VIH - Sida - Rémissions, guérison de sidaTout au long des séances individuelles ou collectives que je réalisais, j’observais une constante : les difficultés psychologiques ou somatiques sont en étroite relation avec un manque ou un défaut de réalisation personnelle ou professionnelle, d’investissement dans la vie, un manque d’amour pour soi et pour les autres. L’absence d’objectifs, de buts, d’idéal et de satisfaction génère souvent l’apparition de symptômes. D’où la nécessité de recréer en soi une raison vitale d’exister ; se donner les moyens de se réinvestir progressivement dans le plaisir de vivre. Rémission de sida d'Alain
Il parcourt les montagnes, avec un objectif fou et sublime qu'il ne pourra réaliser que grâce à une extraordinaire détermination. Le col du Simplon qui surplombe l'Italie est la proie d'une tempête de neige. La progression devient éreintante, prélude à une dangereuse descente sur les routes verglacées. L'Italie accueille Alain frigorifié, trempé et exténué. Les quelques mille francs qu'il emporte pour son voyage y seront dépensés en hôtel et en nourriture. Chaque jour, il pédale au moins cinq heures. Des habitants l’accueillent, lui offrent l'hospitalité, un quignon de pain, un fruit. Certains prennent le temps de faire sa connaissance, l'hébergent plusieurs jours, reculant le moment de son départ. Mais toujours, Alain reprend son chemin, affronte la solitude et la faim. Il dort dans sa petite tente et se nourrit la plupart du temps de pain, de fruits et de sucre. Ce régime alimentaire allié aux efforts du cycliste l’amaigrissent considérablement, l'endurcissent aussi dans sa volonté de réussir. La carence nutritionnelle et cet exercice quotidien font apparaître des plaies sur son corps. Des plaies qui ne cicatrisent pas. La mer Adriatique paraît. Avec elle les poissons qu'Alain pêche et qui rajoutent un élément essentiel à son ordinaire. Sa santé s'améliore. Il longe le bord de mer, traverse la Yougoslavie jusqu'à Dubrovnik en se nourrissant du produit de sa pêche. À l'époque, le camping sauvage était fortement déconseillé en Yougoslavie. Les montagnes du Monténégro l'attendent, préludes à de sombres moments. Dans les premiers villages, les enfants lui jettent des pierres. Personne ne souhaite qu'il s'y attarde. On le chasse de partout. Le doute et le découragement l'assaillent mais il concentre son énergie sur son objectif et poursuit sa route, inlassablement. La Macédoine, enfin, lui réserve un meilleur accueil. On lui offre des melons, des pastèques, une grange pour passer la nuit. Un grand-père, croisé à la frontière grecque, l’invite chez son petit-fils. Il s'y lie d’amitié éphémère et son chemin se poursuit jusqu'à Thessalonique, poussé par un vent bienveillant. Un vieil homme lui offre l'hospitalité. Celui-ci ne parle ni français, ni anglais mais un contact d'une rare qualité s'instaure et donne naissance à une grande amitié spontanée. La route pourtant est longue encore et avec elle l'hiver qui s'achemine. La mort dans l'âme, Alain affronte la montagne et les intempéries, toujours plus seul dans la tempête. Les épreuves endurées donnent plus de force encore à l'énergie qui le pousse en avant. La traversée de la Turquie est épuisante et il parvient à Istanbul complètement carencé. Les produits de sa pêche l'aideront à survivre grâce au troc contre d'autres aliments. En quelques occasions, le matériel de peinture qu'il a emporté lui permet de réaliser la devanture d'un magasin, en échange d'un peu d'argent ou de nourriture. Près du Bosphore, il se lie d'une amitié intense, s'initie à la culture turque, puis repart encore. Meilleurs sont les moments et plus les séparations deviennent douloureuses. Malgré tout, Alain avance, presque désemparé parfois, à la découverte du destin qui l'attend sur son chemin. Parfois, les pires insultes incompréhensibles se mêlent aux jets de pierres qui le blessent. Proche du renoncement, meurtri, carencé par trop peu de nourriture et d'amour, Alain dépérit, souvent songe avec doute à ce projet fou qui risque de lui coûter la vie. Il se demande pourquoi il n'est pas