tumeurs fondirent et le malade recouvra une bonne santé encore plus rapidement que la première fois.

Son cancer avait disparu. A nouveau, il reprit ses nombreuses activités sans plus souffrir d'aucun symptôme.

Le caractère étonnant de cette histoire tient au fait que le Krébiozène "hyperactif" n'a jamais existé. Son médecin lui a simplement injecté en « grandes pompes » de l'eau distillée.

Le médicament actif n'était en réalité que son ferme espoir de voir disparaître la maladie.

Hélas, cet effet placebo fut détruit deux mois après par la publication des derniers résultats de l'étude. Le communiqué concluait que "les tests conduits dans l'ensemble du pays démontrent que le Krébiozène n'a aucun effet dans le traitement du cancer."
Mr Wright mourut quelques jours après avoir pris connaissance de cette annonce.

 

Cette histoire étonnante et tragique montre la force de la croyance. Des témoignages de rémissions sont répertoriés pour de nombreuses maladies. A chaque fois, l’intime conviction de la personne joue un rôle déterminant dans sa guérison.

Sans prétendre que tout le monde puisse guérir d'un cancer, chacun dispose cependant de potentialités pour lutter personnellement contre la maladie. Ces potentialités peuvent se transformer en ressources actives agissant dans le sens de la guérison. Ce processus de transformation est favorisé par la pratique de techniques de relaxation et de gestion du stress.

En effet, d'après un nombre conséquent d'études, se relaxer, c’est vivre mieux et plus longtemps...

L'une de ces recherches particulièrement éloquente porte sur 66 personnes atteintes de cancers.

6 séances d'apprentissage de la relaxation et de techniques de gestion du stress ont été réalisées. Au bout de 6 mois, on observe l'augmentation de la vigueur alors que diminue l'anxiété, la dépression, la confusion et la fatigue.

Comme de juste, ces personnes utilisent des stratégies de coping actives, corrélées avec l'augmentation de l'espérance de vie. Ces résultats sont liés à l'augmentation du nombre et de l’activité des cellules NK. Les derniers résultats de l'étude indiquent que le groupe ayant participé à l'apprentissage de ces techniques connaît deux fois moins de rechute et trois fois moins de mortalité que le groupe témoin. (réf. 2)

Parallèlement aux traitements médicaux, il semble primordial d'intégrer des techniques de santé, de gestion du stress et de relaxation au sein de l'hôpital.

______________________________________________

(1) Klopfer B. (1957). Psychological variables in human cancer, Journal of Projective Techniques, 21, 331-340.

(2) Fawzy I. F., Cousins N., Fawzy N. W., Kemeny M. E., Elashoff R. & Morton D. (1990). A structured psychiatric intervention for cancer patients. I. Changes over time in methods of coping and affective disturbance. Arch. Gen. Psychiatry, 4 Aug., 720-725. II. Changes over time in immunological measures. Arch. Gen. Psychiatry, 47, Aug., 729-735.

 

 

Autres rémissions de cancers évoquées sur le Web



Le site du Dr Claude Fournier, médecin depuis 1981, est remarquable. Il y relate de nombreuses rémissions associées à des pratiques diverses.

Helen Liang triomphe d'une tragédie, combattant un lymphome avec le qigong, le tai chi et la médecine chinoise.
L'odyssée d' Helen Liang

Maître Zhang Guang De - Il décide de lutter seul contre un cancer du poumon inopérable, puisque l'enveloppe du coeur est atteinte. Il se retourne alors vers la médecine traditionnelle qui avait baigné son enfance et recherche dans les textes les anciennes méthodes pour arrêter l'évolution du mal. Il lui faudra huit années de lutte acharnée pour sortir de la maladie, enrichi d'une expérience fantastique de guérison. Source: Casays, Dominique. Une Méthode qui a du Souffle dans Arts et Combats, mars 1995, p. 78


La place qu'occupe aujourd'hui le qigong dans une approche intégrée du cancer ne serait sûrement pas la même si ce n'eût été de l'impulsion que lui a fournie madame Guo Lin. La Chine doit à cette femme la mise sur pied des clubs de rétablissement du cancer dont se sont inpirés d'autres pays. Avec cet oeuvre, elle laisse un merveilleux héritage d'espoir et d'encouragement pour tous ceux qui souffrent de cette maladie.

