Pour lutter contre les effets de
cette pollution, j'ai alors mis au point un traitement consistant
en conseils d'hygiène générale, pour éviter
les agressions électriques, et en application au niveau
de la colonne vertébrale de certains minéraux,
identiques à ceux utilisés depuis des siècles
dans les stations thermales.
A partir de 1967, j'ai fait suivre ce traitement à des malades atteints
de rhumatismes et de Sclérose en Plaques. Très rapidement les résultats
dépassèrent mes espérances, notamment chez les sclérosés
en Plaques.
Au cours de l'année 1967, j'ai formulé une théorie
générale sur la pollution électromagnétique
selon laquelle elle occasionne une lente et progressive électrocution
des organismes humains qui, suivant les individus et en fonction
de facteurs génétiques, de prédisposition,
pourra jouer un rôle important dans les maladies de civilisation
: affections rhumatismales, cardiaques, neurologiques dénommées
ainsi car elles sont de plus en plus fréquentes dans les
pays industrialisés et assez peu répandues dans
les pays en voie de développement.
Toutes les enquêtes épidémiologiques faites
sur la Sclérose en Plaques mettaient et mettent encore
en évidence qu'elle se rencontre essentiellement dans
l'Hémisphère Nord et les pays industrialisés
et qu'elle est rarissime dans l'Hémisphère Sud
et les pays en voie de développement.
J'ai alors pensé que cette affection est également
une maladie de civilisation et dès 1967 j'ai avancé l'hypothèse
d'une cause multifactorielle mettant en jeu un facteur génétique
et un facteur d'environnement en l'occurrence la pollution électromagnétique.
Classiquement la Sclérose en Plaques est considérée
comme une maladie virale alors que depuis plus de cent ans aucune
recherche n'a mis en évidence la présence d'un
virus sur le sujet vivant, sur le cadavre, sur l'animal ou même
dans la Nature. Le propre des virus est d'être très
facilement transmissibles, or, cette affection n'est pas contagieuse.
Les premiers sclérosés en plaques que j'ai traités
m'ont tous fait part de la sensibilité de leurs troubles
moteurs au stress, aux émotions de toutes sortes entraînant
une accentuation passagère de ces troubles, avec un retour à l'état
initial après quelques minutes, quelques heures de repos.
Ils m'ont aussi signalé qu'un stress très important était
capable de déclencher une véritable poussée.
Ces constatations, faites par des malades, m'ont fait réaliser
que, dans cette maladie, il ne doit pas y avoir de lésions
définitives au niveau du Système Nerveux Central
car, dans ce cas, une accentuation, uniquement passagère,
des troubles moteurs serait impossible.
Ces constatations m'ont aussi fait comprendre qu'il n y a pas
de virus. On voit mal comment un virus pourrait déclencher
une poussée à la suite d'un stress.
Depuis 1967, je suis convaincu que la Sclérose en Plaques
n'est pas une maladie virale.
Pour expliquer la différence de fréquence des
maladies de civilisation, selon les pays, j'ai réalisé que
les conditions de vie des habitants doivent jouer un rôle
déterminant.
Dans les pays industrialisés les habitants sont, en permanence,
soumis aux ondes électromagnétique émises
par les appareils électriques de toutes sortes. Ils sont
souvent habillés de vêtements en fibres
synthétiques, productrices d'électricité statique,
ce qui soumet leur peau à une agression électrique
permanente qu'ils ne soupçonnent pas. Ils marchent sur
des revêtements de sol qui sont des isolants électriques
et les semelles de leurs chaussures sont, la plupart du temps,
en matière plastique ou en caoutchouc, également
des isolants électriques.
Dans les pays en voie de développement, les populations
autochtones vivent beaucoup plus près de la Nature, à l'abri
des ondes électromagnétiques émises par
les appareils électriques. Et surtout elles marchent
très
souvent pieds nus, ce qui les met en permanence " à la
terre".
Ces observations m'ont conduit à donner aux malades des
conseils d'hygiène générale pour éviter
les agressions électriques. En particulier, supprimer
totalement, de jour comme de nuit, les vêtements en fibres
synthétiques et porter, de préférence, des
chaussures à semelles de cuir, moins isolant que le caoutchouc.
Quand cela est possible, le contact pieds nus sur le sol est
le meilleur moyen de se mettre " à la terre".
