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Vocation : Susciter l'espoir, la joie et la combativité

“ Traité d’anatomie pathologique, manuel à l’usage des facultés. (...) : “ Dans certains cas, assez rares, on assiste à des guérisons spontanées. ” Vous vous rendez bien compte ? Des guérisons spontanées !... Un remous parcourut la chambre. Il semblait que, de ce bouquin ouvert à la page fatale, venait de s’envoler, tel un papillon bigarré, l’espoir palpable de cette guérison spontanée, et chacun tendait le front et la joue pour que le papillon bienfaiteur l’effleurât dans son vol. ” Alexandre Soljenitsyne. (1)

Vocation : Susciter l'espoir, la joie et la combativité

Tout le monde le sait : "l'espoir fait vivre. "

Cette sagesse populaire est aujourd'hui confirmée par de nombreuses recherches scientifiques.

"Aux États-Unis, un médicament anticancéreux baptisé EPOH a obtenu 22% de réponses positives. Les mêmes molécules présentées comme le traitement HOPE (Espoir en anglais) donnent 74% de bons résultats." Norman Cousins. (2)

Développer des croyances positives emplies d’espoir et de gaieté est bénéfique à l’état de santé.

Depuis l’antiquité, de nombreux médecins ont observé le rôle parfois déterminant de l’espoir et de la gaieté dans le processus de guérison. L’un de ces précurseurs, Galien, estime que les femmes gaies ont moins de cancers que les femmes déprimées. Pour Hippocrate, l’esprit et le corps s’inscrivent dans un continuum. Les joies ou les souffrances de l’un retentissent sur l’autre.

Le rôle d’une attitude psychologique orientée vers la gaieté et l’espoir de voir sa situation s’améliorer est un puissant catalyseur des processus de santé, comme l’ont souligné de très nombreux auteurs.

En 1950, des psychologues ont mis en évidence le fait que 70 à 80 % des personnes consultant en médecine générale ont une attitude psychologique spécifique avant de tomber malade. Cette attitude, baptisée "abandonnant-abandonnée", se caractérise par un sentiment d'impuissance et de désespoir, une image dépréciée d'eux-mêmes et l'envie de tout abandonner. (3)

Sandra Lévy, psychiatre américaine spécialiste du cancer, qui a passé en revue des dizaines de travaux de recherche, parvient à d’éloquentes conclusions :

"Les pourcentages de survie les plus faibles correspondent à des états de dépression ou d'impuissance, tandis que les pourcentages les plus élevés correspondent à la volonté de réagir." (4)

Ce chercheur estime qu'une attitude de joie s'avère encore plus importante que la combativité. (5)

(Pour lire la suite de ce chapitre voir : Témoignages de rémissions de spondylarthrite.)

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(1) Soljenitsyne A. (1980). Le pavillon des cancéreux. Press Pocket. 722 p. (p. 199-200).

(2) Bucholtz W. M. (1988). Etude citée par Cousins N. (1991). La biologie de l'espoir. Seuil. 438 p. p.131.

(3) Engel G. L. (1977). A life setting conductive to illness : the giving-up-giving-up complex, in : Annals of Internal Medecine, Août 1968.

(4) Levy S. M. (1984). Emotions and the Progression of Cancer : a Review, in advances : Journal of the institute for the advancement of health. p 10-15.

(5) Levy S. M., Lee J., Bagley C. & Lippman. (1988). Survival hazard analysis in recurrent breast cancer patients : seven-year follow-up, in Psychosomatic Medecine, 50, 520-528.

(Extrait du livre Agir pour sa Santé : Chapitre 18 - L'espoir fait vivre.)

 

 

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