Hypnothérapie
: gestion de la douleur et de l'anxiété
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Les symptômes liés au
cancer et à ses traitements ont fait l'objet de
nombreuses recherches sur l’intérêt
d'utiliser l'hypnose pour les soulager.
Voici, par thème, les articles
les plus signifiants. A travers les quelques soixante-quinze
publications rédigées à ce sujet,
notre intérêt se portera principalement
sur les expérimentations dans la mesure où elles
objectivent les faits scientifiques.
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Soulager la douleur et l’anxiété
Paul Lea et ses collaborateurs ont réalisé en
1960 une étude portant sur le contrôle hypnotique
de douleurs intraitables. Cette recherche porte sur 20 personnes.
L'induction est réalisée de façon indirecte
et permissive par fixation du regard et suggestion de relaxation.
L'idée force introduite au cours de ces séances est
que l'hypnose permet de contrôler le processus douloureux.
Sur les 20 personnes qui ont
bénéficié de
4 à 20 séances, 18 ont été évaluées.
Douze, c’est à dire 66 %, définissent une modification
du caractère de la douleur, diminuent leur prise d'antalgiques, se disent
plus relaxées et profitent d'un meilleur sommeil.
Sur les 5 échecs observés, 4 personnes présentent des
troubles psychiatriques et 1 est dépendante de la morphine depuis 28
ans.
Ces résultats ne sont pas corrélés avec la profondeur
de l’état d’hypnose.
Les suggestions post-hypnotiques concernant la
diminution de la douleur se réalisent à condition
d'introduire une souplesse dans le délai évoqué.
La suggestion post-hypnotique consiste à dire par exemple
: “ après la séance, peut-être aurez-vous
l'agréable surprise de constater un grand
soulagement,
un calme intérieur
mais aussi de nouvelles capacités à gérer au mieux l'inconfort
et à le remplacer par de nouvelles sensations de bien-être quand
cela vous sera utile... ”
Lea souligne l'importance d'élucider les
bénéfices secondaires, toutes les mauvaises raisons
que l’on a de garder ses symptômes. Il propose à chacun
de négocier la diminution de sa douleur à l'aide
de pourcentages. Par exemple, la douleur étant de 25 %,
je vais la réduire de 5% chaque jour grâce à de
l’exercice physique, de la relaxation, des films drôles,
etc.
En 1961, Vincent Cangello observe des résultats
moins probants mais tout à fait appréciables après
3 séances d'hypnose proposées à 21 personnes
atteintes de cancer.
12 ont pu apprécier une diminution de
leur douleur et ont réduit au moins de moitié leur
prise d'antalgique.
9 personnes n'ont pas été en mesure
d'accéder à l'expérience hypnotique. Ceci
peut être imputable à une hypnose trop directive, élément
qui n'est hélas pas mentionné dans cet article.
L’une des procédures douloureuses
les plus mal tolérée est l'aspiration de la moelle
osseuse. Un accompagnement psychologique approprié peut
considérablement soulager la personne qui la subit. Depuis
ces études, aux Etats-Unis, des spécialistes formés à la
relaxation, la sophrologie et l’hypnothérapie aident
et accompagnent les personnes dans leur épreuve.
Josephine Hilgard et Samuel LeBaron (1982) se
sont intéressés à l'aide que l'hypnose peut
apporter pour le soulagement de l'anxiété et de la
douleur, dans le cadre de cette procédure. Cette technique
a été proposée à 63 enfants et adolescents
de 6 à 19 ans atteints de leucémie.
Sur les 24 qui ont accepté d'y participer,
10 ont pu constater une diminution appréciable de la douleur
et de l'anxiété dès la première séance,
chaque séance étant d'une durée de 10 minutes.
Les autres ont été réfractaires à l'induction
par fixation du regard proposé par le thérapeute
correspondent aux scores de faible hypnotisabilité à l'échelle
clinique de Stanford. Ils n'ont pu bénéficier d'aucune
diminution significative.
La diminution de la douleur et de l'anxiété semble
donc fortement corrélée avec une forte hypnotisabilité.
(170)
Dans un protocole envisageant ces mêmes
facteurs, Lonnie Zelter et Samuel LeBaron (1982) ont confirmé le
fait qu'une technique hypnotique est plus efficace qu'une technique
non hypnotique de focalisation de l'attention sur un objet.
Leurs résultats sont fortement corrélés
avec la captation de l'attention et la capacité d'imagerie.
Il est intéressant à ce
propos d'ouvrir une parenthèse sur la notion d'hypnotisabilité.
