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Holosophie 

 

 


Chronique de Jean Boissonnet.

 

Si ma santé m’était comptée… dialogue avec l’indiscible

 

Je n’ai de leçon à donner à personne, je suis seulement en mesure d’offrir à celui qui est prêt le moyen d’apprendre, de ses archives inexplorées, ce que son propre corps cherchait à lui dire…

Ces mémoires cellulaires sont une mine d’informations pour révéler l’origine de troubles rebelles que notre mental ordinaire ne sait pas lire. Paradoxalement, cette écoute ne demande aucun effort !

Les neuropeptides qui tapissent le noyau de nos cellules vivantes en seraient détenteurs…si le mental s’efface. Ils nous mènent droit à la source du mal, sans se laisser raconter des histoires. Les personnes qui ont tout naturellement vécu et apprécié l’efficacité de ce « décodage » de par les résultats obtenus, m’ont poussé à le décrire dans un livre intitulé : « MON CORPS CE MAL ENTENDU.. qui pourtant sait tout . » Il s’agit d’une information et non d’une publicité, d’une démarche pédagogique et non pas thérapeutique.

Je ne doute pas que le lecteur puisse avoir du mal à concevoir, sans la pratique, que l’on puisse clairement capter ce genre de message sans se servir des mots. C’est pourtant à la portée d’un enfant, à condition d’avoir au préalable apprivoisé un autre niveau de conscience. Cet état nous est familier puisqu’on le traverse avant chaque endormissement sans s’en apercevoir. Il ne s’agit donc pas d’un sommeil, encore moins d’hypnose.

Tout repose, par respect, sur l’étroite et RECIPROQUE relation entre le corps et l’esprit , au naturel. Chacun peut y parvenir par un cheminement qui lui est propre, par contre, ce qui est indispensable à tous, c’est une rééducation du système respiratoire par le diaphragme. On obtient ainsi, sans effort, un perfectionnement du métabolisme général qui autorisera l’émergence de sensations nouvelles localisées, par exemple, dans la colonne vertébrale.

Le fait de se mettre à l’écoute de son corps, sans préjugé, va apprendre au mental à rester neutre et réceptif. Ce lâcher-prise permet de se rapprocher peu à peu d’un niveau de conscience du type sophroliminal évoqué plus haut, pour révéler des facultés inexploitées.

Afin de ne pas compromettre cette libre découverte spécifique à chacun, il est recommandé de ne pas rester attaché à une conviction, aussi répandue et idéalisée qu’elle ait pu être.

Beaucoup d’autres approches corporelles sont possibles, il ne servirait à rien d’en faire la liste car chaque cas est unique, et mérite une écoute scrupuleusement adaptée. On comprendra ainsi que cette démarche n’est accessible que par un vécu, et non avec un livre de recettes.

Une fois ce niveau de conscience acquis et vérifié, nous allons voir plus loin comment le réinstaller à la seule initiative de la personne concernée. Ceci afin d’éviter une quelconque dépendance.

Cet état d’hyper-réceptivité inspiré par un confort corporel restauré va pouvoir révéler l’évocation d’un événement particulièrement agréable dont on n’avait plus souvenir. Cela démontre que certaines facultés en sommeil se sont spontanément restituées, par un élargissement du champ de conscience (champs morpho-géniques et akhachiques récemment décrits).

Cette évocation « sur mesure » va, par un mécanisme reflexe, restituer le niveau de lâcher-prise si précieux car protégé de parasites sur la ligne d’écoute, tels que préjugés et conditionnements divers.

Pour tirer le meilleur parti de cette proposition, en lui gardant son authenticité, mieux vaut ne pas succomber à la tentation de la comparer à une autre.

Après la mise en place de ce protocole, vient la phase opérationnelle. Un ressenti qui incommode ou un symptôme impossible à décrire qui se manifestent avec insistance, voilà le fil d’Ariane qui peut ramener à la source et à la cause du mal-être…

Tant que ce lien n’est pas dévoilé, on assiste à une sorte de résistance à l’égard des techniques d’aide habituelles. La cohérence n’est pas co—errance (cloisonnement entre les approches). La réception du message se fait sous forme d’évocations totalement inattendues, sans la participation de la moindre forme de réflexion, ni de verbalisation.