resté en France, à mener une vie confortable avec un emploi ordinaire, un appartement, des amis fidèles. Son périple doit pourtant se poursuivre. Il le veut, de toutes ses forces. Au milieu des steppes, des villages iraniens se montrent hospitaliers, curieux de le connaître, d'échanger. D'autres s'avèrent agressifs et dangereux et il croise la mort au détour de plus d'une rue. Sa flûte en osier est saisie par un colosse insultant. Elle vole en éclats entre ses mains, sur son genou. Le village fait cercle autour de la victime, l'empêchant de s'échapper. Le colosse le défie en combat singulier. Plongeant au pied de la foule, Alain parvient in extremis à s’enfuir sur son vélo. Chaque souffrance physique mais aussi psychologique se grave en lui comme chaque moment d'espoir ou d'amitié. Les premières l'affaiblissent, lui donnent envie de baisser les bras, de tout abandonner, les seconds ressuscitent en lui le désir de vivre et de partager. De poursuivre sa route toujours plus loin. Découvrir de nouveaux paysages et de nouveaux visages, de l'aube au crépuscule. A Téhéran c'est un nouvel hiver. La révolution fait rage. Les balles sifflent. Des rafales de mitraillettes ponctuent de trop longs silences. De ces silences percés par les pleurs. A l'ambassade de France où vient se réfugier un opposant, les balles déchirent les vitres et s'écrasent sur le mur. Il ne fait pas bon s'attarder en ce pays troublé. Un choix s'impose alors pour accéder enfin à l'objectif si convoité. Deux possibilités : traverser l’Afghanistan où règne une tension qui va se métamorphoser en invasion soviétique. Ou passer par le Pakistan dans lequel la situation politique, religieuse et ethnique est explosive. Alain opte pour le Pakistan bien que le sachant secoué par la violence. Dans ce pays blessé, on tente de l'agresser, le voler, le violer. A chaque fois, il esquive, se dérobe, avec le minimum de violence comme un sage guerrier. Il poursuit son voyage, tenace, accroché à son rêve qui apparaît au loin. L'Inde qu'il convoitait se dresse devant lui au terme d'un périple de trois ans. Il retrouve ce pays qui l'a fasciné lors de deux précédents voyages. Son pari est gagné lorsqu'il arrive en vélo à New Delhi. Vous l'aurez compris, Alain est une personne peu ordinaire. Sa détermination est à l'image de son exploit et c'est à mon sens cette essentielle qualité qui lui a permis de vaincre toutes les autres difficultés qui ont semé son destin à venir. De retour à Paris en 1990, à l’âge de trente-trois ans, après avoir voyagé et profité de la vie, parfois avec excès, toujours avec intensité, Alain vit tout un ensemble de symptômes inquiétants s'abattre sur son corps en hordes barbares et incontrôlées, jour après jour plus terribles. Il souffrit d'étourdissements, de vertiges dont les paroxysmes lui faisaient perdre connaissance. En quelques semaines, il perdit l'appétit et un poids important ; vit sa peau se couvrir de rougeurs puis de plaques purulentes dont la démangeaison insupportable lui arrachait des cris de douleurs. Son cœur battait parfois la chamade, sa tension augmentait ou baissait sans raison. A cela s'ajoutaient des troubles intestinaux sévères, des douleurs diverses et inexpliquées ainsi qu'une forte fièvre. Certains jours une faiblesse extrême le maintenait alité, d'autres nuits le sommeil se refusait à lui. Les examens médicaux qu'il réalisa montrèrent qu'il était atteint d’hépatite C et de sida à un stade déjà fort avancé. Le virus d'immunodéficience humaine (VIH) s'installe au coeur des défenses immunitaires dans certains globules blancs ; précisément dans le lymphocyte T4, où il se reproduit puis extermine son hôte. Ainsi dans la phase de sida que connaissait Alain, cette population était passée de 1000 à 214 au mm3. Il fut aussitôt hospitalisé et son médecin utilisa les traitements les plus incisifs pour remédier à son mal. Malgré ces tentatives, de nouveaux symptômes apparaissaient chaque jour. Sa santé se détériora progressivement. Alain m'apprit son diagnostic quelques mois après. La conviction qu'il avait de mourir très prochainement lui