La notoriété de Loïc Le
Ribault grandit. Et peut-être un peu trop ! C’est
alors que l’Etat ne lui confie plus d’affaires judiciaires.
Il est contraint de fermer son laboratoire en 1991, perdant ainsi
tous ses biens. Avec la fermeture du C.A.R.M.E., disparaît
le seul laboratoire privé et indépendant en matière
d’expertises judiciaires.
Le silicium organique.
En 1982, Loïc Le Ribault rencontre Norbert Duffaut, Ingénieur
Chimiste à l’Université de Bordeaux. Ce dernier
avait réussi à synthétiser, en 1957, une
molécule de Silicium Organique aux propriétés
thérapeutiques importantes. Pendant plusieurs années,
Norbert Duffaut et Loïc Le Ribault travaillent à l’amélioration
d’un produit thérapeutique à base de Silicium
Organique et soignent de nombreuses personnes.
Après le décès de Norbert Duffaut en 1993,
Loïc Le Ribault poursuit les recherches. Il met au point
le G5 (à base de Silicium Organique.) En 1995, le journal
Sud-Ouest publie un article sur les résultats thérapeutiques
obtenus par Loïc Le Ribault avec son produit. De nombreux
patients affluent pour être traités. En janvier
1996, l’ordre des médecins et celui des pharmaciens
portent plainte contre Loïc Le Ribault pour exercice illégal
de la médecine et de la pharmacie. Il est arrêté et
incarcéré le 12 décembre 1996 puis libéré le
14 février 1997. Il est alors placé sous contrôle
judiciaire dans l’attente de son procès.
Loïc Le Ribault décide de quitter la France et trouve
refuge en République d’Irlande. De là, il
a orchestré la fabrication du G5 qu’il a diffuse
dans le monde entier. Le G5 connaît alors un grand succès :
des milliers de patients sont traités à travers
le monde pour de multiples pathologies. Il a par la suite poursuivi
son travail en Espagne où il a fondé un nouveau laboratoire.
Le 21 Novembre 2003, Loïc Le Ribault est rattrapé par
la Justice Française. A la suite d’un mandat d’arrêt
international délivré par la France, le chercheur
est arrêté en Suisse, emprisonné, puis extradé.
De retour en France, il est jugé le 12 février
2004 par la 4ème chambre correctionnelle de Bordeaux.
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