Ce n’est que lorsque le soulagement s’est produit, parce que le « mal a dit » qu’un début de formulation verbale devient possible sans être indispensable. Pourquoi remettre en question ce qu’on n’a pas su décoder avec les grilles de lecture de la conscience ordinaire ? Nous avons encore tant à apprendre  des mystères de notre cerveau !

Cet état de grâce qui n’a rien de magique, est une perception directe des choses. Husserl avait ouvert la voie en parlant de « phénomènologie ». Ne peut-on laisser s’élargir cette « résonnance » jusqu’à une dimension universelle, présente dans notre propre corporalité ? La physique quantique ne serait-elle pas plus accessible ainsi ? C’est par la pratique que l’on peut avancer, humblement.

Pour se faire, contrairement à nos habitudes, aucune participation active n’est utile. Pas plus la faculté d’imagination, génératrice de peurs, que l’intentionnalité axée sur le futur, que l’on rencontre dans l’intuition. Le lâcher-prise ne doit pas être partiel. Beaucoup de confusions subsistent encore à ce sujet. Pas de limpidité sans rinçage. Aussi impensable que ce soit, cet état d’hyper réceptivité résulte de la « non-pensée » vraie !

Nous l’appellerons « HOLOSOPHIE » : l’écoute du Tout, sans intermédiaire.

Archimède est passé par ce stade d’écoute purement corporel (il était dans le bain !) bien avant de formuler le principe qui porte son nom.

NEWTON en 1690 avait déjà décrit cet état particulier, génialement en ces termes :
« A mesure que la concentration mentale se perfectionne, le monde extérieur s’éloigne d’avantage. La chambre mentale se vide de toute pensée autre que cette attente d’une réponse des profondeurs du Moi . Arrivé à ce degré là, vous renoncer à tout effort, vous n’essayez pas d’atteindre quelque chose, mais plutôt de laisser quelque chose s’accomplir spontanément en vous. Vous laissez l’intellect discuteur , et vous vous laissez aller à une SUBLIME CONFIANCE. »

C’est un savant reconnu qui s’exprime, cela dérange pourtant certains scientifiques ; Motifs :

- Le premier est qu’un phénomène n’est prouvé scientifiquement que s’il est reproductible à volonté.
- Le second est que l’évaluation du phénomène observé devrait se faire à l’aide d’unités de mesure déjà connues. Voilà de quoi limiter la libre découverte, sans oublier que nous ne sommes toujours pas parvenus à évaluer correctement des niveaux de souffrance ou de plaisir… Chaque personne a ses propres critères d’évaluation, affinés par le lâcher-prise, qu’il vaut mieux respecter scrupuleusement.

Pourquoi offrir exclusivement à une personne étrangère le pouvoir d’interpréter les subtilités de nos fonctionnements intimes, s’il est permis d’accéder à nos archives secrètes ?

Apprendre à écouter le silence qui précède les mots, c’est se protéger des approximations et des confusions verbales. Les mots sont des traductions, existe-t-il une traduction fidèle ? Pour que le Verbe soit, il faut bien que quelque chose le prépare.

Il est admis qu’un trouble rebelle est une façon (non verbale) d’exprimer ce qui n’est pas encore formulable et de ce fait pas encore conscient . C’est psychosomatique dit-on ; c’est très probable. Aussi je préfère au terme « inconscient », l’expression : « le pas encore conscient » parce que nous avons depuis peu le moyen de visiter cette région grâce à un niveau de conscience élargi…

La conquête de l’espace intérieur est loin d’aboutir… Ne nous décourageons pas ! Cela ne se conçoit pas avec le cognitif théorique, il faut expérimenter sur le terrain. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas immédiatement compris, qu’il y a erreur, toute nouveauté dérange.

Je cite Gandhi :  « La vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit et l’erreur ne devient pas vérité parce-qu’elle se propage et se multiplie. »

Par la « Myo-Sophro-Intégration » illustrée plus loin, il n’y a aucun risque d’interprétation, le seul critère de vérité est la disparition du trouble rebelle, sans avoir de compte à rendre à personne.

Le message est passé par le même canal que celui qui avait été emprunté pour l’installation du mal-être, mais dans l’autre sens, cela ressemble à un effet de résonnance. (Théorie quantique …)

Tout devient accessible lorsqu’on n’est plus dépendant d’une muselière chimique ou d’hypothèses fantasmatiques qui se focalisent sur les effets du trouble plutôt que sur ses causes. Il suffit de rentrer en contact avec le point de souffrance, avec tout le doigté nécessaire et une réponse va se proposer. C’est l’inverse d’un casse-tête. Une fois le processus apprivoisé, c’est une simple formalité à titre individuel ou de groupe, avec les précautions qui s’imposent.

