Au mois de Mars 2006, Jean-Marc Governatori,
Fondateur et Président de « La France en action » m’a
proposé d’être le « Délégué Santé » pour
les Alpes Maritimes, proposition que j’ai acceptée
après avoir pris connaissance de la « Charte Santé » de
son parti.
Prévention, la meilleure des solutions !
Le titre de cette Charte correspondant exactement à l’objectif
que je poursuis depuis des décennies, il me semble utile de reproduire
quelques passages de cette Charte :
« Pour mettre en place une prévention efficace, il est nécessaire
de connaître les causes des maladies et de les supprimer »…
« Large diffusion d’informations objectives sur les dangers des facteurs
auxquels nous sommes exposés, sur les possibles solutions non polluantes,
ainsi que sur les limites de la médecine allopathique moderne et les
apports possibles d’autres systèmes thérapeutiques et préventifs »…
« Favoriser le libre choix thérapeutique après reconnaissance
de tous les
systèmes de soins qui auront fait la preuve de leur efficacité »…
« Eviter d’être malades, c’est la meilleure des solutions
pour nous et aussi pour notre économie puisque l’Etat ne serait
plus obligé de s’endetter pour combler le trou de la Sécurité Sociale »…
Comment ne pas être enthousiasmé par un tel projet
? Personnellement j’ai été immédiatement
séduit car depuis une quarantaine d’années,
je dénonce le danger de la pollution électromagnétique.
C’est parce qu’il avait connaissance des difficultés
que j’ai rencontrées pour me faire entendre des
Responsables français de la Santé, que Jean-Marc
Governatori m’a proposé d’être « Délégué Santé » pour
les Alpes Maritimes.
Aujourd’hui, il me donne la possibilité d’exposer sur le
site de « La France en action », mon « affaire » dont
la presse française s’est fait l’écho à maintes
reprises depuis 1968.
Mon « affaire » est, en fait, une véritable
aventure dans laquelle je me suis trouvé entraîné,
bien malgré moi.
Né en 1928 à Nice, fils et frère de médecins, marié à une
dentiste, je suis également beau-frère de deux médecins
et oncle de trois médecins.
De 1945 à 1953, j’ai fait des études à la
Faculté de Médecine de Paris. Ancien Externe des
Hôpitaux de Paris, je suis également titulaire de
4 diplômes : Etudes Spéciales d’Hygiène
et d’Action Sanitaire et Sociale, Médecine du Travail,
Médecine Aéronautique et Médecine Tropicale.
En 1955, avec mon épouse, nous nous sommes installés à Tuléar,
ville située sur la Côte Sud-Ouest de Madagascar,
où j’ai exercé, comme médecin généraliste,
jusqu’en 1962. En 1963, je me suis réinstallé à Nice.
Au cours de l’année 1965, j’ai réalisé que,
dans les pays industrialisés, la prolifération
des appareils de toutes sortes produisant ou utilisant le courant électrique était
capable de provoquer des perturbations de l’environnement électrique
et d’entraîner une nouvelle forme de pollution que
j’ai alors appelée pollution électromagnétique.
A l’époque les milieux scientifiques commençaient à peine à reconnaître
les conséquences déjà désastreuses
de la pollution chimique de l’air, des eaux et des sols
mais le Grand Public était encore tenu dans l’ignorance
totale des problèmes d’écologie, d’environnement.
On oublie généralement que le Mouvement Ecologique
International n’a débuté qu’en 1968.
En 1967, j’ai formulé une théorie sur la
pollution électromagnétique selon laquelle elle
occasionne une lente et progressive électrocution des
organismes humains qui, suivant les individus et en fonction
de facteurs génétiques, de prédisposition,
pourra jouer un rôle déterminant dans les maladies
dites de civilisation : affections rhumatismales, cardiaques
et neurologiques.
A l’époque, des enquêtes indiquaient que
ces affections étaient de plus en plus fréquentes
dans les pays industrialisés et peu répandues dans
les pays en voie de développement. A mon avis, cela est
dû au fait que dans ces pays, la pollution électromagnétique
est moins importante et que les populations autochtones vivent
très près de la Nature et marchent souvent pieds
nus, ce qui les met en permanence « à la terre ».