Rémission spontanée - Reportage diffusé sur Arte (Emission du 04 mai 1999).

 

 

A voir DVD : le mystère qui est en nous

Un film de : George Crawford, Eric Ellena
Format disponible : DVD
Versions : Français, Anglais, Espagnol, Portugais
52 min+ 20 min (bonus) + Livret = 19 €

EXERCICE PHYSIQUE, TECHNIQUES DE RELAXATION ET MEDITATION : ACTION POSITIVE SUR LE PRONOSTIC VITAL DE CERTAINS CANCERS

Le stress, omniprésent dans notre vie moderne, a indéniablement des effets délétères sur notre santé. Si son implication directe en tant que facteur de risque de certaines pathologies, notamment cardiovasculaires, est aujourd’hui démontrée, le rôle du stress dans la genèse et l’évolution d’autres maladies, dont les cancers, est moins bien établi : il ressort néanmoins de diverses études scientifiques qu’un nombre non négligeable de patients atteints de certaines formes de cancers ont déclenché leur maladie après un stress important ; d’autre part, la maladie en elle même et ses traitements souvent lourds sont source d’anxiété, d’asthénie, et donc de stress.

L’exercice physique aide les patients à mieux lutter contre la fatigue et l’anxiété générées par leur pathologie et par les traitements médicaux ou chirurgicaux auxquels ils sont soumis.
Les techniques de relaxation et de méditation permettent aux patients d’accéder à un niveau de sérénité, d’apaisement, où ils puisent l’énergie nécessaire pour faire face à la maladie.
Le mode d’action de ces techniques a fait l’objet d’études scientifiques sérieuses, en particulier menées par l’Institut National Américain de la Santé et il est en partie élucidé : elles augmentent d’une part l’émission d’ondes alpha au niveau cortical, et stimulent d’autre part la production d’oxyde nitrique dont l’élévation du taux sanguin a des effets bienfaisants pour l’organisme.

Pour pallier aux effets dévastateurs du stress et de l’anxiété, la science et la médecine se tournent de plus en plus vers ces méthodes, véritables adjuvants de la médecine et de la chirurgie, qui apportent un complément intéressant aux traitements traditionnels. Elles sont aujourd’hui au programme de la plupart des facultés de médecine américaines.

Depuis plusieurs années, un cancérologue français, le docteur Thierry Bouillet, conseille à ses patients de faire du karaté et de la méditation. Avec un spécialiste des arts martiaux, lui même adepte de la méditation, il a crée un club spécialisé, la CAMI ou Cancer Arts Martiaux Informations, où viennent une quarantaine de personnes de 25 à 75 ans.

Un documentaire et son DVD sont sortis en France en juin 2006 sur ce thème. Dans le documentaire produit par French Connection Films en 2005/2006, cinq patients répartis entre Paris, Boston et le Connecticut, nous racontent avec émotion leur combat pour la vie. Ils expliquent comment le karaté, l’exercice physique et la méditation les ont aidés dans leur combat pour la vie.

 

L'île où les hommes oublient de mourir

 

Le journal américain The New-York Times a publié la semaine dernière un article extraordinaire intitulé « L'île où les gens oublient de mourir » (The Island Where People Forget To Die).

Il rapporte l'histoire d'un combattant de la seconde Guerre mondiale d'origine grecque, Stamatis Moraitis, qui partit s'installer aux Etats-Unis après l'Armistice.