donnait une certaine sérénité. Autour de lui beaucoup d'amis étaient morts depuis longtemps et il s'acheminait presque tranquillement, comme résolu, sur le chemin de son dernier voyage. Lorsqu'il me dépeignit cette perspective, je lui offris une séance d'hypnose afin de le soulager de ses souffrances. Il déclina poliment mon offre. Il voulait s'en sortir seul, comme toujours. Son état continuait d'empirer. J’insistais. "On verra plus tard" me dit-il. Il se laissait ronger impuissant par son mal. Toutefois, au mois de juin 92, alors au seuil de la mort, comprenant que la médecine était tout aussi impuissante que lui, il finit par accepter ma proposition. Nous parlâmes longuement de la cohorte impressionnante de symptômes qu'il endurait chaque jour. Il me dit son désir de baisser les bras et de s'éteindre rapidement sans trop de souffrance. Il me parla de sa mauvaise relation avec son médecin qui le considérait comme un numéro, un cobaye sans âme tout juste bon à tester tel médicament ou tel autre traitement. Aucun ne s'était montré efficace et il sentait que le spécialiste n'avait plus aucun espoir, qu'il se détournait de lui. Je lui recommandai vivement d'en changer et lui dit à quel point une bonne relation avec le soignant est déterminante. Je lui parlai aussi de la recherche sur l'hypnose et le cancer, de l'espoir quelle suscitait et qui pouvait se transformer en rémissions spontanées. Son visage s'éclaira d'une lueur d’intérêt. Je passai en revue les personnes condamnées par les médecins mais dont la façon de considérer la maladie et la vie s'était soudain modifiée et avait entraîné une guérison inexplicable. Oscillant entre le scepticisme et la curiosité, Alain accepta de faire l'apprentissage de l'auto-hypnose. J’enregistrais la séance comme à mon habitude et nous partîmes ensemble dans un voyage au cœur des ressources de son inconscient. A notre retour, Alain me dit avec un sourire à quel point cette technique était proche des séances de méditation qu'il pratiquait régulièrement à une époque lointaine. Il se sentait étrangement mieux, bien détendu et comme rasséréné d'avoir retrouvé des souvenirs oubliés de son enfance ; notamment le plaisir enfantin de jouer et de s'amuser des petits riens de l'existence. J'invitai Alain à pratiquer régulièrement cette technique ; à chercher dans sa mémoire les souvenirs heureux de sa vie, s'emplir des émotions positives qu'ils contenaient. Nous nous retrouvâmes une semaine après pour une deuxième séance. Alain se sentait beaucoup mieux. Son visage s'était éclairé d'une vitalité nouvelle. Il m'apprit qu'il avait congédié son médecin avec un immense plaisir. Il avait également arrêté tous ses traitements. J’insistais sur la nécessité de trouver un nouveau médecin et de poursuivre ses traitements de façon à utiliser toutes les chances qui lui étaient offertes d'améliorer sa situation. Alain, sans me le promettre, me dit qu'il y réfléchirait. Il évoqua ses séances qui lui faisaient le plus grand bien. Un souvenir en particulier s'est avéré précieux. Lors de l'un de ses voyages dans la jungle indienne, au détour d'un chemin, il découvre un magnifique temple hindouiste en ruine que la végétation luxuriante avait presque entièrement dévoré. La splendeur de l'architecture et des monumentaux bas-reliefs est rehaussée par l'étonnante vivacité de la nature qui s'agrippe et s'unit au bâtiment dans une profonde étreinte. Une étreinte qui évoque l’enlacement intime de la vie avec la mort, la mort avec la vie ; unis, inséparables et complémentaires, dans la spirale de l'évolution. Il s'assied sur une pierre et contemple la progression de la végétation que rien ne semble pouvoir arrêter. Devant ce spectacle étonnant, Alain connaît un moment de bonheur extraordinaire, une expérience mystique. Il se sent lui aussi uni au monde, au temps et à l'espace par un indestructible lien, comme si chaque particule de son être fraternisait avec celles de l'univers tout entier ; il réalise qu'il ne fait qu'un avec le cosmos et que toute cette vie bouillonnante lui donne naissance chaque jour pour qu'il y participe. Chaque