Faire des douches généralisées ou sur les
jambes et un moyen très simple de se "dépolluer électriquement" est
d'ouvrir un robinet et de laisser ses mains sous l'eau quelques
instants. Pour les personnes travaillant dans des pièces
où il y a beaucoup d'appareils électriques, ce
geste devrait être reproduit plusieurs fois par jour.
Ces conseils ont été très utiles à mes
malades, à titre curatif, mais ils devraient être
suivis, à titre préventif, par les habitants des
pays industrialisés pour éviter d'être électrocutés
lentement.
Décrite pour la première fois en 1868 par le neurologue
français Jean-Martin CHARCOT, considéré comme
le père de la neurologie moderne, la Sclérose en
Plaques débute généralement entre 20 et
30 ans, avec une prévalence chez les femmes. Sa symptomatologie
est très variée avec des troubles oculaires, des
troubles sensitifs et moteurs au niveau des membres supérieurs
et inférieurs, du déséquilibre, des troubles
urinaires et sexuels.
Ces signes, isolés ou associés entre eux, surviennent
en quelques heures ou quelques jours et peuvent ensuite disparaître
totalement ou partiellement en quelques semaines. Dans le temps,
la maladie évolue, par poussées ou d'une façon
progressive, pouvant, au cours des années, entraîner
un handicap important à la marche nécessitant,
pour certains malades, l'usage d'un fauteuil roulant.
La Sclérose en Plaques est une maladie démyélinisante.
La myéline constitue à elle
seule la moitié du
poids du cerveau et les trois quarts de celui des nerfs. Dans
le Système Nerveux, la myéline est produite par
des cellules, les "oligodendrocytes". La production
commence au 8ème mois de la grossesse et se poursuit
jusqu'à 14
ans.
La fibre nerveuse est composée d'une partie centrale,
l'axone, dans lequel circule l'influx nerveux, entouré de
manchons protecteurs de myéline.
Une comparaison peut être faite avec
nos fils électriques
qui comportent une partie centrale, les fils de cuivre dans
lesquels circule le courant électrique, entourée
d'une gaine protectrice de caoutchouc ou de matière plastique.
Les oligodendrocytes vont constituer les manchons de myéline.
Comme des araignées, ils tissent des fils qui s'entourent
autour de l'axone en formant ces manchons, séparés
les uns des autres par des étranglements, les Nœuds
de Ranvier. Ces manchons, de nature graisseuse, jouent un
rôle
protecteur de l'axone et permettent surtout la bonne conduction
de l'influx nerveux dans l'axone.
La Sclérose en Plaques est caractérisée
par la destruction spontanée de certains manchons de myéline,
ce qui entraîne des perturbations dans la conduction de
l'influx nerveux. L'information élaborée par le
cerveau n'est, alors, plus transmise aux différentes parties
du corps, ce qui explique les signes multiples et variés
de la maladie.
C'est ce que l'on appelle la "démyélinisation" et
la maladie est dénommée Sclérose en Plaques
car il se produit un durcissement, une sorte de sclérose,
des tissus atteints constituant des plaques.
Quand une destruction spontanée de
myéline se produit
immédiatement des globules blancs, dénommés
macrophages passent dans le système nerveux en traversant
la barrière hémato-encéphalique. Cette
barrière a pour rôle de réguler, de
limiter, voire d'interdire l'entrée de certaines
substances dans le cerveau. Elle se comporte comme un filtre
placé entre
le sang et le Système Nerveux Central.
Dès l'apparition de débris de myéline,
les macrophages vont les digérer mais comme ils ne
savent pas faire la différence entre les débris
de myéline
et la myéline des manchons sains, ils attaquent
certains manchons et les détruisent.
Chez une personne n'ayant pas la Sclérose
en Plaques, dès que se produit une destruction de myéline,
immédiatement les oligodendrocytes se remettent à tisser
des fils pour réparer les manchons abîmés.
Un tel phénomène, dénommé remyélinisation,
se produit à n'importe quel âge, ces cellules
restant toujours en activité.
Dans la Sclérose en Plaques, les mécanismes
de remyélinisation sont insuffisants ou même
impossibles, ce qui entraîne une aggravation de l'état
du malade.
