Stress, émotions et santé
Chronique de Sébastien
Plante, physiothérapeute et ostéopathe.
Les différents conflits que vous vivez
tous les jours ont des répercussions sur votre corps physique
et représentent l'une des causes les plus importantes des
différentes maladies et douleurs chroniques. Cette prise
de conscience est fondamentale pour guérir et ne vous sera
presque jamais expliquée par un professionnel de la santé.
Malgré l'avancée technologique
extraordinaire qu'a connue la médecine au cours des dernières
années, elle est confrontée chaque jour à plusieurs échecs
thérapeutiques. Plusieurs maladies et symptômes demeurent
encore méconnus, voire inconnus, et des milliers de personnes
souffrent chaque jour de douleurs sans que personne ne puisse les
aider. Ces faits expliquent en grande partie qu'on observe une
ruée massive des gens vers les médecines alternatives
et une augmentation phénoménale de la consommation
de produits naturels depuis les dernières années.
Nous connaissons à l'heure actuelle environ
25% du fonctionnement du cerveau. Le cerveau est l'ordinateur qui
contrôle tout notre corps. Pourquoi 75% du cerveau demeure
encore inconnu ? Une note scolaire de 25% ne vous permet pas de
réussir. Ne demandez-vous pas pourquoi il y a tant de gens
qui souffrent ! Qu'est-ce qui échappe aux chercheurs et
scientifiques pour que les trois quarts du cerveau demeurent un
mystère ?
La réponse est très simple : les
répercussions des émotions sur le corps physique
ne peuvent être mesurées. Peu importe les différentes
croyances, la plupart des problèmes physiques et des maladies
viennent de problèmes émotionnels et nutritionnels.
On parle abondamment de l'importance d'une bonne nutrition dans
le traitement des maladies mais on néglige toujours l'aspect émotionnel,
qui est tout aussi important sinon plus.
Nous vivons tous des conflits à différents
degrés et cela nous affecte constamment, que nous en ayons
conscience ou non. Ceci a été démontré à maintes
reprises dans différentes études qui ne seront malheureusement
jamais divulguées pour ne pas ébranler le système
dans lequel nous fonctionnons.
La façon dont vous réagissez face à divers
stress ou problèmes émotionnels - que ce soit l'angoisse,
la peur, la tristesse... - déterminent un flux d'informations
qui parviennent au cerveau par le système limbique et se
répercutent sur votre corps physique. Le cerveau met en
branle des réponses neurologiques et hormonales complexes
qui se traduiront par des tensions faciales à l'intérieur
de votre corps.
Le corps humain est composé d'un squelette,
avec des muscles, tendons, ligaments, etc, situés sur le
squelette. Ce sont ces différentes structures qui sont habituellement
traitées par les différents professionnels de la
santé qui s'occupent des douleurs musculo-squelettiques.
Mais à l'intérieur de ce squelette, se trouve le
système digestif, le système artériel, le
système nerveux et ses membranes, fascias et aponévroses,
qui relient toutes ces structures au squelette. Ce qu'il y a à l'intérieur
du squelette est encore plus important que ce qu'il y a à l'extérieur
malgré la perception contraire de la plupart des individus.
Si ces membranes internes deviennent tendues suite à une
réaction émotionnelle négative, elles engendreront
des tensions qui se répercuteront sur le squelette et provoqueront
des douleurs physiques. Vous consulterez alors divers professionnels
mais si l'aspect mécanique seulement est traité comme
c'est souvent le cas, le soulagement ne sera que temporaire et
les douleurs récidiveront continuellement.
C'est pour cette raison que la demande de consultation
en ostéopathie ne cesse d'augmenter puisque ces professionnels
accordent une importance capitale au système interne et
les résultats sont convaincants. Ces membranes tapissent également
l'intérieur du crâne et lorsqu'elles sont tendues,
elles engendrent toutes sortes de malaises tel que l'acouphène,
la labyrinthite, le vertige, l'étourdissement, le mal de
tête, etc.
Il est donc grand temps que la population soit
informée que la majorité des problèmes physiques
chroniques viennent de problèmes émotionnels et d'une
mauvaise gestion du stress.