Joseph Barber a effectué en 1980 la revue
des études traitant de la relation entre la diminution des
douleurs et une forte hypnotisabilité.
Il ressort de bon nombre de travaux une interdépendance
tout à fait évidente entre ces deux aspects. (171)
Or les échelles d'hypnotisabilité standardisées
utilisent des suggestions directes et une hypnose que l'on pourrait
qualifier d'autoritaire, auxquelles certaines personnes sont franchement
allergiques.
Ces échelles ne permettent donc pas d'objectiver
la disponibilité des individus à connaître
un état de conscience modifié obtenu par le biais
des techniques ericksoniennes.
Barber évoque à ce propos les résultats
qu'il a observés avec Mayer en 1976.
Dans cette étude portant sur l'analgésie de douleurs dentaires,
l'ensemble des 14 personnes est capable de diminuer la sensation douloureuse
grâce à une hypnose indirecte et permissive.
L’année suivante, Barber publie
une observation sur l'induction d'analgésie rapide.
Il y note qu'avec les techniques ericksoniennes, 99 personnes sur 100 se dispensent
d'anesthésique pour des interventions de chirurgie dentaire, et ce tous
degrés d'hypnotisabilité confondus.
Il précise toutefois que pour ces 2 études,
l'hypnotisabilité n'a pas été mesurée,
car elle ne faisait pas l'objet de l'investigation. Cependant,
on peut admettre que ces 2 échantillons de population reflétaient
la même distribution de l'hypnotisabilité que dans
une population normale.
Dans une communication comparant les effets de
suggestions directes et indirectes, Alman (1979) estime que les
résultats ne dépendent pas du degré d'hypnotisabilité mais
de la technique employée et que tout individu peut connaître
une anesthésie à condition de bénéficier
d'une hypnose ericksonienne. Ce qui est confirmé à nouveau
par Barber (1978 A et B) par rapport au problème de la douleur
chronique.
D'après les conclusions de Jean-Roch Laurence,
spécialiste québécois de l'hypnose, la disponibilité de
chacun à connaître une expérience hypnotique
se révèle stable dans le temps, et ce même à vingt
ans d'intervalle entre deux mesures.
Pourtant l’apprentissage de l'auto-hypnose
permet souvent d'augmenter l’hypnotisabilité. D'ailleurs,
d'après d'autres études, cette dimension n'est pas
toujours stable dans le temps.
En effet, elle peut être augmentée
grâce à des techniques comme le bio feed-back, (172)
la privation sensorielle (173) ou simplement en informant la personne
qu'il lui est possible de contrôler naturellement l'expérience
hypnotique et la profondeur de son état de relaxation. (174)
Barber estime que la motivation et la pratique
de l'auto-hypnose permettent d'aboutir à ces mêmes
observations ; ce qu'il illustre par une étude de cas des
plus édifiantes, dont voici un résumé.
Une femme de 66 ans souffrait depuis 3 ans de
douleurs lancinantes dues à un cancer. Elle obtient à l'échelle
clinique d'hypnotisabilité de Stanford un score total de
0, mais est fortement motivée par l'idée que l'hypnose
peut la soulager.
Grâce à une induction indirecte
et permissive, elle connaît une relaxation des plus satisfaisantes
et, au bout de 4 séances, témoigne d'une grande amélioration
de son sommeil et du fait que ses douleurs, bien que toujours présentes,
la gênent beaucoup moins.
Après 6 mois de pratique d'auto-hypnose
qu'elle effectue grâce à un enregistrement, elle observe
une nette diminution de ses douleurs et une augmentation de son
appétit et de ses activités.
En fait, comme le démontrent ces
travaux, le type de technique utilisée dans le cadre de
la thérapie (175) et la motivation (176) constituent des éléments
prédictifs beaucoup plus révélateurs que
le degré d’hypnotisabilité.
Fermons à présent cette parenthèse
sur cette notion d'hypnotisabilité qui n'intervient que
très peu sur les résultats obtenus par une hypnose
ericksonienne.
Revenons donc à l’amélioration
de la qualité de vie avec Caracappa, qui observe en 1963
que l'hypnose peut être utilisée avec succès
dans le cas de douleurs liées à un cancer terminal.
La pratique de l'auto-hypnose qu'il recommande à ses
patients permet de diminuer la douleur et l'anxiété,
d'augmenter la relaxation et le calme, l'appétit, le bien-être
et le sommeil de façon durable. Cet auteur découvre également
que l'administration d'un placebo associée à l'hypnose
en potentialise les effets.
Ceci illustre la notion essentielle de
croyance qui tendra à déterminer les résultats
d'interventions voire d'expérimentations, comme l'a montré Robert
Rosenthal.