Depuis des décennies, les spécialistes de la Sclérose
en Plaques constatent cette destruction spontanée de la
myéline mais reconnaissent, encore, qu'ils sont incapables
d'en expliquer la cause.
Ils avancent cependant une hypothèse
en classant cette affection parmi les maladies auto-immunes.
Le système
immunitaire est impliqué dans la défense de l'organisme
contre les agents étrangers, bactéries ou virus.
Pour les neurologues, ce serait le propre système immunitaire
du malade qui se mettrait à détruire la myéline
attaquée par le virus.
Une telle hypothèse sous-entend la présence d'un
virus. Or, en 2006, ce problématique virus reste toujours
introuvable.
Etant donné la sensibilité des sclérosés
en plaques au stress, j'ai avancé, dès 1968, une
hypothèse selon laquelle le stress entraîne, chez
tout le monde une surtension de l'influx nerveux, normalement
bien supportée par un sujet n'ayant pas la Sclérose
en Plaques.
En physique, on sait que le passage du courant électrique
dans un conducteur s'accompagne d'un dégagement de chaleur.
Ce phénomène est dénommé "effet
Joule" du nom du physicien anglais James Prescott Joule
(1818-1899) qui fit cette observation. C'est ce phénomène
qui permet l'éclairage artificiel et le chauffage. Une
surtension accidentelle dans nos fils électriques se traduit
par un échauffement anormal, capable de faire fondre,
par endroits, la gaine protectrice de caoutchouc ou de matière
plastique.
D'après mon hypothèse, chez les sclérosés
en plaques, une surtension de l'influx nerveux entraîne
un échauffement anormal de l'axone occasionnant, par endroits,
la fonte de manchons de myéline qui, il faut le rappeler,
est une substance graisseuse, donc très sensible à la
chaleur.
Le gène de prédisposition dont sont porteurs les
sclérosés en plaques ne leur permettrait pas de
supporter les surtensions de l'influx nerveux et, par conséquence,
les effets d'une lente et progressive électrocution provoquée
par la pollution électromagnétique. Chez ces malades,
la mise en route immédiate des oligodendrocytes ne peut être
assurée. Elle est même souvent impossible.
Depuis quelques années, des études ont mis en évidence
la sensibilité de la barrière hémato-encéphalique
aux ondes électromagnétiques qui augmentent sa
perméabilité. Ainsi, les lymphocytes macrophages
peuvent plus facilement passer cette barrière et détruire
la myéline des manchons.
La pollution électromagnétique peut donc agir de
deux façons dans la Sclérose en Plaques. D'une
part en provoquant l'échauffement de l'axone et d'autre
part en augmentant la perméabilité de la barrière
hémato-encéphalique.
En 1968, quand j'ai voulu fournir aux Autorités Médicales
Françaises des explications sur la pollution électromagnétique,
mon traitement, mes malades et mon approche de la Sclérose
en Plaques, je me suis heurté à l'hostilité du
Conseil de l'Ordre des Médecins, du Ministère de
la Santé et des spécialistes de la Sclérose
en Plaques. Mes interlocuteurs refusèrent de faire examiner
près de 500 malades améliorés que je souhaitais
présenter.
Sur plaintes du Conseil de l'Ordre des Médecins, du Ministère
de la Santé, le 17 novembre 1968, j'ai été radié à vie,
pour charlatanisme et publicité, par des Conseillers de
l'Ordre qui refusèrent catégoriquement de faire étudier
ma thérapeutique et de faire examiner mes malades.
Sans me préoccuper de cette sanction, j'ai continué à exercer,
ce qui m'a valu, en 1971, 1974 et 1978 d'être poursuivi
pour exercice illégal de la médecine devant le
Tribunal Correctionnel de Nice.
Depuis 1967, ce sont des milliers de malades rhumatisants
et sclérosés en plaques qui ont été améliorés,
sans être guéris, par ce traitement très
simple d'emploi, sans danger, sans contre-indication et très
peu onéreux d'après l'avis de mes malades qui ont été pour
moi de farouches défenseurs, scandalisés qu'on
ait refusé de les examiner.
Pour que justice me soit rendue, j'ai dû faire appel à l'arbitrage
de deux Présidents de la République. Le 1er mars
1990, par un Décret personnel, le Président François
Mitterrand a amnistié ma radiation à vie et en
février 2002, j'ai été réhabilité par
le Président Jacques Chirac. Dès la fin de 1991,
j'avais volontairement cessé d'exercer.