chose est à sa place dans l'équilibre de l'existence. Comme touché par une grâce divine, il connaît un état proche de l'extase, un plaisir infini à se sentir vivant, vibrant de la même énergie que ce qui l'entoure. Ce magnifique souvenir, si riche en perspectives, constitua la base de notre seconde séance d'hypnose. Alain en ressortit transformé et empli de la même énergie vitale que celle qu'il avait vécue alors. Il se sentait remarquablement bien, fort, déterminé et dynamique. Il était à nouveau en harmonie avec lui-même et avec le monde, oxygéné par une énergie de vie indestructible. Alain disparut alors pendant de longs mois. Inquiet, je tentai de le contacter, ce qui s'aViérait difficile car il refusait d'avoir le téléphone. Au mois d'octobre, j'eus la surprise de recevoir de ses nouvelles. Alain se battait armé de sa seule détermination contre sa maladie. Il refusait les traitements malgré toutes mes recommandations. Par contre, il pratiquait l'auto-hypnose environ deux heures chaque jour, et observait qu'après ses séances certains de ses symptômes finissaient par céder et même parfois disparaître tout à fait. Alain effectuait ses exercices avec régularité et discipline. Lors d'exercices de visualisation, des images s'étaient imposées à lui. Il s'imaginait comme un grand chêne, prenait conscience de la sève qui coulait en lui dans la moindre feuille, dans la plus petite radicelle. Cette sève représentait tout à la fois un élément nutritif, vital pour le grand arbre et un poison destructeur pour tout ce qui était étranger à son être et sa santé.Un an après le début de ses séances, Alain avait réussi à contrôler l’occurrence des symptômes. Sans aucun traitement médical, ses T4 était remontés à 738. Ses malaises divers commençaient à s'estomper. En fait, par le biais d'une vigilance nouvelle, il repérait ce qui pouvait devenir pour lui une frustration et s'en détournait. Les situations problématiques et tout ce qui ne lui paraissait pas juste constituaient l'occasion d'apprendre à vivre différemment. Alain apprenait à respecter ses besoins, ses envies et ses désirs. Sa qualité de vie s'améliora de jour en jour. Alain commençait à s'occuper et à prendre soin de lui. Il élabora des projets d'avenir ; d'abord à court et moyen terme. De petites satisfactions qui enrichissaient son existence. Il se faisait des cadeaux, profitait avec intensité de tous les bons moments de la vie. Deux ans après nos séances, il profitait d'une bonne santé et son immunité ne faisait que croître. Cependant, lorsqu'il n'était pas en accord avec lui-même, lorsque sa route se détournait de ses objectifs, un symptôme se profilait invariablement. A chaque fois différent du précédent, un indice, un signal d'alarme lui faisait comprendre qu'il ne respectait pas ce qui lui était essentiel. Alors, il réfléchissait à la situation. Que s'était-il passé ? Quelles émotions l'avaient assailli ? Quel vieux souvenir le hantait ? Après s'être interrogé sur ce qu'il avait vécu, Alain prenait la décision qu'il jugeait profitable à son équilibre. Il s’aperçut que la localisation de ses troubles physiologiques avait toujours une correspondance avec son état psychologique. Des troubles pulmonaires se manifestaient lorsqu'il manquait d'air, d'espace, d'évasion. Des problèmes cutanés quand une difficulté le touchait de près, quand il était en conflit avec une partie de lui-même et qu’il se sentait mal dans sa peau. La fatigue s’immisçait lors d'une phase de désinvestissement de sa vie... Comme un éternel voyageur, à chaque embûche, Alain faisait le point, calculait sa trajectoire et prenait un sentier détourné en direction de son objectif. Après trois années de ce travail quotidien, les nombres de T4 avaient encore augmenté et se situaient dans les proportions d'une personne normale. Le stade de sida avancé avait cédé la place à un état des plus asymptomatique. Alain se demanda alors si cette rémission était réellement due à sa pratique personnelle. Du jour au lendemain, il arrêta de réaliser ces séances. Deux mois plus tard, il fut hospitalisé pour une dépression