Dossier de presse
La formidable histoire de cette femme saura
faire vibrer les cœurs de toutes les personnes qui
ont ou n’ont pas de problème de poids, car
il s’agit d’un témoignage de vie hors
du commun.
Nathalie Traisnel-Impératori est
née le 15 janvier 1969 à Marseille. Elle
est de 8 ans l’aînée de deux enfants.
Fille d’un père, professeur de mathématiques,
et d’une mère, infirmière, elle quitte
la France à l’âge d’un an pour
vivre en Tunisie. Elle y restera jusqu’à ses
19 ans. Ayant obtenu son baccalauréat, Nathalie
rentrera en France pour y poursuivre des études
de secrétariat.
En 1990, elle rencontre son futur mari avec qui elle va avoir quatre
enfants.
A l’occasion de sa première
grossesse en 1993, Nathalie commence à prendre quelques
kilos. Restant au foyer pour porter et élever ses
quatre enfants, elle se met peu à peu à manger… Nathalie
arrive à 90 kg. Elle a atteint la surcharge pondérale.
Elle se met au régime (perd 17 kilos en 1 mois et
demi de façon spectaculaire.)mais en vain…elle
n’arrive pas à stabiliser son poids. Les kilos
s’ajoutent donc après tant de privations.
Le yo-yo fait surface. Elle atteint les 100 kg.
La réalité lui apparaît
soudain comme une évidence : Elle est devenue
une femme obèse !
C’est alors qu’elle
s’aperçoit que les gens différents
sont considérés comme des parias.
Nathalie n’en peut plus de ces « qu’en dira-t-on ».
Elle n’en peut plus de cette vie. Elle est en train d’atteindre
les limites de ce que son corps et son esprit peuvent supporter.
Elle enchaîne régime sur régime, mais elle ne
sait rien faire d’autre que manger. « Elle ne s’arrête
jamais de manger sans compter, sans même mâcher. Elle
veut se remplir à tout prix jusqu’à en atteindre
le « summum ». Pour elle c’est le point
culminant du plaisir gustatif. Nathalie veut apaiser la flamme qui
brûle en elle. Son impulsivité maladive est sa seule
préoccupation.
Elle est boulimique ! Ce bien-être
si court, qui ne dure que l’instant où la
nourriture touche le palais et celui où elle en
sent le poids dans son estomac, lui procure une sensation
de satiété. Elle est rassasiée, satisfaite « d’avoir
fait l’amour » avec la « boustifaille ».
Dans ces moments là elle est comme coupée
de la réalité et se fait plaisir en avalant
un maximum de nourriture à une vitesse fulgurante.
Sans rien laisser. Tel est son rituel quotidien. » Quant à lui
le miroir, contrairement au réfrigérateur,
ne fait pas de cadeau. Il lui renvoie en plein visage la
vérité telle qu’il la voit : Nathalie
est obèse !
Devant le fait accompli Nathalie renchaîne
les régimes, va en cure diététique.
Mais rien n’y fait, le yo-yo infernal est toujours
là, elle ne sait comment le stopper ! Les limites
sont atteintes et elle ne sait plus comment sortir de ce
cercle infernal, elle, qui voudrait devenir une jolie femme.
Sa détresse l’amène même à consommer
toutes sortes de pilules promettant la lune sans la donner !
Déprime sur déprime, Nathalie
ne vit plus. De dépressions en hôpitaux psychiatriques,
les tentatives de suicide se succèderont. « Nathalie
derrière les barreaux de cet hôpital-prison
n’a plus le choix que de revêtir la camisole
chimique. Nathalie, dans une file de malades, attend son
tour bien tranquillement. Sa plantureuse silhouette déborde
de la rangée. La bouche ouverte face à l’infirmière,
elle se laisse introduire les comprimés dans la
bouche puis prend le verre d’eau tendu et avale.
Ensuite elle se pèse. Nathalie rend à l’infirmière
le verre vide qu’elle a entre les mains. Cette horrible
bonne-femme aux grosses lunettes le lui arrache presque.
Elle a les yeux posés sur son relevé et crie : " au
suivant !"
Les matinées passent et repassent
ainsi à ne rien faire. Rien ne se passe et il ne
se passera rien. Attendre…Attendre encore…Toujours
attendre que l’on veuille bien s’occuper d’elles…Elles
sont comme du bétail marqué, prostrées,
agglutinées les unes contre les autres. Elles ont
des gestes saccadés de robots en panne. Rebuts entassés
dans un grenier d’outre tombe. Les survivants gisent à terre.
Leurs blessures parlent dans ce lieu où les mouches
tournent autour pour se poser, triomphantes, sur leur corps
collant de sueur. Elles sont venues boire le suc de leurs
supplices… »
La famille de Nathalie sera là pour
la soutenir tout au long de cette terrible épreuve
qui n’aura pas d’autre résultat que
de déteindre sur les enfants, dont un plus particulièrement.