Alors qu'il avait adopté le style de vie américain, avec villa en Floride, deux voitures, trois enfants, Stamatis Moraitis apprit en 1976 qu'il avait un cancer des poumons. Neuf médecins confirmèrent le diagnostic et lui donnèrent neuf mois à vivre. Il avait 62 ans.

Il décida alors de retourner avec son épouse sur son île natale d'Icare, en mer Egée, pour être enterré aux côtés de ses ancêtres dans un cimetière ombragé surplombant la mer. Stamatis s'installa dans une maisonnette blanchie à la chaux, au milieu d'un hectare de vignes escarpées, sur la côte nord-est d'Icare, et se prépara à mourir...

Il se prépare à mourir, puis...
D'abord, il passa ses journées au lit, soigné par sa mère et sa femme. Mais bientôt, il redécouvrit la foi de son enfance, et commença à se rendre, chaque dimanche matin, à la petite chapelle grecque orthodoxe en haut de la colline, où son grand-père avait été pope. Lorsque ses amis d'enfance apprirent son retour, ils commencèrent à lui rendre visite chaque après-midi. Leurs conversations pouvaient durer des heures, et s'accompagnaient invariablement d'une ou deux bouteilles de vin du cru. « Autant mourir heureux », se disait Stamatis.

Pendant les mois qui suivirent, quelque chose d'étrange se produisit. Il dit qu'il commença à sentir ses forces le regagner. Un jour, se sentant entreprenant, il planta quelques légumes dans son jardin. Il ne projetait pas de les récolter lui-même, mais il appréciait le soleil, et respirer l'air de la mer. Il faisait cela pour sa femme, pour qu'elle puisse profiter des légumes quand il serait parti.

Six mois s'écoulèrent. Stamatis Moraitis était toujours vivant. Loin d'entrer en agonie, il avait agrandi son potager et, sentant ses forces revenir, il avait aussi nettoyé la vigne familiale. S'accommodant de mieux en mieux du rythme de vie paisible de la petite île, il se levait le matin quand bon lui semblait, travaillait à la vigne jusqu'en début d'après-midi, se faisait un bon déjeuner, puis enchaînait sur une longue sieste. Le soir, il prit l'habitude de se rendre à la taverne du coin, où il jouait aux dominos jusqu'à une heure avancée. Les années passèrent. Sa santé continua à s'améliorer. Il ajouta quelques pièces à la maison de ses parents. Il développa la vigne jusqu'à produire 1500 litres de vin par an. Aujourd'hui, 35 ans plus tard, il a atteint 97 ans (selon un document officiel qu'il conteste ; car lui affirme en avoir 102) et il n'a plus le cancer. Il ne suivit jamais de chimiothérapie, ne prit aucun médicament d'aucune sorte. Tout ce qu'il fit fut de partir pour Icare.

Son cas est-il représentatif ?
Le cas de Stamatis Moraitis, et de l'île d'Icare, est rapporté par un scientifique de la National Geographic Society (éditrice du fameux magazine National Geographic), qui s'est spécialisé dans l'étude du mode de vie des populations bénéficiant d'une longévité exceptionnelle.

Toutes sortes de belles histoires ont été racontées sur les habitants de la vallée de Vilcabamba en Equateur, les Hounzas dans le nord du Pakistan, et les montagnards du Caucase en Géorgie, supposés vivre au-delà de cent ans en moyenne. Mais on sait aujourd'hui qu'à l'origine de ces mythes, il y a le simple fait que la plupart des habitants ne connaissaient pas leur âge, et que des explorateurs un peu rêveurs se laissèrent abuser, peut-être volontairement !

En revanche, il est bien établi aujourd'hui que les femmes qui vivent le plus longtemps au monde sont sur l'île d'Okinawa, au Japon. Concernant les hommes, c'est la province de Nuoro, en Sardaigne, qui compte la plus haute concentration de centenaires.