Pour lutter contre les effets de cette pollution, j’ai, au cours de l’année
1966, mis au point un traitement consistant en conseils d’hygiène
générale pour éviter les agressions électriques
et en application, au niveau de la colonne vertébrale, de minéraux
identiques à ceux utilisés depuis des siècles dans les
stations thermales.
A partir de 1967, j’ai fait suivre ce traitement, très
simple d’emploi, sans danger, sans contre indication, à des
malades atteints de rhumatismes et ultérieurement à des
sclérosés en plaques. Très rapidement les
résultats de ce traitement dépassèrent mes
espérances, notamment chez les sclérosés
en plaques. J’ai alors avancé une hypothèse
sur une cause multifactorielle de la Sclérose en Plaques,
mettant en jeu un facteur génétique, de prédisposition
et un facteur d’environnement, en l’occurrence la
pollution électromagnétique.
Toutes les études effectuées sur cette affection
neurologique reconnaissaient, et reconnaissent encore, qu’elle
se retrouve essentiellement dans l’Hémisphère
Nord et les pays industrialisés, où elle ne cesse
de progresser, et qu’elle est rarissime dans l’Hémisphère
Sud et les pays en voie de développement. Ayant exercé la
médecine durant sept ans à Madagascar, j’avais
pu constater que dans ce pays cette maladie est inconnue.
Dès que j’ai eu des malades très améliorés,
j’ai fait, au mois d’octobre 1967, une présentation
d’une dizaine de malades dans le service d’un chef
de service de l’Hôpital Pasteur de Nice. Je me suis également
inscrit à la Société de Médecine
et de Chirurgie de Nice pour y faire un exposé et j’ai
averti le Conseil de l’Ordre des Médecins des Alpes
Maritimes.
Les résultats obtenus par certains malades étant
tellement importants qu’ils attirèrent l’attention
d’un journaliste, Directeur du Bureau de l’Agence
France-Presse de Nice, qui, au mois de mars 1968 lança
une information relatant le cas d’une malade atteinte de
sclérose en plaques.
L’information fut immédiatement reprise par des
journaux de toute la France. Quatre jours plus tard, le Comité National
de la Sclérose en Plaques et l’Association des Paralysés
de France, par voie de presse, mirent en garde les sclérosés
en plaques contre moi. Sans savoir qui j’étais,
en quoi consistait le traitement et quels étaient les
résultats obtenus.
Depuis une année, j’avais eu la preuve de l’efficacité du
traitement. Les mises en garde lancées par un Professeur
de neurologie qui, à l’époque, était
le grand spécialiste français de la Sclérose
en Plaques, marquèrent le début de mes ennuis.
Immédiatement j’ai écrit au Ministère
de la Santé pour réclamer la constitution d’une
Commission qui pourrait examiner mes malades. Ma lettre est restée
sans réponse. Au début du mois d’avril, j’ai été convoqué au
Conseil de l’Ordre des Médecins des Alpes Maritimes
où le Président de ce Conseil, en présence
des 17 autres membres, m’accusa de « porter ombrage à l’honneur
de ma famille, de la médecine niçoise et de la
médecine française ». A l’époque,
j’étais en mesure de présenter près
de 500 malades améliorés. Mes confrères
refusèrent d’entendre les explications que je voulais
leur donner sur la pollution électromagnétique,
le traitement et mes malades.
Peu de temps après, des plaintes, pour charlatanisme
et publicité, étaient portées par le Conseil
de l’Ordre des Médecins, le Ministère de
la Santé et même le Préfet des Alpes-Maritimes.
Le 17 Novembre 1968, j’ai comparu devant le Conseil Régional Provence
Côte d’Azur Corse de l'Ordre des Médecins qui, ce jour là,
décida ma radiation à vie, en refusant de faire examiner mes
malades. Le 16 avril 1969, cette radiation à vie était confirmée
par la Section Disciplinaire du Conseil National de l’Ordre des Médecins,
qui, elle aussi, refusa de faire examiner mes malades. Et le 11 février
1970, cette radiation fut également confirmée par le Conseil
d’État qui, dans sa Décision, ne signala pas les 600 lettres
de témoignage de malades figurant dans mon dossier.