Par ailleurs, Paul Lea observe que les suggestions
ont plus d'efficacité si l'idée d'utiliser l'hypnose
provient de la personne elle-même ou du médecin en
qui elle a confiance.
Lorsqu'un climat favorable est instauré,
de nombreux auteurs soulignent que les personnes atteintes de cancer
vivent fréquemment l'hypnose comme un moyen d'échapper
momentanément à l'épée de Damoclès
suspendue au-dessus de leur tête.
Ces études montrent que les résultats
sont associés à la manière dont l'hypnose
est présentée.
Paul Sacerdote, dans ses nombreuses publications,
souligne le fait que la douleur aliène la force psychique
et le désir de vivre du malade. Par contre, elle augmente
bien souvent son attente et sa motivation d'améliorer la
qualité de sa vie grâce à l'auto-hypnose qu’il
pratique le plus souvent avec succès. (177)
L'induction ne pose que très rarement
de difficultés, surtout lorsque l'on a déjà expérimenté quelques
unes des nombreuses possibilités de cette technique pour
améliorer sa qualité de la vie. Cela a pour effet
de motiver avec force le désir de chacun d'accéder à cette
pratique, et de s’y investir.
Certains auteurs, cependant, estiment qu’il
est indispensable d’accompagner la personne au moins pendant
3 séances pour lui permettre d’accéder à cet
aprentissage.
Sacerdote (1968) observe souvent dans le processus
douloureux une paradoxale culpabilité réelle ou imaginaire.
Tout en la respectant, il suggère à la personne qu'elle
a assez souffert et peut se pardonner et pardonner à ceux à l'égard
desquels elle éprouve du ressentiment.
Le pardon, qu'il encourage dans certains cas à rester
inconscient, est potentialisé par l'acceptation intellectuelle
et émotionnelle de l'état de conscience modifiée
; a fortiori s’il s'accompagne d'une modification de l'expérience
douloureuse. Il devient alors plus facilement possible de retrouver
la confiance et l'espoir d'exercer un contrôle par rapport à la
conduction et la perception de la qualité ou la quantité de
sa douleur.
L'apprentissage de l'auto-hypnose permet de renforcer
ses capacités de mobiliser ses ressources inconscientes
et donc de constater qu'il devient possible de s'aider soi-même.
De nombreux thérapeutes et chercheurs
préconisent à leurs patients de pratiquer cette technique
afin d'augmenter leur contrôle interne.
En 1983, Jonathan Kellerman et ses collaborateurs
permettent à 16 de leurs 18 adolescents de diminuer significativement
l'anxiété et la douleur associée à des
procédures douloureuses.
Ces auteurs mettent l’accent sur la relation
humaine et affective, indispensable pour obtenir ces résultats.
L'état de conscience modifiée est
atteint grâce à une relaxation musculaire progressive,
conjugué à un contrôle de la respiration et à la
visualisation d'un endroit agréable. Il apparaît là encore
clairement que le fait de se concentrer sur des bons souvenirs,
ou sur l’espoir de voir sa condition s’améliorer,
génère des émotions positives.
Mon hypothèse personnelle est qu’elles
participent à libérer des substances antalgiques
dont nous disposons à l’intérieur de nous.
D’ailleurs, si l’injection de morphine soulage la douleur,
c’est bien parce que cette molécule copie l’endomorphine
naturellement présente dans notre organisme.
Certains états d’esprit sécrètent
des hormones spécifiques.
La détermination créée par
l’urgence, par une nécessité vitale, détermine
la production et la consommation d’un grand nombre de ressources,
comme l’adrénaline et l’endomorphine.
Dans les compétitions de haut niveau,
certains joueurs poursuivent le match en dépit d’une
fêlure voire d’une fracture. La douleur a moins d’importance
que leur enjeu.
Le rire et la joie produisent tout un
ensemble de substances antalgiques similaires qui modifient la
perception douloureuse. Au même titre que l’état
de relaxation approfondie.
Une réserve concernant la douleur
s’avère toutefois indispensable.
Lorsqu’une douleur nouvelle apparaît,
elle constitue le signe d’un symptôme qu’il
convient de faire rapidement examiner par un médecin.
En effet, la douleur, signal d’alarme
de l’organisme, est à prendre au sérieux
comme le reflète cette anecdote.
Un ami hypnothérapeute ressentit un matin
une douleur assez vive au niveau de la partie gauche de son ventre.
Ayant beaucoup de consultations ce jour-là, il mit son art
au service de son bien-être, s’imagina une bouillotte
glacée sur la douleur brûlante, et la fit diminuer
progressivement jusqu’à ce qu’elle devienne
supportable.