Au Costa-Rica, sur la péninsule de Nicoya, une population de 100 000 métis a été découverte, ayant un taux de mortalité plus bas que la moyenne à 50 ans. Et il existe une ville en Californie, Loma Linda, où habitent des Adventistes du Septième-Jour (une église inspirée par le christianisme), dont l'espérance de vie dépasse de 10 ans la moyenne américaine.

Sur la ville d'Icare, le démographe belge Michel Poulain a déterminé que les habitants atteignent l'âge de 90 ans deux fois et demi plus souvent que les Américains, dans une étude avec l'Université d'Athènes.

Les hommes, en particulier, ont même quatre fois plus de chance d'atteindre 90 ans que les hommes Américains, et en général en meilleure santé. Plus beau encore, ils vivent 8 à 10 ans de plus avant de mourir de cancer ou de maladie cardiovasculaire, ils souffrent moins de dépression, et leur taux de démence sénile n'est que d'un quart celui de la population américaine !

Les secrets d'Icare
Selon le Docteur Leriadis, qui vit et soigne les habitants d'Icare, leur bonne santé tient à leur mode de vie et aux bonnes relations sociales qui existent entre les habitants, mais aussi à une sorte de tisane, « le thé des montagnes », faite d'herbes sèches qui poussent sur cette île, et qui est consommée en fin de journée : il s'agit d'un mélange de marjolaine sauvage, de sauge, de romarin, d'armoise, de feuilles de pissenlit et de menthe (fliskouni), auquel on ajoute un peu de citron.

Le Dr Ionna Chinou, professeur de Pharmacie à l'Université d'Athènes, et une des meilleures expertes européennes des propriétés bioactives des plantes, confirme : la menthe sauvage combat la gingivite et les problèmes gastro-intestinaux. Le romarin est un remède contre la goutte. L'armoise améliore la circulation sanguine. Cette tisane est une source importantes de polyphénols, aux fortes vertus antioxydantes. La plupart de ces plantes sont légèrement diurétiques, ce qui est bon contre l'hypertension.

Le miel, aussi, est considéré comme une panacée. « Ils ont des types de miel ici, que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le monde », selon le Docteur Leriadis. « Ils l'utilisent pour tout, depuis le traitement des blessures à la gueule de bois, ou contre la grippe. Les personnes âgées ici commencent toujours leur journée par une cuillerée de miel, qu'elles prennent comme un médicament. »

Les bases de l'alimentation à Icare
Au petit-déjeuner, les habitants d'Icare boivent du lait de chèvre, du vin, de la tisane de sauge ou du café, du pain et du miel. Au déjeuner, ce sont presque toujours des lentilles ou des haricots, des pommes de terre, de la salade de pissenlit, de fenouil et d'une plante ressemblant aux épinards appelée horta, ainsi que les légumes du potager selon la saison, le tout accompagné d'huile d'olive. Le dîner se compose de pain et de lait de chèvre. A Noël et à Pâques, ils tuent le cochon familial et mangent le lard par petites quantités pendant les mois qui suivent.

A noter que le lait de chèvre contient du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, l'hormone de la bonne humeur.

Le Dr. Christina Chrysohou, cardiologue à la Faculté de Médecine de l'Université d'Athènes, a étudié le régime de 673 habitants d'Icare, et a constaté qu'ils consomment six fois plus de légumineuses (haricots, lentilles, pois) que les Américains, mangent du poisson deux fois par semaine et de la viande cinq fois par mois, et boivent deux à trois tasses de café et deux à quatre verres de vin par jour.

Bien entendu, la bonne santé des habitants d'Icare tient peut-être aussi à ce qu'ils ne mangent pas. La farine blanche et le sucre sont absents de leur régime traditionnel.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pour découvrir le remarquable travail du Dr Gernez au sujet de la prévention du cancer...

et celui de Beljanski...

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Rappel : Des traitements médicaux appropriés s'avèrent indispensables pour mettre toutes les chances de son côté et favoriser un processus de rémission. Il est également conseillé de mettre en pratique la méthode de prévention active élaborée par le Docteur Gernez.

 

 

 

 

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