Sans tenir compte de ma radiation à vie, j’ai continué à exercer,
mais illégalement.
Alors que j’étais radié à vie depuis plusieurs mois,
le Ministère de la Santé, après une pétition adressée
par mes malades au Président de l'Assemblée Nationale, se décida à créer
une Commission chargée d'examiner mes malades. Ce que j'avais réclamé dès
le mois de mars 1968. J'ai fourni à cette Commission 457 observations
de malades. De leur côté, ces malades écrivirent au Responsable
de cette Commission, composée de 5 experts, dont deux étaient
des neurologues, membres du Comité National de la Sclérose en
Plaques.
J'ai rencontré ces experts au Ministère de la
Santé et, durant une heure et demie je leur ai fourni
des explications sur la pollution électromagnétique,
le traitement et les malades. Je leur ai proposé de faire
suivre le traitement à des malades de leur choix, ce qu'ils
refusèrent.
Seulement 3 malades furent examinés qui affirmèrent être
très améliorés. Quelques mois plus tard
ces experts rendaient leurs conclusions : ma théorie et
ma thérapeutique n'avaient aucune base scientifique, mes
malades étaient tous des malades psychosomatiques et j'étais
moi-même un déséquilibré mental, dangereux
pour ses malades par son seul comportement et justiciable de
l'article L 460 du Code de la Santé, ce qui permettait
d'obtenir mon internement d'office dans un asile psychiatrique.
J'ai immédiatement informé le Président
de la République, Monsieur Georges Pompidou, des "curieuses" conclusions
de ces "étranges "experts. Alors que les obstacles
se dressaient devant moi, les uns après les autres, les
malades étaient de plus en plus nombreux à m'accorder
leur confiance venant me consulter, de toute la France et même
de l'étranger. Sans me cacher, j'avais continué à exercer
en maintenant ma plaque au bas de mon immeuble.
Ces malades étaient devenus pour moi de farouches défenseurs.
Ils constituèrent même un Groupement de défense
de ma thérapeutique. En 1970, par l'intermédiaire
d'une sclérosée en plaques, très améliorée,
j'ai été mis en rapport avec le Professeur Joseph
Thouvenot, titulaire de la chaire de Physiologie à la
Faculté de Médecine de Tours que j'ai très
rapidement rencontré. Enseignant et chercheur, il trouva
très plausible ma théorie sur la pollution électromagnétique.
Ayant examiné certains de mes malades dans son laboratoire,
les enregistrements électriques auxquels il avait procédé le
persuadèrent de l’efficacité du traitement.
Dès cette époque, ce Professeur m’a apporté son
soutien, ce qui, au cours des années, me sera très
utile. Comme, ouvertement, j’exerçais illégalement,
le Conseil de l’Ordre des Médecins des Alpes-Maritimes
porta plainte contre moi, pour exercice illégal de la
médecine, en 1971, 1974 et 1978.
Devant le Tribunal Correctionnel de Nice, les 29 juin 1971, 17 juin 1974 et
8 octobre 1978, j’ai été soutenu par mes malades et par
le Professeur Thouvenot qui, à chaque procès, est venu prendre
ma défense, à la barre, en tant qu’expert. A chaque fois
j’ai été condamné à une très légère
peine de principe, preuve que les Juges désavouaient l’action
du Conseil de l’Ordre des Médecins. Au premier procès,
200 francs d’amende avec sursis alors que, d’après les textes,
j’étais passible d’une amende de 3 600 à 18 000 francs.
Et ensuite, en tant que récidiviste 200 francs d’amende alors
que les textes prévoyaient une amende de 18 000 à 36 000 francs
ou un emprisonnement de 6 jours à 6 mois.
A chacun de ces procès, le Conseil de l’Ordre des
Médecins a été ridiculisé par l’ensemble
de la presse, qui, régulièrement, au cours des
années, avait donné des informations sur les différentes
péripéties de mes démêlés avec
les Autorités Médicales.
En plus de la Grande Presse, avec mes malades, nous avons bénéficié de
l’appui considérable de la Revue « La Vie
Claire » qui, de 1969 à 1979, a fait paraître
tous les mois un article pour la défense de ma thérapeutique,
articles écrits par le porte-parole de mes malades ou
par moi-même, et dans lesquels nous ne ménagions
pas mes détracteurs.