grave. Dans le même temps, il perdit presque la moitié de son patrimoine immunitaire. Je le rencontrai alors et l’encourageai à se réinvestir dans sa pratique vitale. Ce qu’il fit avec modération. Alain me confia que son désir de vivre était des plus relatifs. Il lui fallait, à la limite, être dans une situation d’urgence vitale pour se sentir stimulé à vivre. Quand sa santé revenait au beau fixe, il se sentait curieusement moins enthousiaste. La proximité de la mort était pour lui une source de motivation. Il est vrai que son mode de vie était particulier. Il a toujours refusé d’avoir le téléphone et menait, depuis de longues années, l’existence solitaire d’un ermite. Cette solitude le rendait triste, de plus en plus insociable et presque misanthrope. Un jour, son propriétaire décida de récupérer le studio où il s’était installé. N’ayant qu’un travail à mi-temps et personne pour se porter caution, il ne put se trouver un nouveau logement. Je l’invitai alors à partager mon lieu de vie. Alain s’installa dans une petite chambre de la maison, donnant sur le jardin. Il passait ses journées à travailler sur son ordinateur, jouer du synthétiseur et menait une existence indépendante. Toutefois, il avait presque complètement arrêté sa pratique et quelques symptômes cutanés se manifestèrent. En 1998, il prit contact avec un nouveau médecin qui lui prescrivit une trithérapie à titre préventif, compte tenu de ses 270 T4. Ce traitement double rapidement le nombre de ces cellules. Par contre, pendant deux ans, il souffre de vomissements, de fatigue, et les symptômes cutanés persistent. En janvier 99, des troubles hépathiques s’accentuent et sa charge virale monte à 240 000. Comme ces mauvais résultats se maintiennent, en janvier 2000, Alain décide d’arrêter la trithérapie. Bien sûr, il aurait été préférable d’équilibrer les traitements plutôt que d’y mettre un terme... Pourtant, ces symptômes disparaissent.
Son état de santé s’améliore rapidement.
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L'apprentissage de
ces techniques m'a été profitable. ________________________________!_______________ 68,73
La pratique de ces techniques m'aide à combattre mes difficultés. Pas du tout Tout à fait ________________________________!_______________ 66, 60
Je suis heureu(x) (se) de réaliser mes séances. Pas du tout Tout à fait ____________________________________!___________ 80, 52
Je suis plus combati(f) (ve) qu'avant le début de ces séances. Pas du tout Tout à fait ___________________________!____________________ 59,34
Je me sens soutenu(e) par rapport à mes difficultés. Pas du tout Tout à fait ______________________________!_________________ 64,95
Je pense globalement que ce travail m'a été bénéfique et a renforcé mon énergie vitale. Pas du tout Tout à fait ___________________________________!____________ 75,26 |
Merci de préciser ce qui vous a été particulièrement utile dans ce travail :
Techniques de gestion du stress et de relaxation-visualisation.
Confiance. Apaisement. Bien-être. Gestion du V.I.H. Recentrage. Espoir. Courage.
Pensée positive. Prendre du temps pour soi. Volonté de vaincre
ses difficultés. Rencontre. Discussion. Échange. Partage.
Amitié.
Deux ans après ces séances, sur les 25 personnes qui y ont participé, seule une jeune femme est décédée d’un syndrome de Kaposi, à un stade déjà avancé de la maladie, avant notre rencontre.
Globalement, après ce travail, la qualité de vie des participants s’est nettement améliorée : ils sont devenus moins anxieux, moins déprimés et se sont mis à témoigner de capacités d’adaptation nouvelles.
Ces résultats coïncident avec ceux d’un centre d’aide
novateur créé aux États-Unis.
Conseils de santé : 1°) Se donner les moyens de réaliser ses projets relance la dynamique de vie.
Plutôt que de foncer dedans, contournez les obstacles. Négociez vos virages et vos prises de décision avec souplesse. Transformez les difficultés en expérience et en ressources.
2°) Développez votre créativité et imaginez, en état de relaxation approfondie, les différents aspects que peut revêtir le processus de santé.