Depuis une trentaine d'années, la pollution électromagnétique
a fait l'objet d'innombrables travaux dans le Monde entier et
le terme que j'ai créé, en 1965, pour désigner
la nouvelle pollution est maintenant entré dans le langage
courant.
En 1990, un spécialiste allemand des ondes électromagnétiques,
Wolgang Volkrod, avait estimé, qu'au cours des trente
dernières années, cette pollution avait centuplé.
Et depuis, elle a encore considérablement augmenté.
Récemment, en tapant sur Internet le terme pollution électromagnétique,
en français, en anglais sur Electromagnetic Pollution,
et en allemand sur Elektrosmog, j'ai constaté que l'on
peut consulter plus de six millions de pages, sur ce seul sujet.
Cette pollution est malheureusement encore très mal connue
en France. Pourtant, depuis 1968, j'ai écrit aux successifs
Ministres de la Santé pour les mettre garde contre cette
pollution, particulièrement dangereuse car étant
incolore, inodore, insonore, impalpable et indolore, elle touche
les personnes, sans qu'elles s'en rendent compte, ses effets
néfastes ne se faisant sentir qu'après plusieurs
années d'exposition.
Je n'ai jamais été écouté par les
Responsables de la Santé qui, en 2006, refusent toujours
de reconnaître ma théorie sur la pollution électromagnétique.
Quant aux spécialistes français de la Sclérose
en Plaques, ils ont rejeté, dès 1968, toutes les
idées que j'avais avancées sur cette maladie. Pourtant,
en 1985, ils ont repris mon hypothèse de cause multifactorielle
mettant en jeu un facteur génétique et un facteur
d'environnement. Mais pour eux, ce facteur n'est pas la pollution électromagnétique
mais un virus.
Virus qui reste toujours introuvable alors
que depuis des décennies,
des milliers de Centres de Recherche continuent à le "traquer".
Dès 1968, les neurologues ont, notamment, refusé de
reconnaître la sensibilité des sclérosés
en plaques au stress, aux contrariétés…
Ce n'est qu'au début des années
2000 qu'ils ont consenti à admettre cette sensibilité très
particulière.
Dans un article paru dans "Le Quotidien du Médecin" le
22 mars 2004, il est précisé que Charcot, quand
il avait décrit en 1868 la maladie avait indiqué qu'elle
pouvait apparaître dans les suites d'un chagrin, d'une
situation humiliante ou de revers sociaux. Il avait également
constaté que le stress pouvait déclencher une
poussée.
Les neurologues du Monde entier n'ont jamais tenu compte
des observations de Charcot qui éliminaient l'idée
de la présence d'un virus. Pourtant, ce sont des générations
de neurologues qui ont défendu et défendent encore
l'origine virale de la Sclérose en Plaques.
Cette affection n'a cessé d'augmenter d'une façon
régulière et importante au cours des dernières
décennies.
En 1968, il y avait en France 25 000 sclérosés
en plaques. En 2006, ils sont près de 90 000. Durant cette
même période, le nombre de malades dans le Monde
entier est passé de 1 million à 2 millions et demi.
Les spécialistes font cette inquiétante constatation
mais reconnaissent être incapables d'expliquer cette progression.
Compte tenu de mon hypothèse sur la cause de cette
maladie, la progression du nombre de sclérosés
en plaques peut s'expliquer par une augmentation, durant la même
période,
de la pollution électromagnétique.
Explication rejetée par les spécialistes français
de la maladie.
Il y a 40 ans, j'ai pris conscience de l'existence d'une nouvelle
pollution. Malgré tous mes efforts, je n'ai jamais pu
faire reconnaître l'existence de cette pollution par les
Responsables Français de la Santé.
Le 24 mai 2005, Nicolas Hulot a lancé la campagne "DEFI
POUR LA TERRE " pour dénoncer les retombées
de la pollution chimique.
Mon intention est de lancer une campagne, que j'ai appelée "HALTE
A LA POLLUTION ELECTROMAGNETIQUE", pour faire connaître
aux Français l'existence de cette pollution.
Site
web du Dr Maschi |