En 1976, les Editions C.E.D.S – Centre d’Etudes
et de Documentations Scientifiques – a publié un
livre que j’avais titré : « Secouru par mes
malades ». Dans ce livre, de plus de 500 pages, je relatais
les premières années de mon affaire, mettant nommément
en cause plusieurs dizaines de personnes. Radié à vie,
contraint d’exercer illégalement, régulièrement
poursuivi pour exercice illégal de la médecine,
ma situation était, certes, désagréable
mais les ennuis occasionnés par mes « adversaires » étaient
largement compensés par la satisfaction de voir, chaque
jour, des malades améliorés au bout de quelques
mois de traitement. Malades améliorés, sans pour
cela être guéris.
A partir du milieu des années 1970, des chercheurs étrangers,
américains, canadiens, russes, allemands, italiens...
commencèrent, à leur tour, à prendre conscience
de l’existence et des conséquences de la pollution électromagnétique.
Au Ministère de la Santé, les Ministres s’étaient
succédés. La plupart étant incompétents
en matière médicale, ils suivaient toujours aveuglément
les avis de leurs conseillers médicaux. Depuis 1968, j’avais
régulièrement écrit aux successifs Ministres
de la Santé pour les mettre en garde contre la pollution électromagnétique
et réclamer une enquête « honnête ».
Toutes mes lettres étaient restées sans réponse.
De leur côté, mes malades écrivaient aussi
au Ministère de la Santé pour que soit créée
une nouvelle Commission d’enquête. Sans plus de succès.
Quant aux spécialistes français de la Sclérose
en Plaques, qui, en 1968, avaient rejeté toutes les idées
que j’avais avancées sur cette affection, ils reconnaissaient
toujours ignorer sa cause tout en affirmant la présence
d'un virus. Régulièrement, avec l’appui des
médias, ils venaient réclamer de l’argent,
toujours plus d’argent, pour débusquer ce présumé virus.
Pour traiter cette affection, ils préconisaient des traitements,
difficiles à supporter, présentant un certain danger
en cas d’utilisation prolongée, dont l’efficacité était
loin d’être établie et qui étaient
tous très coûteux. Les malades qui me faisaient
confiance étaient scandalisés de ne pouvoir se
faire entendre car, en plus de son efficacité, ils considéraient
que mon traitement était très peu onéreux.
Son application, durant une année entière, était
moins coûteuse qu’une seule journée d’hospitalisation.
Au milieu des années 1980, par les médias, j’appris
que les neurologues avaient repris mon hypothèse de cause
multifactorielle de la Sclérose en Plaques, mettant en
jeu un facteur génétique, de prédisposition
et un facteur d’environnement. Sans, naturellement, indiquer
qu’en 1968 ils avaient rejeté cette hypothèse.
Mais, pour eux, le facteur d’environnement ne pouvait être
qu’un virus. Cette information leur donna l'occasion de
faire appel, une nouvelle fois, à la générosité du
public dans le but de découvrir le présumé virus.
Ils reconnaissaient toujours que cette affection est rarissime
dans l’Hémisphère Sud et de plus en plus
fréquente dans l’Hémisphère Nord.
Mais ils étaient incapables d'expliquer l'augmentation
importante du nombre de sclérosés en plaques qui,
pour moi, correspondait à une progression, dans les pays
industrialisés, de la pollution électromagnétique.
Hypothèse, évidemment, rejetée par les neurologues.
Pour moi, il n’y a pas de virus dans la Sclérose
en Plaques. J’en ai la conviction depuis 1967, quand les
premiers sclérosés en plaques que j’ai eu à traiter
m’ont tous fait part de la sensibilité de leurs
troubles moteurs au stress, aux émotions, aux contrariétés
de toutes sortes, capables d’entraîner une accentuation
passagère de ces troubles, avec un retour à l’état
initial après quelques minutes, quelques heures de repos.