Voici quelques pistes : Amour, lumière, création, cadeau, miracle, évolution, développement, espoir, apprentissage, joie, couleurs, sérénité, perfection, sagesse, infini...
Réalisez un exercice avec les thèmes qui vous intéressent et notez vos résultats.
3°) Explorez votre créativité et trouvez de nouveaux thèmes qui pourront vous aider à renforcer votre état de santé.
(Extrait du livre Agir pour sa Santé : chapitre 35. Arc-en-ciel)
L’expérience de San Diego
“ Vous pouvez contribuer à prévenir
l’apparition
de la maladie HIV ou à ralentir ou arrêter la progression
de cette maladie en participant avec succès à ce programme
de gestion de santé. L’état d’une personne
séropositive
peut être maintenu pendant des années, voire pendant la
durée
d’une vie entière normale. ” Jeffrey M. Liephart
(1)
Dans les années 1980, le Dr Jeffrey Liephart, psychiatre et psychothérapeute réunit une équipe pluridisciplinaire pour venir en aide aux personnes atteintes de sida. Ils élaborent ensemble un programme destiné aux porteurs du V.I.H., programme baptisé LIFE (Learning Immune Function Enhancement).
Il s’agit d’apprendre aux personnes à stimuler leur fonction immunitaire.
Ce programme se base sur près de 300 recherches scientifiques mettant en lumière l’existence de 19 cofacteurs psychologiques, sociaux et comportementaux, intervenant dans les processus physiologiques.
Ces cofacteurs déterminent l’état de maladie ou de santé.
Les caractéristiques des survivants à long terme du sida seront indiquées en italique.
Certains modes de fonctionnement psychologiques affaiblissent le système immunitaire.
1. La croyance que le fait d’être porteur du VIH détermine
la mort par le sida.
Cette croyance peut être modifiée en se plongeant dans la
littérature scientifique ou, plus simplement, en rencontrant des
personnes en bonne santé, vivant depuis 10 ou 15 ans avec le VIH.
Les survivants à long terme acceptent le diagnostic tout en refusant
de le considérer comme une sentence de mort.
2. Le stress intérieur.
Il est possible d’apprendre à le gérer, notamment grâce
aux exercices de relaxation approfondie.
Retrouver le sens de sa responsabilité et de sa possibilité à influencer
le cours de son existence de façon positive.
3. Le stress de survie.
Afin d’échapper aux réactions classiques de lutte ou
de fuite, il s’agit de développer le sentiment d’être
protégé et en sécurité. Redonner un vrai sens
et un but à son existence au travers du VIH.
4. Le chagrin et 5. La dépression.
Souvent liés à la perte, ces deux sentiments peuvent être
contrecarrés par un travail d’écriture basé sur
l’expression des émotions négatives, un travail de
psychothérapie ainsi que par l’élaboration de projets
existentiels.
De nombreux survivants s’engagent de façon altruiste à aider
les autres. Cela donne un sens nouveau à leur existence qui s’en
trouve enrichie.
D’autres modes de fonctionnement psychologiques renforcent le système immunitaire.
6. Le sens de la vie et ses objectifs.
La crainte de la mort liée à la maladie peut être combattue
en se focalisant sur la réalisation de projets personnels qui tiennent à cœur.
Il suffit de se baser au quotidien sur l’ici et maintenant de ses
besoins, ses envies et ses désirs.
Les survivants s’engagent à vivre pleinement les buts et objectifs
inachevés. Ils ont la certitude qu’il existe quelque chose
après la mort et s’engagent dans une voie spirituelle.
7. La capacité à s’affirmer.
C’est avant tout se recentrer, faire des choix, dire non à ce à quoi
l’on est opposé. Communiquer ouvertement, notamment par rapport
au sida ou à son homosexualité.
8. Trouver une ou plusieurs personnes
de confiance avec qui l’on
peut partager ses difficultés en toute sérénité.
Participer à un groupe d’auto-support et d’information
sur le VIH.
9. Savoir faire face aux crises.
Il s’agit de développer des stratégies permettant de
faire face aux traumatismes. La lecture des ouvrages indiqués en
annexe 3 se révèle d’un précieux secours tout
comme l’aide éventuelle d’un psychothérapeute.
