Cette affection est mal nommée
car elle ne se manifeste pas par des zones visibles sur la peau.
C'est une maladie neurologique, décrite pour la première
fois le 14 mars 1868, par le neurologue français Jean-Martin
Charcot, considéré comme le père de la neurologie
moderne.
Elle débute généralement entre 20 et 30 ans,
avec une prévalence chez les femmes. Sa symptomatologie
est très variée avec des troubles visuels, des troubles
sensitifs et moteurs au niveau des membres supérieurs et
inférieurs, du déséquilibre, des troubles
urinaires et sexuels.
Ces signes, isolés ou associés, surviennent en quelques
heures ou quelques jours et peuvent disparaître totalement
ou partiellement en quelques semaines. Dans le temps, la maladie évolue
par poussées ou d'une façon progressive, pouvant,
au cours des années, entraîner un handicap important
nécessitant, pour certains malades, l'usage d'un fauteuil
roulant.
La Sclérose en Plaques est, après les conséquences
des accidents de la route, l'affection la plus handicapante pour
les personnes jeunes.
Voici les conditions dans lesquelles j'ai été amené à m'intéresser à la
Sclérose en Plaques.
J'ai fait mes études médicales à la
Faculté de
Médecine de Paris, de 1945 à 1953, et n'ai jamais été attiré par
la recherche médicale.
De 1955 à 1962, j'ai exercé comme médecin
généraliste à Tuléar, ville située
sur la côte Sud-Ouest de Madagascar, avant de me réinstaller à Nice
en 1963.
Au cours de l'année 1965, j'ai réalisé que,
dans les pays industrialisés, les machines, les appareils
de toutes sortes, produisant ou utilisant le courant électrique,
perturbaient l'environnement électrique par les ondes électromagnétiques
qu'ils émettent, et pouvaient occasionner une nouvelle
forme de pollution que j'ai dénommée
pollution électromagnétique.
J'ai alors formulé une théorie générale
sur cette pollution, selon laquelle elle provoque une lente et
progressive électrocution des organismes humains qui,
suivant les individus, et en fonction de facteurs génétiques,
de prédisposition pourra jouer un rôle déterminant
dans les "maladies de civilisation" : affections rhumatismales,
cardiaques, neurologiques. Ces maladies sont ainsi dénommées
car elles sont de plus en plus fréquentes dans les pays
industrialisés et assez peu répandues dans les
pays en voie de développement.
Pour lutter contre les effets de cette pollution, j'ai mis au
point un traitement consistant en conseils d'hygiène générale,
pour éviter les agressions électriques, en en application,
au niveau de la colonne vertébrale, de certains minéraux,
utilisés depuis des siècles dans les stations thermales.
A partir de 1967, j'ai fait suivre ce traitement à des
rhumatisants. Rapidement, les résultats dépassèrent
mes espérances.
C'est un événement fortuit qui
m'a fait m'intéresser à la
Sclérose en Plaques.
Le 29 avril 1967 se présente à ma consultation
une femme de 58 ans, ayant une arthrose vertébrale douloureuse
et chez laquelle le diagnostic de Sclérose en Plaques
avait été porté il y avait une trentaine
d'années.
Assez rapidement, cette malade fut améliorée pour
ses douleurs vertébrales et, à mon grand étonnement,
elle constata aussi une amélioration des troubles moteurs
occasionnés par la Sclérose en Plaques.
A l'époque, je connaissais très mal cette affection.
J'avais dû en voir 2 ou 3 cas au cours de mes études
mais n'en avais jamais rencontré depuis que j'exerçais.
Immédiatement, j'ai consulté des livres de neurologie
qui, tous, signalaient que cette maladie se rencontre essentiellement
dans l'Hémisphère Nord et les pays industrialisés
alors qu'elle est très rare dans l'Hémisphère
Sud et les pays en voie de développement.
Classiquement, elle est considérée comme une maladie
virale alors qu'aucune recherche n'a jamais pu mettre en évidence
la présence d'un virus sur le sujet vivant, sur le cadavre,
sur l'animal ou même dans la Nature.
Le propre des virus est d'être facilement transmissibles,
or la Sclérose en Plaques n'est pas contagieuse.
Comme cette affection se rencontre essentiellement dans les
pays industrialisés, j'ai alors pensé qu'elle devait être, également,
une "maladie de civilisation".
Dès 1967, j'ai avancé l'hypothèse
d'une cause multifactorielle, mettant en jeu un facteur génétique,
de prédisposition et un facteur d'environnement, en
l'occurrence la pollution électromagnétique.
Les premiers sclérosés en plaques que j'ai traités
m'ont tous fait part de la sensibilité de leurs troubles
moteurs au stress, aux émotions de toutes sortes, entraînant
une accentuation passagère de ces troubles, avec un
retour à l'état
initial après quelques minutes, quelques heures de repos.
Ils m'ont aussi signalé qu'un stress très important était
capable de déclencher une véritable poussée.
Par la suite, ce sont des milliers de sclérosés
en plaques qui m'ont dit avoir fait de telles constatations.