A sa sortie de l’hôpital, elle
a atteint les 117 kg. Nathalie touchera le fond pour finalement
mieux rebondir. Le parcours ne sera pas facile car pour
perdre du poids il faut comprendre pourquoi l’on
mange. Un secret enfoui au plus profond d’elle-même,
qu’elle croyait avoir oublié, était
en fait à l’origine de tant de souffrances
(multiples viols, à l’âge de 5 ans,
passés inaperçus par sa propre famille).
Nathalie ayant libéré son
esprit, la perte de poids s’est fait naturellement.
La volonté de réussir s’est imposée à elle
comme une évidence. C’est normal car elle
regarde enfin vers un nouvel avenir qui lui tend les bras.
Le problème de poids n’était en fait
que l’arbre qui cachait la forêt, puisque le
véritable obstacle était d’ordre psychologique.
Grâce à sa volonté d’agir
pour perdre du poids, avant que la vie ne lui soit arrachée,
elle extirpe tous les kilos en trop de son corps avec un acharnement
hors du commun. Acharnement moral qui n’a d’équivalent
que la souffrance qui l’a forcé à manger pendant
tant d’années !
Aujourd’hui Nathalie peut témoigner
de sa réussite après avoir compris pourquoi
elle mangeait. Elle a perdu 50 kilos en 9 mois.
Diététiciens, nutritionnistes
ou endocrinologues étaient là pour la guider
dans la construction d’une vie plus saine liant sport
et nourriture équilibrée. Ils lui ont montré la
voix à suivre, mais ils n’ont pu lui donner
la clé de la réussite absolue. C’était à Nathalie
seule de la trouver et aujourd’hui c’est chose
faite. Elle s’est métamorphosée en
une jolie femme du monde de 67 kilos.
« J’ai enfin maigri une
fois pour toutes ! La métamorphose d’une
femme » est son premier livre. C’est un
cri du cœur immense, un cri de souffrance insupportable
et en même temps un cri d’espoir incommensurable !
Cette femme digne de courage, crie sa douleur
face au monde et sa joie de s’en être sortie.
Elle voudrait que les personnes qui souffrent de kilos
en trop, allant du simple superflu à l’obésité en
passant par la surcharge pondérale puissent éventuellement
se reconnaître et avancer dans leur propre histoire.
Nathalie a 37 ans et vit enfin heureuse avec sa famille dans le sud-est
de la France où elle élève ses 4 enfants et
s’adonne à l’écriture, sa passion. Elle
s’apprête à sortir un deuxième livre, livre
pour enfants mêlant douceur, tendresse et émotion.
A paraître :
Livre pour enfants : « Pabo le petit escargot »
Recueil de nouvelles : « La valse des couleurs »
Message de l’auteur
J'ai été violée à plusieurs
reprises par un voisin de mon quartier lorsque je n'avais
que 5 ans. Aujourd'hui j'en ai 37, et c'est trop tard.
Il n'a jamais été puni. Je n'avais jamais
osé parlé jusqu'à ce jour car la peur
et la honte étaient au rendez-vous. Mais aujourd'hui
j'ai décidé que j'avais le droit d'exister
et de devenir une femme à part entière, et
non un déchet qui, de long mois, s'est retrouvé derrière
les barreaux à l'hôpital psychiatrique. Tout ça à cause
du violeur qui me disait, alors que je n'étais qu'une
enfant : "si tu parles, tes parents vont te gronder..."(Il
me donnait des bonbons pour que je me taise.)
J'espère que mon histoire apportera
quelque chose aux lecteurs pour mieux faire comprendre
les traumatismes des enfants dûs aux viols.
A cause des
viols, je suis devenue obèse à l'âge
adulte (117 kilos pour 1m69) car j'ai continué à manger
bonbons et autres friandises à l'excès pour
continuer à me taire. Mon livre est donc le témoignage
d'une femme devenue obèse à l'âge adulte
qui essaye de comprendre pourquoi elle est si malheureuse...
Fût un temps je croyais être
malheureuse parce j'étais grosse, mais en
fait après
avoir fait une thérapie, j'ai enfin compris que
j'étais
malheureuse à cause des viols de mon enfance.
L'obésité était en fait la conséquence
des viols, un bouclier je m'étais inventé.
Ce pédophile m'a injecté comme un poison
: la peur, le manque de confiance en moi, la culpabilité,
la honte...
Dans mon livre, étape par étape
vous comprendrez le cheminement psychologique que j'ai été obligée
de faire pour devenir enfin une personne "normale" et
renaître à la vie. A travers l'écriture,
je suis allée à la
rencontre de ma vérité. Vous y découvrirez
ma métamorphose. Il n'y a jamais eu de procès,
c'est pourquoi aujourd'hui j'ai écrit un livre qui,
je l'espère
sera utile à un grand nombre de lecteurs et qui
aidera les
personnes à avancer
dans leur propre histoire, histoire remplie d’espoir !!!
Cordialement,
Nathalie
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