Hors de toute prise de pouvoir, se dégagent des archives profondes des révélations qui seront consignées sur un cahier spécial en réservant la page de gauche pour les commentaires à venir.

Pour répondre à une curiosité objective, nous allons passer à la description succincte d’une séance collective puis individuelle de Myo-Sophro-Intégration : (harmonisation corps-esprit)

On se gardera de les considérer comme un modèle du genre car c’est différent à chaque fois.

Une salle confortable accueille les participants, chacun muni d’un duvet (même en été) et d’une huile de massage à son goût. L’usage de tapis fermes mais confortables est recommandé.

Pour que l’acquisition d’un niveau de conscience élargi ne soit pas compromis par un inconfort physique passé jusque là inaperçu on « prépare le terrain ». Il s’agit d’une période de rééducation fonctionnelle. Ce sont des exercices d’équilibre, de latéralisation, d’étirements et de coordination... Une liste exhaustive ne peut rien apporter au lecteur puisqu’elle dépend de participants à chaque fois différents.

L’objectif premier est d’obtenir un notable perfectionnement des mécanismes respiratoires par une rééducation du muscle diaphragme. Tout se passe comme si on respirait « avec son ventre »… On obtient dans la foulée l’émergence d’un climat convivial et respectueux. Le lâcher-prise du mental dépend étroitement du confort corporel.

On a trop souvent entendu dire à propos d’une relaxation de qualité qu’une participation même minime était nécessaire de la part du sujet. Mais comment obtenir un vrai lâcher-prise en faisant un effort ??? Ceci est un héritage de méthodes anciennes. On peut obtenir bien mieux par une attente naturelle et spontanée avec ce que le corps va révéler dans un registre encore inexploré. C’est la « sublime confiance » dont parlait Newton. L’apprivoiser ne peut se décrire dans un texte, sans le vécu. S’il est possible de prendre conscience d’une sensation de relâchement physique à la suite d’une forte contraction volontaire, cela ne se passe pas de la même façon au niveau mental. Un stress majeur laisse des traces qu’on croirait indélébiles. On peut donc avoir recours à un stratagème qui ressemble à un réflexe conditionné positif. Ce qui n’est pas courant, convenons-en... Face à l’intellectualisme à corps-perdu, je répète car c’est fondamental : C’est au moment où le corps arrive au point culminant de son confort, que peut se proposer spontanément un événement illustrant ce bien- être, et pourtant complètement oublié.

Le mental ordinaire a laissé la place à des facultés que l’on peut perfectionner petit à petit. Par effet « retour » c’est cette évocation agréable qui va restituer sans aucun effort la relaxation chaque fois avec une plus grande qualité, à mesure que le phénomène s’apprivoise.

C’est alors que je peux démontrer comment découvrir sur une famille musculaire de l’un des participants, les points de tension qui sont en attente de s’exprimer pleinement. La qualité de relaxation de l’un et de l’autre va énormément faciliter l’émergence de ces « clignotants » d’alerte au tableau de bord myologique (muscles, aponévroses, facias, etc).

Regroupés par deux, les participants vont passer à la pratique, guidés par mes conseils attentifs. Pour que ce soit du « sur mesure », la pression exercée et la vitesse de déplacement du geste que j’ai montré, sont régulées par des signaux convenus provenant des mains de la personne réceptive. Il y a beaucoup de précautions à prendre, bien que la technique manuelle soit élaborée, elle n’en demeure pas moins accessible.

Lorsque se manifeste une réaction persistante chez quelqu’un, je lui demande la permission d’intervenir tant que son partenaire n’est pas prêt pour l’accompagner. Je lui donne le temps d’approfondir son niveau de relaxation, comme il l’a appris, puis je mets simplement le doigt sur l’emplacement du spasme en question… Il suffit de laisser venir une réponse, ce qui sera confirmé par un signal convenu. Il faut savoir s’effacer dans cet accompagnement respectueux tout en restant pleinement disponible, ce qui facilite la sérénité et la confiance.

Il n’est pas question de faire raconter l’évocation issue des archives encore ignorées de la personne, dès qu’elle sort de sa relaxation. Elle la consignera fidèlement sur un cahier le soir même, en réservant de la place à d’éventuels commentaires pour éviter les confusions.