Cette sensibilité très particulière n’était
pas signalée dans les livres de neurologie. Elle m’a
immédiatement fait supposer que dans la Sclérose
en Plaques, il ne doit pas y avoir de lésions anatomiques
définitives du système nerveux car, dans ce cas,
des accentuations passagères des troubles moteurs seraient
impossibles. Cette sensibilité au stress m’a aussi
fait, éliminer l’idée de la présence
d’un virus car je ne voyais pas comment un virus pourrait
occasionner une mini-poussée ou même une véritable
poussée à la suite d’un stress. J’ai
alors avancé l’hypothèse selon laquelle le
stress entraîne, chez ces malades, une surtension de l’influx
nerveux, normalement bien supportée par un sujet normal.
En plus, chez les sclérosés en plaques, le facteur
de prédisposition à cette affection, ne leur permet
pas de supporter une surtension, à peu près permanente,
occasionnée par la pollution électromagnétique.
On sait, en Physique, que le passage du courant électrique
dans un conducteur s’accompagne d’un dégagement
de chaleur. Ce phénomène est dénommé « effet
Joule » du nom du physicien anglais, James Prescott Joule
(1818-1899) qui fit cette observation. C’est ce phénomène
qui permet l’éclairage artificiel et le chauffage.
Une surtension accidentelle dans nos fils électriques
se traduit par un échauffement anormal capable de faire
fondre, par endroits, la gaine protectrice de caoutchouc, de
matière plastique. La fibre nerveuse du corps humain est
constituée par une partie centrale, l’axone, qui
correspond aux fils de cuivre de nos fils électriques,
et de manchons protecteurs de myéline, une substance graisseuse,
qui correspondent à la gaine de caoutchouc, de matière
plastique. L’influx nerveux circule dans l’axone
mais, pour que la progression soit correcte, les manchons de
myéline doivent être intacts. La Sclérose
en Plaques est une maladie démyélinisante, caractérisée
par la destruction spontanée de certains manchons de myéline.
Chez un sujet normal la myéline se reforme spontanément.
C’est ce que l’on appelle la « remyélinisation ».
Chez les sclérosés en plaques, cette remyélinisation
ne se produit pas quand la destruction des manchons est trop
importante. Cette maladie est appelée Sclérose
en Plaques car elle entraîne un durcissement, une sclérose
des tissus atteints dans plusieurs régions du Système
Nerveux Central, constituant de véritables plaques. Pour
les spécialistes, cette destruction est inexplicable.
Pour moi, elle peut s’expliquer par une surtension de l’influx
nerveux entraînant un échauffement de l’axone
et une fonte, par endroits, de certains manchons de myéline.
Mon hypothèse fut, naturellement, rejetée par
les neurologues. Ils nièrent même catégoriquement
l’influence du stress chez les sclérosés
en plaques. Il fallut ensuite attendre plus de 30 ans pour que
les spécialistes reconnaissent que le stress peut, chez
les sclérosés en plaques, occasionner une poussée
et même être le point de départ de la maladie.
Dans un article paru dans « Le Quotidien du Médecin »,
le 22 mars 2004, il est précisé que le neurologue
français Jean-Martin Charcot qui, en 1868, avait décrit
pour la première fois la Sclérose en Plaques, reconnaissait
déjà qu’elle pouvait apparaître dans
les suites d’un chagrin, d’une situation humiliante
ou de revers sociaux. Il avait également constaté que
le stress pouvait déclencher une poussée. Les neurologues
modernes du Monde entier n’ont jamais tenu compte des observations
de Charcot qui éliminaient l’idée de la présence
d’un virus. Depuis plus de cent ans, ils défendent
la cause virale et n'ont cessé de réclamer de l'argent
pour chercher un problématique virus dont aucune preuve,
directe ou indirecte, n'a jamais pu être mise en évidence.
Toutes ces recherches ont coûté des sommes colossales,
dépensées en pure perte.
Les spécialistes s'accrochent à l'idée
d'un virus et sont, toujours, incapables d'expliquer la raison
pour laquelle le nombre de sclérosés en plaques
n'a cessé d'augmenter, d'une façon constante et
importante, au cours des dernières décennies. En
1968, il y avait en France 25 000 sclérosés en
plaques. En 2006 ils sont près de 90 000. Durant cette
même période le nombre de malades, dans le Monde
entier, est passé de 1 million à 2 millions et
demi.