Le soir venu, une nouvelle séance lui
permit de profiter d’une bonne nuit paisible. Le lendemain
matin, la douleur s’était amplifiée. Il recommença
le même scénario, attribuant au stress ce symptôme
récurrent. Par contre, le jour suivant, la douleur était
devenue suffisamment insupportable pour qu’il fasse appel à un
médecin. La douleur en question était le signe d’une
crise d’appendicite aiguë qui le menaçait d’une
septicémie à tout moment.
Il fut opéré en urgence, ce qui
lui sauva la vie in extremis.
D’où la nécessité de
toujours consulter en cas de douleurs inopinées... (178)
Une étude de D. Spiegel (1999), réalisée
sur 111 femmes atteintes de cancer du sein montre que le fait d’exprimer
ses émotions, apprendre à faire face à la
maladie et apprendre des techniques d’auto-hypnose permet
d’améliorer significativement l’état
d’esprit. Six mois après le début des séances,
l’anxiété et la dépression ont significativement
diminué. Ce qu’il a déjà observé dans
une étude préalable. (181)
Une synthèse des travaux sur les thérapies
de groupe montre que dans 19 études sur 22 la qualité de
vie est significativement améliorée. Ce type d’aide
psychologique est bénéfique à l’humeur,
développe une meilleure capacité à faire face à la
maladie et à s’y adapter. (182)
En résumé, il est possible
de constater à travers ces travaux que l'hypnose apporte
une aide efficace aux personnes atteintes de cancer.
Cette technique permet de diminuer significativement
:
- L'anxiété et/ou l'angoisse.
(183)
- La douleur. (184)
- Les nausées et les vomissements.
(185)
Les effets de l'hypnothérapie et de l'apprentissage
de l'auto-hypnose ont également été corrélés avec une augmentation
significative de l'espérance de vie.
Dans les années 1980, un cancérologue
américain, le docteur Carl Simonton et son épouse
Stéphanie, psychologue, élaborent un traitement global
du cancer prenant en compte la dimension psychologique de la maladie.
Pour eux, la prédisposition à la
maladie tout comme le rétablissement de l’état
de santé sont liés non seulement à l’état
physiologique mais aussi à l’état psychologique,
aux émotions et à l’affectivité. Ils
proposent un traitement global prenant en compte le corps et l’esprit,
envisagés dans un continuum.
Sur une période de quatre ans, ils réalisent
une étude portant sur 159 personnes atteintes de cancers
incurables.
Le traitement psychologique, complémentaire
du traitement médical, consiste à apprendre à se
relaxer et visualiser avec détermination le combat contre
le cancer.
Lorsqu’ils écrivent leur
premier livre, 63 personnes sont toujours vivantes avec une moyenne
de survie de 24,4 mois depuis le diagnostic. Comparativement,
la moyenne de durée de survie nationale est de 12 mois.
Dans le groupe investi dans la psychothérapie,
14 personnes connaissent un phénomène de rémission,
12 voient leur cancer régresser alors que 17 autres sont
stabilisés.
En 1983, Bernauer Newton étudie l'apport
de cette pratique sur 283 personnes atteintes de cancer métastasé.
Il s'inspire de la méthode Simonton et propose aux malades
de visualiser de façon active le processus de guérison.
Cent cinq personnes ont bénéficié de
10 heures d'hypnose, traitement jugé adéquat par
l'équipe thérapeutique. Newton confirme les travaux
précédents et observe une diminution significative
des effets secondaires liés aux traitements médicaux,
des douleurs, nausées et vomissements, de l'insomnie, de
l'anxiété et de la détresse.
Les malades bénéficient en outre,
d'une meilleure relation avec leurs médecins, d'une augmentation
de leur qualité de vie, de leur appétit, de leur
relaxation et profitent avec satisfaction du contrôle qu'ils
peuvent exercer sur leurs difficultés.
Pour les 105 sujets ayant bénéficié de
10 heures d'hypnose, la durée de survie est de 35,5 mois,
soit le triple de la moyenne nationale. Newton observe par ailleurs
9 rémissions spontanées, attestées par les équipes
médicales.
Il est cependant à déplorer, à l’occasion
de ces deux recherches, une faille méthodologique importante.
En effet, la population n'a pas fait l'objet d'une randomisation
- tirage au sort et affectation aléatoire des sujets aux
différents groupes témoin et expérimental.
Ainsi, le groupe contrôle a été constitué à partir
d'une moyenne nationale.