Il faut changer notre mentalité et arrêter
de penser qu'on a mal au dos parce qu'on a mal soulevé notre
sac d'épicerie. Pensez plutôt à ce qui s'est
passé dans votre vie et quel conflit vous avez vécu
avant l'apparition de vos symptômes.
Les scientifiques analysent les cancers et les
maladies en faisant des biopsies, entre autres, et en analysant
minutieusement ces cellules au microscope. Cependant, ils ont oublié un élément
très important. Ces cellules isolées fonctionnent
différemment de celles qui nous composent même si
elles sont constituées du même bagage génétique,
car elles ne sont plus influencées par les émotions.
Face à un stress quelconque, les cellules
vivantes du corps humain se modifient, se transforment et s'adaptent
pour pallier ce stress. Si l'on ne tient pas compte de ce facteur
crucial, nous resterons dans l'ignorance encore longtemps et les
75% du cerveau inconnu resteront un mystère.
Cette modification, adaptation ou transformation
du fonctionnement cellulaire est ce que l'on nomme maladie. Lorsque
les spécialistes observent un fonctionnement anormal d'un
groupe de cellules au sein d'un organe, ils vont diagnostiquer
par exemple, un cancer de cet organe.
Le mot « cancer » est tellement associé à la
mort qu'il ébranle davantage la personne concernée
au lieu de l'aider à guérir. La peur de la maladie
est pire que la maladie elle-même. La peur représente
le pire ennemi de l'être humain. Elle nait de l'inconnu,
de l'ignorance et invite alors l'individu à se forger toutes
sortes de représentations de son symptôme.
Prenons l'exemple d'un individu qui marche tous
les jours pour se rendre à son travail. Il emprunte toujours
le même chemin, marche à la même vitesse avec
la même longueur de pas, mais subitement, un beau jour, une
voiture dérape en sa direction. Évidemment, cet individu
modifiera sa démarche pour ne pas se faire heurter et se
mettra à courir. C'est un instinct de survie. Allons-nous évoquer
le mot cancer parce que subitement cet individu a modifié sa
démarche ? Bien sûr que non. Alors pourquoi parler
de cancer lorsque des cellules modifient leur fonctionnement face à un
stress ou à un agresseur ? Ne pourrions-nous pas simplement
parler de cellules anormales ou inhabituelles ? Les changements
environnementaux et l'augmentation du stress avec les changements
de notre mode de vie au cours des dernières années
sont en relation avec l'augmentation du taux de cancer.
Lorsque des cellules se sont modifiées,
pour qu'elles puissent se multiplier, il doit se former une vascularisation
autour de ces cellules anormales. Si elles ne sont pas approvisionnées,
elles mourront et se nécroseront. C'est pour cette raison
que plusieurs personnes atteintes de cancer guérissent en
faisant un jeûne pendant plusieurs jours. Ils coupent ainsi
l'approvisionnement aux cellules anormales, qui se nécrosent
et le cancer disparaît. Immédiatement après
le jeûne, ces personnes mangent des aliments avec des propriétés
anti-cancérigènes reconnues pendant plusieurs jours
et changent leur habitude alimentaire.
Il est surprenant de constater que la néo-vascularisation
qui se forme autour de ces cellules anormales n'est pas cancérigène
lors des études histologiques. Cela signifie que la prolifération
des cellules anormales ne constitue pas une multiplication cellulaire
anarchique. Cette prolifération serait-elle déterminée
par un programme au niveau du cerveau? Et si c'était le
cas, se pourrait-il que l'on puisse le déprogrammer ?
Cette hypothèse explique les nombreux
exemples de personnes atteintes de cancer qui ont surmonté leur
maladie tout simplement en prenant conscience du problème émotionnel
et du conflit qui a amené une modification cellulaire. C'est
comme un virus dans un ordinateur. Si vous l'identifiez et que
vous vous en débarrassez, votre ordinateur se mettra à fonctionner
normalement. Donc, il faut que vous fassiez prendre conscience à votre
cerveau quel a été le conflit déclencheur,
quelles émotions vous avez ressenties et que vous compreniez
pourquoi votre corps a développé ces symptômes.