Au bout de quelques minutes, je me contente d’exercer une pression sur la zone qui a pu s’exprimer dans un registre qui lui est propre : LA DOULEUR A DISPARU.

A tel point que l’on me dit que je ne dois pas avoir retrouvé le bon emplacement ( on y voit pourtant encore une légère trace de mon passage précédant !).

Si la tête hésite, le corps, lui, ne triche pas. On constate que ce soulagement ne se limite pas au schéma corporel, mais à TOUT le comportement d’une vie entière. C’est alors que la verbalisation peut entrer en scène si on y tient. (Analyse processorielle de Nystroëm par exemple).

Cela ne peut que faciliter la phase d’intégration pour les plus exigeants. Lorsque l’ensemble du corps aura pu exprimer le contenu de ses archives, sans faire appel à une grille de lecture issue d’une autre conscience, l’équilibre global va retrouver son centre originel. Cela ne peut pas nuire.

Je l’ai expérimenté depuis 1973 en l’appelant : Myo–Sophro-Intégration  : harmonisation corps/esprit grâce à un niveau de conscience moins étroit, en toute modestie.

Je ne considère pas cela comme la Panacée, car il arrive que rien ne fasse surface. Ce n’est pas évident de prendre du recul par rapport à de lourds conditionnements. Toutefois c’est plutôt rare, parce que les personnes qui font la démarche sont motivées, n’ayant rien obtenu de concret jusque là.

Par où commencer ? PAR DONNER LA PAROLE AU CORPS.

Ce n’est évident qu’après…

Une démarche individuelle peut précéder celle de groupe, ou l’inverse, c’est très modulable.

Madame X se plaint depuis des mois d’une cruelle douleur à l’épaule avec un sérieux handicap. Rien n’a pu la soulager jusque là. Une fois les stades préparatoires cités plus haut, intégrés, on peut passer aux choses sérieuses…

Une palpation de l’épaule va désigner la cible, c'est-à-dire l’endroit précis où la manifestation est la plus dense.

Il a suffit que Mm X réinstalle, comme elle l'a appris, son niveau de conscience élargi, pour que, par effet de "résonnance" un événement associé à son ressenti corporel lui vienne à l'esprit. Cette évocation totalement inconnue jusqu'alors n'est pas limitée, ni par le temps, ni par l'espace. Il y avait de quoi être bousculée, mais grâce à la sérénité qui caractérise ce genre d'approche les manifestations émotionnelles ne dérangent pas, comme on serait tenté de le croire. L'accompagnateur ne propose aucune suggestion qui pourrait se confondre avec un effet placebo, attentif, il écoute "du bout des doigts ". Il y a beaucoup de précautions à prendre que l'on peut acquérir par une formation dont la durée dépend du niveau et de l'expérience des personnes intéressées. Pratiques manuelles fortement recommandées.

On constate que le lien qui relie le trouble corporel à l'événement trés inattendu, n'a rien de commun avec les hypothèses issues des techniques d'analyse connues à ce jour... Pourtant une logique nouvelle va voir le jour lorsque Mm X parvient à verbaliser son vécu, et mieux encore si elle le fixe par écrit, même maladroitement (Comme ce genre d' émergence depuis les "archives" peut s'oublier trés vite, il serait regrettable d'en perdre le bénéfice). Revenue de sa stupéfaction, elle n'a toujours plus mal à cette épaule, et n'éprouve pas le besoin de l'expliquer. Je vous laisse deviner pourquoi.

Einstein a déclaré : « Il est indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé »

C’est ce que j’ai tenté de réaliser grâce à cette écoute du «Tout », présent en chaque chose et que j'ai baptisé HOLOSOPHIE.

Jean Boissonnet.

 

Auteur du livre : Mon corps, ce mal entendu - qui pourtant sait tout.

Éditions Je publie. 2007. 161 p. L'auteur a élaboré une intéressante méthode - la myo-sophro-intégration (M.S.I.) - conjuguant la sophrologie et le toucher corporel. Cette nouvelle approche thérapeutique propose d'apprendre à lire les messages que le corps nous adresse. Elle facilite la résolution des tensions corporelles et le réaménagement psychique sans verbalisation ni analyse. http://holosophie.canalblog.com/

Ce livre est téléchargeable sur « numilog.com ». E mail : jean.boissonnet@orange.fr

 

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