Malgré cela, il semble évident
que des recherches de cet ordre ouvrent des perspectives passionnantes
pour les études ultérieures. De fait, Newton pense
que, dans certains cas, l'hypnose peut contribuer à renverser
le processus pathogène.
Cette technique contribue à modifier l'attitude
psychologique de personnes malades, réaffirmant leur confiance
en eux et réamorçant leur capacité à stimuler
leur état de santé.
En 1988, l'équipe du docteur Gruber réalise
une étude présentant des garanties méthodologiques
beaucoup plus appréciables que celle de Newton, précédemment
citée. Il propose à des personnes atteintes de cancer
de visualiser le combat qui oppose les forces du système
immunitaire à leur maladie.
Ces chercheurs constatent que ces exercices
augmentent la formation des lymphocytes. Ils remarquent également
l'augmentation de la production d'anticorps et de cellules d'interleukine-2
dont le rôle est de stimuler l'activité des cellules
NK et T.
Grâce à cette pratique,
les personnes ayant participé à cette étude
montrent une augmentation de leur résolution à vaincre
la maladie. (188)
Dans une étude devenue célèbre,
l'équipe de David Spiegel étudie les effets du traitement
psychosocial sur la durée de la survie. Quatre-vingt-six
femmes souffrant de cancer métastasé du sein sont
réparties dans deux groupes, contrôle et expérimental.
Pendant un an, 50 femmes sont invitées à participer à une
thérapie de groupe hebdomadaire, où elles ont la
possibilité d'exprimer leurs émotions et de partager
avec d'autres leur expérience de la pathologie. Elles bénéficient
par ailleurs de l'apprentissage de l'auto-hypnose destiné à contrôler
la douleur.
Dans le groupe ayant suivi ces séances,
les personnes ont moitié moins de douleurs, moins de troubles
de l'humeur, de réactions de peur et de comportements
inadaptés. Mais surtout, la survie du groupe contrôle
est de 18,9 mois. Celle du groupe expérimental est de
36,6 mois, soit presque exactement le double.
David Spiegel émet l'hypothèse
que l'expression des émotions associée à l'auto-hypnose
a pu modifier les systèmes neuro-immuno-endocrinologiques,
et augmenter ainsi la durée de la survie.
Norman Cousins, et un psychiatre, le docteur
Fawzy étudient, dans le cadre d’une rigoureuse recherche
randomisée, les effets de la thérapie de groupe sur
la biologie. Soixante-huit personnes atteintes de cancer sont affectées à deux
groupes, témoin et expérimental.
Les participants du groupe expérimental
bénéficient, parallèlement à leur traitement
médical, de 6 séances d'apprentissage de la relaxation
et de techniques de gestion du stress. Au bout de 6 mois, on observe
l'augmentation de la vigueur et la diminution de l'anxiété,
de la dépression, de la confusion et de la fatigue par référence
au groupe contrôle, suivi uniquement par les médecins.
Ces résultats sont corrélés
positivement avec l'augmentation des cellules NK et des macrophages.
Fawzy observe par ailleurs une augmentation de l'activité cytotoxique.
En 1993, six ans après le début
de cette étude, cet auteur publie les résultats qu'il
observe sur le taux de rechute et de mortalité.
Rechute et survie de personnes atteintes de cancers
|
|
Groupe Témoin |
|
Rechute |
Oui |
13 |
7 |
Non |
21 |
27 |
Survie |
Décédé |
10 |
3 |
Vivant |
24 |
31 |
*Comme il est possible de le constater,
le groupe expérimental connaît presque deux fois
moins de rechute et trois fois moins de mortalité.
Ces résultats sont confirmés
par l’étude préliminaire de Sandra Levy (1990),
portant sur des personnes atteintes de cancer du colon et de
mélanomes malins. Elle observe que huit semaines de thérapie
cognitivo-comportementale (189) augmentent le nombre et l’activité des
cellules NK par référence au groupe témoin.
Beaucoup d'autres chercheurs et psychothérapeutes
ont corrélé la pratique de ces techniques avec
une augmentation de la qualité de vie et de la durée
de survie de personnes atteintes de cancer, voire avec des rémissions
spontanées. (190)
Tous reconnaissent l'importance de la pratique
de techniques de modification de l'état de conscience éventuellement
associée à l'expression des émotions négatives
et l'intériorisation d'émotions positives. Par ailleurs,
de l’avis général, le phénomène
de groupe participe à l'amélioration de l'état
psychologique et somatique de ces personnes.
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Bibliographie au sujet des effets de
l'hypnothérapie sur la douleur et l'anxiété :
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Hypnothérapie : gestion
de la douleur et de l'anxiété |