La maladie survient pour vous faire prendre conscience
que quelque chose ne va pas et vous demande un temps de réflexion.
Au lieu d'aborder la maladie sous un aspect négatif, visualisez-la
sous la forme de « mal-a-dit » pour comprendre que
la maladie vous dit quelque chose.
À partir du moment où vous identifiez
correctement le conflit déclencheur de vos symptômes
et que votre cerveau en prend conscience, ce phénomène
de prolifération s'arrêtera et les cellules se mettront à fonctionner
normalement de nouveau au même titre que vous arrêterez
de courir lorsque vous aurez évité la voiture.
C'est ce que l'on appelle de la déprogrammation
cellulaire connue sous le nom de la biologie totale. Cette approche
va à la source du problème en décodant ce
qui s'est passé au niveau émotionnel pour que votre
corps vous ait envoyé un message, une douleur ou une maladie.
Tout le monde devrait savoir ce qu'est la biologie
totale. Si votre état de santé est bon ou si vous êtes
confortable avec vos symptômes, tant mieux. Mais pour tous
ceux qui sont tannés de consommer des médicaments
en quantité industrielle pour pouvoir fonctionner, pour
ceux qui souffrent de douleur ou de maladie chronique sans que
personne ne parvienne à les aider et pour les professionnels
qui veulent en faire un peu plus pour aider leurs patients, vous
avez tout intérêt à consulter les sites internet
consacrés à ces sujets : www.biologie-totale.org ou www.btev.ca .
Mon but est tout simplement de transmettre ces
informations à ceux et celles qui veulent bien les entendre
pour aider les gens à guérir. C'est mon devoir humanitaire
au même titre que de porter secours à un individu
qui s'est fait heurté par un automobiliste. Il y a de grands
médecins spécialistes dont le Dr. Hamer, le Dr. Claude
Sabbah, le Dr. Wright, etc, qui ont étudié ce phénomène
et consacré leur vie à analyser les maladies et la
façon de les soigner. Il existe des études qui appuient
ces faits et des milliers d'exemple de personnes qui ont vaincu
leur maladie avec la biologie totale alors que personne n'était
capable de les aider. Vous comprendrez plus loin pourquoi cette
approche est si peu connue.
Peut-être êtes-vous également
conscients que la majorité des recherches dans le domaine
médical sont financées par des compagnies pharmaceutiques
et que celles-ci ne financeront jamais le genre d'étude
proposée en biologie totale. La prescription de médicaments
est nécessaire pour le maintien de l'économie médicale
et pharmaceutique, mais y aurait-il d'autres possibilités
de guérir sans nécessairement toujours avoir recours à la
médication ? La réponse est oui.
Dans le temps de Copernic et de Galilée,
même si ces individus prouvaient que la terre était
ronde, les gens préféraient croire qu'elle était
plate. À l'époque, les autorités tuaient,
condamnaient et ridiculisaient quiconque qui s'objectait à cette
croyance. On oppose toujours une résistance face à quelque
chose qui bouleverse nos croyances, c'est normal. Lorsqu'on veut évoluer,
il faut parfois se remettre en question et il faut beaucoup d'humilité pour
accepter que l'on doive parfois apporter des changements dans notre
mode de vie.
Certaines personnes refusent d'évoluer
car accepter de changer nécessite beaucoup d'efforts, de
volonté et perturbe parfois notre environnement dans lequel
nous étions si confortables. Depuis, des centaines d'années
ont passé mais le comportement humain demeure sensiblement
le même et aujourd'hui, on ridiculise et on poursuit quiconque
remet en question le fonctionnement du système médical
ou qui dévoile ses lacunes. Certains vont même jusqu'à déformer
des propos pour faire du tort à l'autre. Il faut être
très prudent lorsqu'on s'exprime publiquement car la poursuite
judiciaire de nos jours est devenue une habitude courante.