Ces constatations faites par les malades m'ont fait réaliser
que, dans cette affection, il ne doit pas y avoir de lésions
définitives au niveau du Système Nerveux Central
car, dans ce cas, une accentuation, uniquement passagère,
des troubles moteurs serait impossible.
Ces constatations m'ont aussi fait comprendre qu'il n'y a
pas de virus. On voit mal comment un virus pourrait déclencher
une poussée à la suite d'un stress.
A partir de 1967, des rhumatisants et des sclérosés
en plaques ont été améliorés, sans être
guéris, par ce traitement très simple d'emploi,
sans danger et sans contre-indication.
Si mes malades étaient satisfaits de
suivre ce traitement, le Conseil de l'Ordre des Médecins
et le Ministère
de la Santé ont porté plainte contre moi pour
charlatanisme et publicité. Le 17 novembre 1968, j'ai été radié à vie
du Tableau de l'Ordre des Médecins par des Conseillers
de l'Ordre qui ont refusé de faire examiner plus de
500 de mes malades améliorés.
Sans tenir compte de cette radiation, j'ai continué à exercer
ce qui m'a valu en 1971, 1974 et 1978 d'être poursuivi
pour exercice illégal de la médecine.
Pour que justice me soit rendue, j'ai dû faire appel à l'arbitrage
de deux Présidents de la République. Le 1er mars
1990, par Décret personnel, le Président François
Mitterrand a amnistié ma radiation à vie et au
mois de février 2002, j'ai été réhabilité par
le Président Jacques Chirac.
A la fin de 1991, j'avais volontairement cessé d'exercer.
Dès 1968, les spécialistes français de
la Sclérose en Plaques ont rejeté toutes les idées
que j'avais avancées sur cette affection et, depuis cette époque,
ils ont été, pour moi, de farouches détracteurs.
Pourtant, en 1983, ils ont repris mon hypothèse de cause
multifactorielle. Mais, pour eux, le facteur d'environnement
est un virus. Virus qui, en 2006, est toujours resté introuvable.
Dès 1968, les spécialistes français de la
Sclérose en Plaques ont, aussi, catégoriquement,
refusé de reconnaître la sensibilité des
sclérosés en plaques au stress, aux émotions.
Il a fallu attendre le début des années 2000 pour
qu'ils reconnaissent, enfin, la sensibilité très
particulière de cette maladie.
Le 22 mars 2004, "Le Quotidien du Médecin" a
fait paraître un article titré "Un stress pourrait
déclencher une poussée" qui commence ainsi
:
"La notion du stress déclenchant une poussée
de sclérose en plaques ou exacerbant la maladie remonte à Charcot,
selon qui la sclérose en plaques pouvait apparaître
dans les suites d'un chagrin, d'une situation humiliante ou de
revers sociaux."
Les constatations faites, dès 1868,
par Charcot éliminaient
l'idée de la présence d'un virus, ce qui
n'a pas empêché des générations
de neurologues d'affirmer son origine virale.
Les constatations faites par Charcot sont, pour moi, la
confirmation de l'exactitude de l'hypothèse sur la
cause de la maladie, que j'ai avancée en 1967.
En 1965, j'ai créé le terme pollution électromagnétique
qui, maintenant, est entré dans le langage courant. Depuis
une trentaine d'années, cette pollution fait l'objet de
travaux dans le Monde entier. Récemment, en tapant sur
Internet ce terme en français, en anglais et en allemand,
j'ai constaté que l'on pouvait consulter plus de 6 millions
de pages sur ce seul sujet.
Cette pollution particulièrement dangereuse car étant
incolore, inodore, insonore, impalpable et indolore elle touche
les personnes, sans qu'elles s'en aperçoivent, ses effets
néfastes ne se faisant sentir qu'après plusieurs
années d'exposition.
Depuis plusieurs décennies la Sclérose en Plaques
n'a cessé d'augmenter d'une façon constante et
importante. En 1968, il y avait en France 25 000 sclérosés
en plaques. En 2006, ils sont environ 90 000. Durant cette même
période, dans le Monde entier, le nombre de malades est
passé de 1 million à 2 millions et demi.
Les spécialistes de la maladie font cette constatation
inquiétante, mais sont incapables d'en expliquer la cause.
Compte tenu de mon hypothèse sur la cause de la Sclérose
en Plaques, l'augmentation du nombre de sclérosés
en plaques s'explique par la progression considérable
de la pollution électromagnétique.
Cette hypothèse a, elle aussi, été rejetée
par les spécialistes français de la Sclérose
en Plaques.
Depuis 1967 je suis convaincu que la Sclérose en Plaques
n'est pas une maladie virale. Au cours des années, j'ai
accumulé un très grand nombre de preuves qui me
permettent, aujourd'hui, d'affirmer.
Il n'y a pas de virus dans la Sclérose en Plaques
et je suis en mesure d'en expliquer la cause.
Je suis conscient qu'une telle déclaration constitue
un véritable défi que je lance au Monde médical,
car cette affection est, actuellement, considérée
comme la plus mystérieuse des maladies.
Novembre 2006 - Site
web du Dr Maschi
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