Je rappelle que pour moi cette augmentation du nombre de sclérosés
en plaques s'explique par la progression, durant ces mêmes
décennies, de la pollution électromagnétique.
En 1990, un spécialiste allemand des ondes électromagnétiques
a estimé qu'elle avait centuplé au cours des trente
dernières années. Et en 1990, il n'y avait pas
encore sur le marché les téléphones portables
et les antennes-relais qui ont augmenté considérablement
cette pollution. Récemment, en tapant sur INTERNET le
terme “pollution électromagnétique”,
que j'ai créé en 1965, en français, en anglais
sur "Electromagnetic pollution" et en allemand sur "Elektrosmog",
entre Google et Yahoo!, on arrive à un total de 6 millions
de pages à consulter sur le sujet. Avec, cependant, seulement
160 000 pages en français, ce qui n'est pas étonnant
car depuis 1968 les Responsables français de la Santé n'ont
jamais tenu compte des mises en garde que je n'ai cessé de
lancer. Sur le plan écologique, l'idée que j'ai
avancée en 1965 s'est révélée exacte
et le terme pollution électromagnétique est maintenant
entré dans le langage commun. Sur le plan judiciaire,
en 1968, j'avais engagé un véritable "bras
de fer" avec le Conseil de l'Ordre des Médecins et
le Ministère de la Santé.
Pour que justice me soit rendue, j'ai dû faire appel à l'arbitrage
de deux Présidents de la République. Le 1er mars
1990, par un Décret personnel, le Président François
Mitterrand a amnistié ma radiation à vie. En février
2002, j'ai obtenu ma réhabilitation par le Président
Jacques Chirac. Mais à la fin de l'année 1991,
j'avais, volontairement, cessé d'exercer. Mon livre "Secouru
par mes malades", était paru en 1976. Une deuxième édition,
augmentée, avait été publiée en 1984.
Beaucoup d’événements très importants étant
survenus dans mon affaire depuis le milieu des années
1980, il m’a semblé indispensable d’écrire
un nouveau livre que j’ai titré : COMBAT POUR UNE
IDÉE. La pollution électromagnétique.
Dans ce livre, je fournis beaucoup plus de renseignements sur
la pollution électromagnétique ayant maintenant
la possibilité de faire référence aux nombreux
travaux effectués par des chercheurs étrangers.
Mais les explications que je donne sont très faciles à comprendre,
sans avoir de formation scientifique car j’ai rédigé ce
livre, avant tout, pour faire comprendre au Grand Public le danger
de ce facteur écologique. Je n’exerce plus depuis
la fin de l’année 1991 mais les indications que
je fournis dans le livre permettent, quand même, de suivre
le traitement, sans surveillance médicale étant
donné sa simplicité. Comme je le faisais toujours
quand je recevais les malades, j’insiste dans le livre
sur la nécessité de suivre très scrupuleusement
quelques conseils d’hygiène générale
visant à lutter contre les agressions électriques.
Ces conseils peuvent être suivis à titre curatif
pour les malades mais également à titre préventif
par tout le monde. Ces principaux conseils sont : la suppression
des vêtements en fibres synthétiques productrices
d’électricité statique, porter de préférence
des chaussures à semelles de cuir moins isolantes que
les semelles en caoutchouc, contact pieds nus avec le sol, douches
généralisées ou sur les jambes, bains de
mer, bains en piscine. Et j’ai toujours donné un
moyen très simple de se mettre « à la terre ».
Il suffit pour cela d’ouvrir un robinet et de mettre les
mains sous l’eau quelques instants, ce qui permet de se « dépolluer » instantanément.
Pour les personnes vivant dans des locaux très pollués électriquement,
il est recommandé de passer les mains sous l’eau
plusieurs fois par jour.
Sur les 550 pages du livre, environ 150 pages sont consacrées à la
Sclérose en Plaques. Je me suis efforcé de fournir
suffisamment de renseignements pour faire comprendre le rôle
déterminant de la pollution électromagnétique
dans cette affection et l’absolue nécessité,
pour les sclérosés en plaques, de retrouver un équilibre électrique
normal.