Les survivants développent leur capacité à prendre
de la distance par rapport aux difficultés du quotidien, notamment
grâce à leur sens de l’humour.
L’entretien du corps.
10. La respiration.
Bannir les respirations rapides et saccadées pour adopter un souffle
ample et profond grâce à une pratique régulière.
Se responsabiliser activement dans le fait de profiter
avec intensité des
meilleurs moments de la vie.
11. L’absorption d’eau suffisante au quotidien permet une meilleure hydratation des tissus et du mode de fonctionnement des processus de santé.
12. L’appétit et l’alimentation.
Il est important de privilégier la qualité et la quantité de
nourriture adéquate dont l’organisme a besoin tout en se faisant
plaisir. L’aide d’un nutritionniste peut s’avérer
utile à la rééquilibration alimentaire, en fonction
de ses difficultés.
13. Le sommeil.
Il permet à l’organisme de se régénérer
aux niveaux psycho-physiologiques. Les survivants
développent l’écoute
de leurs besoins corporels.
14. L’absorption des toxines (tabac, alcool, drogues, café,
sucres, etc.) est à bannir.
Ce sont surtout les excès qui déterminent des facteurs de
risque important. D’où l’importance de modifier ses
habitudes de vie nocives et d’adopter une hygiène de vie plus
saine.
15. L’exercice physique pratiqué avec plaisir et modération
est garant d’une meilleure santé.
La prévention sanitaire et les soins médicaux.
16. L’exposition répétée au VIH est bien sûr
l’occasion de développer d’autres contaminations. L’usage
de préservatifs reste le meilleur moyen de se protéger du
VIH.
De même, pour les usagers de drogue, la désinfection minutieuse
du matériel d’injection, ou mieux son remplacement est indispensable.
17. La capacité de prendre soin de soi particulièrement
en cas de maladie.
Améliorer son confort, se protéger de ce qui peut aggraver
les symptômes et souscrire aux traitements médicaux s’avère
indispensable.
18. La connaissance des processus
de santé et
ses implications.
Les conseils fournis par les médecins et le personnel soignant sont
essentiels. Il est possible de vous documenter auprès d’associations
spécialisées (Aides, Arcat Sida, ECS, Sol en Si, etc.) pour
mieux faire face aux difficultés de santé.
L’équipe de Jeffrey Liephart recommande à chacun de
faire la liste des médicaments absorbés en indiquant les
effets secondaires éventuels. De même, faites la liste de
toutes les thérapies complémentaires qui vous aident et approfondissez
votre démarche de soin personnelle.
Les survivants sont convaincus qu’une attitude active, positive et
combative agit sur l’état de santé.
19. Les soins médicaux et la relation au médecin.
Il s’agit de trouver un médecin en qui vous avez confiance
et de développer avec lui une relation positive de partenariat pour
mieux lutter contre la maladie. Plutôt que spectateur passif, devenir
acteur de sa santé.
Dans le cadre de ce programme, chacun évalue ses difficultés
et ses ressources. Chacun peut participer sur une période d’un
an à une aide de groupe et à une aide individuelle. Il est
possible d’intégrer le club des vétérans qui
apporte, à son tour, son aide aux autres. Ce soutien psychosocial
s’est avéré salvateur pour un grand nombre de personnes
concernées par le VIH.
Conseils de santé : Explorez tous les facteurs d’amélioration de votre santé et mettez-les en pratique.
Par rapport à ces cofacteurs, notez tout ce qui vous semble le plus utile en fonction de vos difficultés. Mettez en pratique les résolutions indispensables à votre état de santé.
A découvrir également les recherches du Dr Clark.
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(1) J. M. Liephart. (1995). The LIFE Program Manuel. Traduction française réalisée par Hélène Cneude et le Dr Frédérique Leroux. p 11.
(Extrait du livre Agir pour sa Santé : chapitre 36. L'expérence de San Diego)
N.B. Des traitements médicaux appropriés s'avèrent indispensables pour mettre toutes les chances de son côté et favoriser un processus de rémission.
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A dévouvrir une intéressante vidéo de la prise de position du Prix Nobel le Pr Luc Montagnier.