Pourtant la seule chose que demandent ces grands
hommes de savoir est le respect de leur découverte est de
faire avancer la science pour aider davantage de personnes en souffrance.
N'existe t-il pas un acte plus humain et honorable que de guérir
quelqu'un qui était condamné à mourir par
la maladie ? Mais ces hommes sont peut-être avant-gardiste
sur leur temps comme l'était Copernic et Galilée à l'époque.
Un jour, nous leur rendrons certainement hommage.
De plus, de nombreuses personnes ne sont pas
prêtes à entendre ce genre de discours et le système
médical n'a pas la volonté d'appuyer cette démarche.
C'est pour cette raison qu'il est très important de poursuivre
tout traitement médical parallèlement à une
démarche en biologie totale. En effet, comme la majeure
partie des malades n'est pas familière avec la déprogrammation
de la maladie, la médecine évite que la maladie prenne
de l'ampleur en la contrôlant avec une médication.
Cela est capital car une maladie non contrôlée fait
parfois des dégâts catastrophiques.
Lorsqu'un stress survient, il se produit des
modifications sur le corps au niveau du système interne,
tel qu'expliqué précédemment. Lorsque ce stress
est minime et moins important, il demeure au niveau psychologique
et engendre habituellement des malaises physiques. Un stress trop
important ou sur une période de temps trop prolongée
consomme beaucoup trop d'énergie et nous épuise.
Si le conflit dépasse les possibilités
de gestion psychologique, il pourra se traduire dans la biologie
par l'éclosion d'une maladie. Le corps va réagir
par instinct de survie pour conserver son équilibre et par économie
d'énergie, le corps va modifier le fonctionnement cellulaire
pour que l'on ne vive plus ce conflit.
Par exemple, une mère de famille vit un
conflit important avec son conjoint. Ce dernier a un comportement
tout à fait inacceptable ; une situation qu'elle n'est plus
capable de voir. Cependant, elle est dépendante de sa relation
pour des raisons financières. Son cerveau inconscient va
pallier la situation pour qu'elle ne voit plus ces images troublantes
en perdant progressivement la vue. Les médecins ont tout
tenté pour l'aider mais ce fût un échec.
La somatisation est plus économique en
termes d'énergie pour le corps humain que de lutter constamment
au niveau psychologique contre un stress ou un conflit. Donc, le
problème passera de la psychologie à la biologie,
c'est-à-dire à une transformation des cellules d'une
partie du corps.
Cette transformation des cellules sera interprétée
comme une maladie. Plusieurs livres expliquent les répercussions
des émotions sur le corps physique mais aucun n'explique
la façon de surmonter le problème une fois qu'on
en est atteint.
Comment déprogrammer cette mémoire
cellulaire ? La pensée positive ne suffit pas. Si l'on veut
déprogrammer la mémoire cellulaire de cette maladie
au niveau du cerveau pour que les cellules recommencent à fonctionner
normalement, il faut tout d'abord être en mesure d'identifier
la première fois que l'on a eu des symptômes.
À partir de ce premier épisode,
il faut remonter à ce qui s'est passé avant cette
date et identifier clairement le conflit précis que l'on
a vécu avec une représentation exacte du conflit.
Prenons l'exemple de quelqu'un qui commence à faire
de l'eczéma à 16 ans. Même si cette personne
est âgée aujourd'hui de 40 ans, elle doit remonter à ce
qui s'est passé dans sa vie avant l'âge de 16 ans.
L'eczéma est souvent relié à un conflit de
séparation, ce qui inclut tout genre de séparation
et ne se limite pas qu'à l'aspect amoureux.
C'est sans doute le travail le plus difficile à réaliser
car tant que nous n'identifions pas la source exacte, la déprogrammation
au niveau du cerveau ne se fera pas.
Pour vous aider dans cette étape difficile,
il existe plusieurs livres de référence qui font
le lien entre les différents conflits et les sources émotionnelles
potentielles reliées aux maladies et autres somatisations.
Vous pouvez consulter le livre « Le grand dictionnaire des
malaises et des maladies » écrit par Jacques Martel.