Je précise aussi que, quand cet équilibre sera
obtenu, c’est l’organisme du malade, lui-même,
qui refabriquera la myéline pour réparer les manchons
abîmés. Cela sera effectué par des cellules,
les « oligodendrocytes », qui, dans le système
nerveux, produisent la myéline. Il est utile d’indiquer
que la myéline commence à être produite au
8ème mois de grossesse et que cette production se poursuivra
jusqu’à 14 ans. Jamais, au cours des très
nombreuses émissions radio ou télévisées
consacrées à la Sclérose en Plaques depuis
plusieurs dizaines d’années, je n’ai entendu
fournir ce renseignement par les neurologues participant à ces émissions.
Pourtant, ce renseignement est très important quand on
sait qu’actuellement, la télévision, les
jeux vidéo, Internet et les téléphones portables,
tous producteurs d’ondes électromagnétiques,
sont de plus en plus utilisés par les enfants.
La plus grande partie du livre est consacrée à la
pollution électromagnétique et à la Sclérose
en Plaques mais il est évident que, compte tenu du titre,
je relate aussi les principales péripéties de mes
démêlés avec les Autorités Médicales
françaises. Je mets nommément en cause une centaine
de personnes : onze Ministres de la Santé, des Conseillers
de l’Ordre des Médecins, des Conseillers d’Etat,
des Professeurs de Médecine, des politiques... dont les
déclarations mensongères et les rapports erronés
m’ont contraint à porter, durant 34 ans, l’étiquette
infamante de médecin charlatan, radié à vie.
Je suis, heureusement, sorti indemne physiquement et moralement
de ce long combat. Mais mon cas personnel est bien peu de chose
par rapport aux conséquences désastreuses occasionnées
par le refus de ces hommes, de ces femmes, de reconnaître
des idées avancées par un médecin généraliste.
Et surtout, durant ces décennies, ces personnes ont fait
preuve d’un mépris, à peine imaginable, à l’égard
des malades refusant toujours de les écouter. A cause
d’eux, ce sont des millions de Français qui ont été électrocutés
lentement sans le savoir et ce sont des dizaines de milliers
de sclérosés en plaques qui ont vu leur état
s’aggraver alors que quelques conseils d’hygiène
générale auraient pu leur être très
utiles. A cause d’eux, la pollution électromagnétique
n’a cessé d’augmenter et les sclérosés
en plaques sont de plus en plus nombreux.
Mon livre «Combat pour une idée. La pollution électromagnétique » a été publié en
Mai 2005 par France Europe Editions, une maison d’édition
niçoise qui, sur son site Internet : www.france-europe-éditions.com,
fournit une présentation du livre.
Je n’ai pas ouvert de site personnel sur Internet mais
je suis mentionné sur plusieurs sites et notamment sur
ceux consacrés à la pollution électromagnétique,
en français, en anglais et en allemand.
Le livre est en librairie depuis plus d'un an et aucune des personnes que je
mets en cause n’a adressé la moindre protestation à mon éditeur
car je ne dis que la vérité. Déjà vainqueur, sur
les plans écologique et judiciaire, je poursuis cependant le combat
et me suis maintenant fixé deux objectifs :
- Parvenir à ce que les Responsables français de la Santé et
de l’Environnement acceptent de faire connaître aux Français
l’existence de la pollution électromagnétique.
- Parvenir à faire reconnaître le rôle joué par cette
pollution dans les maladies de civilisation et plus particulièrement
dans la Sclérose en Plaques.
Je suis conscient que c’est un véritable défi que je lance
au Monde médical car la Sclérose en Plaques est toujours considérée
comme « la plus mystérieuse des maladies ».
Mais, depuis 1967, j’ai accumulé suffisamment de
preuves et d'arguments pour démontrer qu’il n’y
a pas de virus dans cette affection et que la pollution électromagnétique
est le facteur d’environnement, ce que les spécialistes
n’ont jamais voulu admettre.
J’ai écrit un nouveau livre mais, il y a quelques
mois, j’ai rédigé une « Déclaration à l’attention
du public et des médias » dans laquelle je résume
mon affaire et annonce la campagne « Halte à la
pollution électromagnétique » que j’ai
lancée.