Ce livre sera probablement d'une grande utilité. De même,
vous pouvez consulter un thérapeute en biologie totale par
l'entremise du site internet.
Si vous cherchez et trouvez les bonnes réponses,
vos symptômes auront largement plus de chance de disparaître.
De nombreuses personnes croient à tort
que ce sont uniquement les conflits majeurs qui créent les
maladies. Sachez que chaque petit conflit, aussi minime qu'il soit,
peut vous affecter.
Voici un exemple banal parmi des milliers : un
homme et une femme vivent heureux depuis quelques années
dans un petit appartement contenant seulement 2 pièces.
Un jour, la mère de l'homme devient veuve et pour éviter
qu'elle soit seule, l'homme l'invite à venir vivre avec
eux dans ce petit appartement. Sans aucune mauvaise intention et
simplement dans le but d'aider, cette veuve décide de faire
la vaisselle, le ménage, etc. Et soudainement, la femme
du couple se met à faire des infections urinaires à répétition.
Elle consulte un médecin qui lui prescrit des antibiotiques
sans succès. Vous ne faites certainement pas le lien ?
C'est pour cette raison qu'il faut parfois avoir
recours aux livres de biologie totale ou à des personnes
ressources. Les infections urinaires sont souvent dues à un
conflit de marquage de territoire, qui peut être interprété de
différentes façons : avoir de la difficulté à marquer
son territoire (à se faire respecter, à faire valoir
son opinion et ses idées), à partager le même
territoire comme c'était le cas dans l'exemple ci-dessus, à se
faire prendre du territoire (perdre des amis communs après
une séparation, un collègue de travail qui s'accapare
nos tâches, un voisin qui empiète sur notre terrain),
etc. Rappelez-vous que ce n'est pas le conflit qui crée
la maladie mais bien la réaction émotionnelle consciente
ou inconsciente que l'on éprouve face à ce conflit.
D'après mon expérience, les problèmes émotionnels
représentent donc l'une des principales causes de douleur
physique et de maladies. Mais notre société tourne
le dos à ces explications car accepter ces faits bouleverserait
notre mode de fonctionnement autant au niveau économique,
social que politique.
Il faudra bien pourtant un jour que la médecine
accepte qu'elle n'a pas réponse à tout et qu'elle
ouvre ses horizons sur des approches et des concepts nouveaux pour
lui permettre de continuer à évoluer.
L'approche médicale idéalise un
modèle mécanique pouvant expliquer les symptômes
d'un patient. Toutes les recherches et l'éducation professionnelle
se font dans ce sens. C'est-à-dire qu'il faut identifier
une structure mécanique en cause pouvant expliquer les symptômes
du patient. Ensuite, on utilisera une médication adéquate
pour traiter les symptômes du patient. Si l'on n'y parvient
pas, la médecine utilisera tous les examens les plus approfondis
(résonance magnétique, scanner, arthroscopie, etc.)
afin de pouvoir trouver une structure à traiter. Si malgré tous
ces efforts et cette bonne volonté, les symptômes
du patient ne peuvent être identifiés par une cause
précise, alors les causes de virus, arthrose, tendinite,
dégénérescence, embonpoint, vieillesse, inactivité,
etc, trouveront un bon nombre de preneurs.
Cette façon de procéder est importante
car tous les organismes payeurs tel que la CSST, la SAAQ et les
compagnies d'indemnisation couvrent leurs personnes indemnisées à condition
d'avoir un diagnostic clair et précis expliquant la cause
des symptômes.
Prenons l'exemple d'un travailleur qui se blesse
au travail à qui l'on diagnostique une hernie discale. Ce
modèle d'identification d'une structure mécanique
est tellement important que le diagnostic est parfois contesté au
niveau juridique par l'employeur si un diagnostic différent
est relevé en cours de route par un autre médecin.
Plusieurs professionnels demandent des investigations par différents
examens médicaux pour certains problèmes de santé uniquement
pour se protéger et éviter tout risque de poursuite
en cas de détérioration de la condition.