Cette Déclaration est un véritable cri d’alarme
contre cette pollution, particulièrement dangereuse car étant
incolore, insonore, inodore, impalpable et indolore, elle touche
les personnes sans qu’elles s’en aperçoivent,
ses effets néfastes ne se faisant sentir qu’après
plusieurs années d’exposition. J’ai commencé à diffuser
cette Déclaration à l’occasion des conférences-débats
que j’ai faites, à l’invitation d’associations
diverses, et qui m’ont conduit à Paris, Angers,
Caen, Rennes, Lannion en Bretagne, Golfe-Juan, Genève,
Rouffach en Alsace, Saint-Germain en Laye. Trois nouvelles conférences
sont déjà prévues, à l’automne, à Paris,
Lyon et Nantes.
A chacune de ces réunions, après un exposé d’une
heure environ, j’ai toujours dû répondre,
durant plus d’une heure, aux questions qui m’étaient
posées, preuve de l’intérêt de l’auditoire
pour le sujet traité.
J’espère que cet exposé permettra à beaucoup
de personnes de réaliser le danger de la pollution électromagnétique
et qu’elles pourront soutenir la campagne que j’ai
entreprise contre cette pollution.
Depuis 40 ans, je n’ai pas été le seul médecin
français à être poursuivi pour avoir utilisé un
traitement n’ayant pas obtenu l’autorisation des
Autorités Médicales Françaises. Différents
sondages ont permis de constater qu’environ quarante pour
cent des Français utilisent, d’une façon
occasionnelle, des Médecines Alternatives. Ces médecines
considérées en France comme du charlatanisme sont,
pour la plupart, appliquées légalement dans d’autres
pays européens par des médecins naturopathes.
Les médecins classiques français qui osent utiliser
de telles méthodes thérapeutiques sont souvent
poursuivis pour charlatanisme.
L’Homéopathie n’a jamais été reconnue
par l’Académie de Médecine qui n’a
cessé, depuis plusieurs années, de critiquer cette
méthode utilisée, en France, par des médecins
de plus en plus nombreux. Les homéopathes sont des médecins
qui, après des études dans une Faculté de
Médecine, ont appris l’Homéopathie dans des
Ecoles privées. L’Homéopathie n’est
pas du charlatanisme et pourtant, depuis quelques années,
le Conseil de l’Ordre des Médecins n’a pas
hésité à poursuivre, pour ce motif, de nombreux
médecins homéopathes.
C’est ce qui est arrivé au Docteur Martine Gardénal,
une homéopathe exerçant à Saint Germain
en Laye, dans les Yvelines, et "Déléguée
Santé" pour la région parisienne de "La
France en action". En Décembre 2005, elle a été condamnée à 6
mois d'interdiction d'exercer dont 3 mois avec sursis. Les procédés
employés par le Conseil de l’Ordre des Médecins
pour conduire l'enquête sur le Docteur Gardénal
et décider sa condamnation sont révoltants. Mais
il ne faut pas oublier que, de toutes les Institutions françaises
créées sous l'Occupation allemande, le Conseil
de l’Ordre des Médecins est la seule à avoir
persisté jusqu'à nos jours.
Tous les renseignements sur l'affaire Gardénal sont donnés
sur le site Internet :
http://www.naturosante.com
Depuis une trentaine d'années et surtout après
le lancement du Mouvement Écologique les Français
ont découvert, ou redécouvert les bienfaits de
certaines Médecine Alternatives. Les articles de presse,
les livres traitant de ces différentes méthodes
thérapeutiques sont innombrables. Mais aucun Gouvernement
français n'a envisagé la possibilité de
faire étudier scientifiquement certaines méthodes
pour, éventuellement, les reconnaître officiellement.
Et jamais aucun parti politique français ne s'est préoccupé de
ce problème.
"La France en action" est le premier parti à avoir
envisagé, dans son programme, l'étude et la reconnaissance
de certaines Médecines Alternatives. On ne peut qu'approuver
et soutenir un tel projet.
0810 812 872 - 06 25 45 30 01 - Fax 0810 599 648 - e-mail :
info@lafranceenaction.com
Site
web du Dr Maschi |