Aujourd'hui, les poursuites juridiques sont si
fréquentes et toutes les raisons sont bonnes pour blâmer
un tiers. Les personnes se considèrent souvent comme des
victimes. Ainsi, cela leur évite de réfléchir
sur elles-mêmes et d'assurer la responsabilité de
leurs dysfonctionnements.
Je ne connais aucun professionnel de la santé qui
médicalise son patient par mauvaise volonté. Les
traitements n'ont pas toujours le résultat escompté car
identifier la cause exacte d'un problème est parfois très
complexe, voir impossible.
Il y a tellement d'éléments qui
interfèrent sur le corps humain et qui peuvent conduire à l'accumulation
de tensions dans le corps. Ce n'est pas comme changer un alternateur
sur une voiture.
Vous comprendrez donc que le système médical
est très complexe et étroitement lié à un
système économique prédominant.
Les enjeux d'un gouvernement sont beaucoup plus
grands que la préoccupation d'un professionnel pour son
client. Il met en place de grands systèmes de soins pour
soigner des millions de personnes. Peu de gens réalisent
que nous sommes quand même privilégiés d'avoir
accès à un système de santé comme le
nôtre. Il est accessible pour tout le monde, gratuit, possède
les meilleurs spécialistes au monde et vous êtes traités
rapidement s'il y a urgence médicale.
Là où de nombreuses personnes se
plaignent, c'est au niveau de l'attente déraisonnable lors
d'un problème moins urgent ou chronique. Et elles ont entièrement
raison sur ce point. C'est donc à ce niveau qu'il faut apporter
des modifications, en commençant par une prise de conscience
personnelle et une meilleure gestion de nos habitudes de vie.
Par contre, ce modèle de fonctionnement
crée une société de consommation qui ne s'en
remet qu'au système médical et espère un jour
que les chercheurs trouvent un remède miracle contre les
maladies.
Les personnes ne se responsabilisent pas et ne
font pas d'introspection sur eux-mêmes car elles n'ont jamais été éduquées
et conscientisées à cette façon d'aborder
un problème de santé. Ils préfèrent
consommer des médicaments, des produits naturels et tous
les produits dits miracles dans l'espoir de guérir.
J'éprouve un profond désespoir
face à cette triste réalité mais est-ce vraiment
la faute des individus ? La réponse est NON. Les malades
sont tout simplement mal-informés ou désinformés.
Il est grand temps qu'on le réalise. Les malades ont intérêt à trouver
le sens de chaque événement pour ne pas en devenir
victime.
Les informations que je vous ai transmises ne
représentent pas une vérité absolue, il représente
MA VÉRITÉ et celle de plusieurs professionnels hautement
qualifiés.
Le corps humain est tellement complexe qu'il
n'existe aucun élément de certitude. C'est pour cette
raison qu'il y a tant de croyances et de thérapies différentes.
Il y a beaucoup de zones d'ombre et d'éléments à considérer.
Vous comprendrez que certaines maladies proviennent également
d'une mauvaise alimentation, de facteurs environnementaux, de substances
chimiques, de l'hérédité et d'une combinaison
de tous ces facteurs. Il n'est donc pas toujours évident
d'identifier avec exactitude la cause d'une douleur ou d'une maladie.
Quoi qu'il en soit, la prise de conscience de chacun face à son
problème demeurera la solution la plus efficace pour améliorer
sa santé et obtenir un résultat durable.
Il vous appartient d'entreprendre cette démarche
de réflexion et de résolution pour guérir
de vos blessures et de vos fragilités ; l'objectif à terme étant
de devenir votre propre thérapeute. Et vous avez un rôle
actif à jouer dans votre guérison car vous seul connaissez
le conflit que vous avez vécu et ce que vous avez ressenti.
Il ne vous reste qu'à en prendre conscience et à y
remédier.
Sébastien
Plante, physiothérapeute et ostéopathe, auteur
du livre « Vaincre
la douleur et la maladie » et de deux DVD qui
montrent
et expliquent les bons exercices recommandés pour la plupart
des problèmes physiques que l'on rencontre à chaque
articulation du corps.
Pour découvrir
nos autres chroniques...
Stress, émotions et santé |